L' apartheid
In: Que sais-je ? 2046
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In: Que sais-je ? 2046
In: Travaux et documents, No. 32
This is a study of the English speaking churches formation, Dutch reformed churches and their ideologies with their "daughter churches" based on a racial criterion, English speaking protestant churches with a message restricted to private life and "black churches", as well as their respective positions about apartheid that is to say about the question of church/racist state connections. The radical divergence comes from a differing reading of the Bible. (DÜI-Hff)
World Affairs Online
La référence à l'apartheid au sujet de la situation en Israël-Palestine n'est pas nouvelle, et prend différentes formes. Suite à l'érection du Mur en partie sur les terres palestiniennes et au désengagement unilatéral de Gaza, le livre intitulé «Palestine, Peace not Apartheid» de l'ancien président des Etats-Unis et Prix Nobel de la paix Jimmy Carter et la polémique qui s'ensuivit ont relancé débat sur la validité ou l'ignominie de l'analogie. Elle est à nouveau utilisée pour stigmatiser l'Etat d'Israël et la guerre implacable menée à Gaza. Cette analogie récurrente fait-elle sens, et a-t-elle une quelconque portée politique? Il faut tout d'abord préciser que l'apartheid sud-africain, qui signifiait « développement séparé des races » en afrikaans, la langue des colons afrikaners d'origine hollandaise, était avant tout une pratique de gouvernement qui a systématisé les principes ségrégatifs hérités de la période coloniale. L'apartheid reposait sur une normalisation et une hiérarchisation strictes de catégories raciales et sur un ensemble de techniques spatiales de gouvernement et de domination. Il est en fait possible de distinguer trois apartheids différents et en partie successifs. L'«apartheid mesquin», le plus fameux et le plus proche des pratiques ségrégationnistes du sud des Etats-Unis, régissait l'usage séparé des espaces publics et même des espaces domestiques ainsi que les relations sociales entre groupes hiérarchisés. Il était avant tout destiné à satisfaire l'ego des petits Blancs et à maintenir dans un état de domination permanente la majorité de la population. L'«apartheid résidentiel» - ou apartheid urbain - cantonnait, cette fois à l'échelle des agglomérations, les différents groupes raciaux dans des zones bien délimitées, les townships des Noirs, Métis et Indiens étant même séparés de la véritable cité (au sens municipal), celle du centre-ville et des quartiers blancs, par une zone tampon. Le «grand apartheid» enfin, qui cette fois visait à établir une certaine décolonisation interne en accordant l'indépendance aux fameux bantoustans formés de terres discontinues et totalement dépendants économiquement, et à se débarrasser ainsi du problème politique des droits civiques et politiques de la majorité de la population devenue pseudo-citoyenne de ces pseudo-Etats. On connaît l'échec de cette stratégie cynique. Aussi dans les différents usages de l'analogie avec l'apartheid, il faut se demander de quel apartheid il s'agit pour en juger la pertinence et surtout la portée politique. L'analogie radicale se fait de manière indifférenciée avec les trois apartheids, c'est celle qui s'était exprimée par exemple lors de la conférence de Durban sur le racisme. Elle vise à assimiler l'Etat d'Israël à un Etat raciste de par sa définition religieuse et le statut accordé aux populations arabes. Pris dans les frontières de 1967, et sans nier certaines discriminations, en particulier dans l'accès à l'armée, le contresens est évident. Les droits civiques et politiques étant reconnus pour tous, la séparation légale des communautés fonctionne sur tout dans le domaine judiciaire, avec un droit de la personne communautarisé et religieux emprunté aux empires cosmopolites et notamment à la pratique du Millet dans l'Empire ottoman. Pris dans les frontières définies par l'occupation des territoires palestiniens, l'analogie prend plus de sens ; elle est d'ailleurs utilisée par une partie de la gauche israélienne et, de fait, par une partie de la droite qui s'alarme d'une possible majorité non juive en Israël. Problème qui nécessiterait des solutions territoriales et politiques pour pouvoir rester dans la catégorie des Etats démocratiques du camp occidental, c'était le fondement de la politique unilatérale de désengagement de Gaza menée par Sharon. L'analogie faite par le camp de la paix et par des observateurs internationaux qui ne sont pas antisionistes, celle qu'a osée par exemple l'ex-président Carter, repose donc exclusivement sur le traitement des territoires occupés et s'effectue avec le «grand apartheid» et ses bantoustans. Pour efficace et pédagogique qu'elle soit, l'analogie peut tout de même mener à la confusion. Là où le « grand apartheid » pouvait être vu comme postcolonial dans le sens où il rompait avec une logique d'appro-priation territoriale pour promouvoir une seule logique d'exploitation, les pratiques israéliennes de la colonisation d'une part et de la cantonalisation dans une enclave fermée de l'autre, sont encore marquées par la logique de conquête. Elles s'éloignent de plus en plus de celle de l'exploitation de la main-d'œuvre, mais aussi d'une éventuelle restauration de souveraineté des Territoires dans leur intégrité. La voie d'un accord de paix, que semble souhaiter la nouvelle administration américaine, sera plus que jamais conditionnée à des démantèlements et à l'invention de formules territoriales complexes et négociées telles que celles introduites par l'Initiative de Genève.
