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Natalya Sadomskaya, L'anthropologie soviétique et les rituels contemporains.
Après la révolution de 1917, les formes traditionnelles de rituels folkloriques étaient condamnées à disparaître. Cette situation provenait du fait que ces rituels traditionnels étaient de caractère religieux et que l'État s'employait systématiquement à détruire la religion.
Aussi les anciennes coutumes (chrétiennes, musulmanes, tribales) furent-elles nivelées dans une très grande mesure. Le besoin d'expression rituelle est devenu un facteur essentiel de la renaissance de la religion traditionnelle de chaque groupe ethnique. Cela amena le gouvernement de l'URSS à charger les instituts de recherche d'étudier les « survivances de l'ancien mode de vie » et les moyens de les éliminer et de créer de nouvelles « formes de rituels socialistes ».
Depuis 1960 un énorme corpus de données a été amassé en URSS pour permettre une estimation de cette expérience unique. Je me propose d'étudier dans cet article le rôle des anthropologues soviétiques dans l'évaluation et dans l'élaboration de ces « nouveaux rituels folkloriques ».

Whether considered as a status, a set of activities or from a political philosophy point of view, citizenship has been largely explored by political science and legal studies. Such research are meanwhile mainly normative or theoretical and empirical approaches are much more rare, especially in the French context. This HDR explores and discuss an original anthropological approach in the field of citizenship studies; an approach characterised by a will to analyse the social and political "manufacture" of citizenship and to "destabilise" its theories by a critical analysis. ; La citoyenneté, qu'elle soit abordée comme statut, ensemble d'activités ou en philosophie politique, a déjà fait l'objet de nombreux travaux, notamment en science politique ou en droit. Ces approches laissent cependant la part belle aux approches théoriques et normatives, les travaux empiriques restant beaucoup plus rares, notamment en France. Il s'agit ici est de proposer une approche anthropologique originale dans le champ des études de la citoyenneté. Ce qui la caractérise sans doute le mieux est la volonté de s'intéresser à la " fabrique " sociale et politique de la citoyenneté, et d'en " déstabiliser " les théories par un regard critique.

Lydia T. Black, L'anthropologie soviétique et l'ethnographie de l'Alaska.
On examine ici les différences entre chercheurs américains et soviétiques dans leurs façons d'aborder l'ethnographie à un micro niveau, en prenant l'ethnographie de l'Alaska comme précédent. On émet l'hypothèse que certaines de ces différences sont imputables au cadre idéologique utilisé par les chercheurs. On cite des différences terminologiques qui contribuent à une mauvaise communication interculturelle entre les chercheurs de ces deux nations. Cet article se termine par un appel à une solution susceptible d'être trouvée, une fois la nature de telles différences reconnue.