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In: Jeune Afrique, Band 34, S. 50-51
Economic disparities between Black and White minorities in post-apartheid South Africa.
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Heft 210, S. 25-56
ISSN: 0002-0478
In zwei Beiträgen eines Dossiers über Südafrika zehn Jahre nach dem Ende der Apartheid werden der Übergang des Landes von der Rassen- in eine Klassengesellschaft und die damit zusammenhängenden sozialen Probleme wie Arbeitslosigkeit und Armut thematisiert. Anhand von Statistiken wird deutlich, dass soziale Unterschiede noch immer stark mit der Hautfarbe der Menschen korrelieren. Als die große Zukunftsfrage wird das Problem benannt, ausreichend Beschäftigungs- und Einkommensmöglichkeiten für die wachsende Bevölkerung zu schaffen. (DÜI-Kör)
World Affairs Online
In: Recherches Internationales, Band 24, Heft 1, S. 71-77
In: Africa development: a quarterly journal of the Council for the Development of Social Science Research in Africa = Afrique et développement, Band 2, Heft 4, S. 71-77
ISSN: 0850-3907
World Affairs Online
In: Politique internationale: pi, Heft 42, S. 201-211
ISSN: 0221-2781
World Affairs Online
In: Politique internationale: pi, Heft 12, S. 113-128
ISSN: 0221-2781
World Affairs Online
In: Critique internationale: revue comparative de sciences sociales, Heft 2, S. 139-160
ISSN: 1149-9818, 1290-7839
Starting from the cycle of social protest that South Africa has been experiencing since the late 1990s, this article sheds light on the evolution of the space of social movements since apartheid ended. Taken as a framework for Black political expression in the 1970s & 80s, the space of social movements was drained of meaning with the advent of democracy in 1994. De-ranked & partly neutralized given its main actors' ties to the ANC-led government, it has recently been the backdrop for the emergence of new organizations challenging the socioeconomic policies conducted by the "liberating party." We will in particular study the terms of postapartheid reconfiguration of the space of social movements, the motives of rivalry taking hold between new organizations & the ANC, as well as the preferred practices of movementist activists. Adapted from the source document.
In: Jeune Afrique, Band 35, S. 50-52
Critical of the controversial book "The bell curve: intelligence and class structure in American life," by Charles Murray and Richard Herrnstein.
In: Politique africaine, Band 25, Heft 1, S. 56-66
ISSN: 2264-5047
Apartheid and ethnicism : the Zulu case.
White domination in South Africa is in crisis. For a few supporters of the system, this crisis, does not exist really, eventhough few reforms must be done. For them, there are only internal problems inside the non white communities : young against old, ethnic or tribal conflicts. G. Buthelezi and his Zulu mass movement fnfcatha are (for them) the living proof of the validity of their analysis. Inkatha claims more than one million members. However, with the domination of Inka- tha on the administration of KwaZulu, it seems that a lot of the card-carriers do not agree with the ideology of Inkatha and are more receptive to Black independent trade-union or Progressive parties... Eventhough Buthelezi claims some links of Inkatha with ANC, in fact his program is close to the PFP and opposed to the «one man, one vote» slogan.
In: https://archives.au.int/handle/123456789/6708
Summit Conference of Independent African States meeting in Addis Ababa, Ethiopia, from 22 to 25 May 1963 ; The imperious and urgent necessity of co-ordinating and intensifying efforts to put an end to the South African Government's criminal policy of apartheid and wipe out racial discrimination in all its forms.
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Volume entitled: Translation-Transnation 1994-2004. Dix ans d' echanges littéraires entre l'Afrique du Sud et la France / Ten years of literary exchange between South Africa and France. Numéro special Rassemblé et dirigé par Jean-Pierre RICHARD, Université Paris 7, en collaboration avec Denise GODWIN, rédactrice de l'AFSSA Special issue collated and edited by Jean-Pierre RICHARD, University of Paris 7, in collaboration with AFSSA editor, Denise GODWIN ; Writing can be both an act of empowerment and a way of making known things that ought to be known. In South Africa, the focus of our deliberations here, during the Apartheid years, authors were not allowed to write and express themselves freely, all writing being carefully monitored and controlled or banned. But voices could be heard outside . from the pen of exiles, for example. Translation fills the same function, and in fact plays an even more important role because it reaches an even wider audience. It can also assist in forming cultural constructs and play a role in bridging a gap caused by political and linguistic change in a multilingual society. These functions are crucial in the "translational reality" of South Africa - the reality of 11 official languages and concomitant cultural diversity and of course the continuing need to relate to the larger world. Institutionalized translator training has become indispensable in such a rapidly changing country. These truths stem from the way messages are conveyed - must be conveyed - when filtered through the Other's language and expectations. For translation involves not just language, it is a cultural transfer. An awareness of cultural differences and similarities of socially conditioned aspects of life is essential in the interpretation of meaning because the act of translating must negotiate discursive differences in terms of cultural values, ideologies and identities.
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