Capitalisme contre capitalisme
In: L'histoire immédiate
Michel Albert: Capitalisme contre Capitalisme. Edition du Seuil, Paris 1991. 316 Seiten, 120 Franc
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In: L'histoire immédiate
Michel Albert: Capitalisme contre Capitalisme. Edition du Seuil, Paris 1991. 316 Seiten, 120 Franc
World Affairs Online
In: Studies in modern capitalism
In: Esprit: comprendre le monde qui vient, Heft 1/260, S. 54-169
ISSN: 0014-0759
World Affairs Online
The paper deals with the definition of the concept of cognitive capitalism as a new historical phase of capitalism. Two main features are very important for this definition: the cognitive and immaterial dimension of labour becoming the leading factor of value creation and the central role played by the control of the production of knowledge and their transformation into goods. We show that the cognitive capitalism dynamics lies on four major transformations occurred since fordism's crisis: the information revolution, the rise of the part of immaterial capital that, incorporated into men, is closely linked to the development of the institutions of welfare state, the cognitive division of labour founded on the knowledges of workforce and its versatility, the relocation of value towards upstream, that is towards the work of conception and elaboration of prototypes. ; L'article est centré sur la définition du concept de capitalisme cognitif comme nouvelle phase historique du capitalisme. Deux traits essentiels dominent cette définition : la dimension cognitive et immatérielle du travail qui devient l'élément-clé de la production de valeur et la place centrale du contrôle de la production et de la transformation marchande des connaissances. On montre que la dynamique du capitalisme cognitif s'appuie sur quatre transformations majeures intervenues depuis la crise du fordisme : la révolution informationnelle, la hausse de la part du capital immatériel qui, incorporé dans les hommes, est étroitement liée au développement des institution du salaire socialisé, la division cognitive du travail qui se fonde sur les savoirs et la polyvalence de la force de travail, le déplacement de la valeur vers l'amont, c'est-à-dire vers le travail de conception et d'élaboration des prototype.
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The paper deals with the definition of the concept of cognitive capitalism as a new historical phase of capitalism. Two main features are very important for this definition: the cognitive and immaterial dimension of labour becoming the leading factor of value creation and the central role played by the control of the production of knowledge and their transformation into goods. We show that the cognitive capitalism dynamics lies on four major transformations occurred since fordism's crisis: the information revolution, the rise of the part of immaterial capital that, incorporated into men, is closely linked to the development of the institutions of welfare state, the cognitive division of labour founded on the knowledges of workforce and its versatility, the relocation of value towards upstream, that is towards the work of conception and elaboration of prototypes. ; L'article est centré sur la définition du concept de capitalisme cognitif comme nouvelle phase historique du capitalisme. Deux traits essentiels dominent cette définition : la dimension cognitive et immatérielle du travail qui devient l'élément-clé de la production de valeur et la place centrale du contrôle de la production et de la transformation marchande des connaissances. On montre que la dynamique du capitalisme cognitif s'appuie sur quatre transformations majeures intervenues depuis la crise du fordisme : la révolution informationnelle, la hausse de la part du capital immatériel qui, incorporé dans les hommes, est étroitement liée au développement des institution du salaire socialisé, la division cognitive du travail qui se fonde sur les savoirs et la polyvalence de la force de travail, le déplacement de la valeur vers l'amont, c'est-à-dire vers le travail de conception et d'élaboration des prototype.
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In: Que sais-je? n° 4204
In: Économie
"Qu'est-ce que le capitalisme ? Le mot est couramment utilisé, mais sait-on clairement ce qu'il signifie et ce qui le distingue d'autres systèmes économiques mais aussi politiques ? Car plus qu'un système économique, le capitalisme est une forme d'organisation de la société, un aménagement des liens sociaux et une croyance collective qui policent nos comportements. À partir d'une approche historique, Pierre-Yves Gomez met au jour la structure du capitalisme en la comparant à celle d'autres civilisations. Il montre en particulier l'importance qu'y joue l'État-nation, la place ambiguë du « marché », le rapport à l'environnement naturel qu'il impose et pourquoi la recherche du profit constitue la clé de voûte de sa culture. Une analyse décapante et rigoureuse qui permettra au citoyen éclairé de se faire sa propre opinion sur l'avenir de nos sociétés."
This PhD thesis is mainly based on a book published in 2006, Liberalism against capitalism (Paris, Fayard), which a revised and updated version is also included. The main aim is first to examine the contradictions between liberalism as defined in Adam Smith's Wealth of Nations and current economic practice: work without accounting value, antiliberal capital, capitalist state. It results from this that the widely shared synonymy between "liberalism" and "capitalism" is ideologically, and can be identified with totalitarianism in reference to Hannah Arendt's work, in this case a "soft totalitarianism". A distinction is made in the economic sphere between practices, norms (that shape practices), theories (that are supposed to reflect practices) and wording (which take the form of ideology). This distinction opens a way to think the economy in a radically different perspective, but in different way from John Rawls' Theory of Justice. In line with Ludwig Wittgenstein's analysis of language games, the aim here is to frame a new definition of economic actors and of the nature of their language (accounting language in particular). ; Cette thèse sur travaux s'appuie pour l'essentiel sur un ouvrage publié en 2006, Le libéralisme contre le capitalisme (Paris, Fayard), dont il est également proposé une version augmentée et mise à jour. Le propos consiste d'abord à examiner les contradictions entre le libéralisme tel qu'il est défini dans la Richesse des nations d'Adam Smith et la pratique économique contemporaine : travail sans valeur comptable, capital antilibéral, État capitaliste. Il en ressort que la synonymie largement partagée entre « libéralisme » et « capitalisme » relève de l'idéologie, idéologie que l'on peut qualifier de totalitarisme en référence au travail d'Hannah Arendt, en l'espèce de « totalitarisme mou ». Il est ainsi opéré dans la sphère économique une distinction entre les pratiques, les normes qui les façonnent, les théories censées rendre compte des pratiques, et les discours, pouvant prendre la forme ...
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This PhD thesis is mainly based on a book published in 2006, Liberalism against capitalism (Paris, Fayard), which a revised and updated version is also included. The main aim is first to examine the contradictions between liberalism as defined in Adam Smith's Wealth of Nations and current economic practice: work without accounting value, antiliberal capital, capitalist state. It results from this that the widely shared synonymy between "liberalism" and "capitalism" is ideologically, and can be identified with totalitarianism in reference to Hannah Arendt's work, in this case a "soft totalitarianism". A distinction is made in the economic sphere between practices, norms (that shape practices), theories (that are supposed to reflect practices) and wording (which take the form of ideology). This distinction opens a way to think the economy in a radically different perspective, but in different way from John Rawls' Theory of Justice. In line with Ludwig Wittgenstein's analysis of language games, the aim here is to frame a new definition of economic actors and of the nature of their language (accounting language in particular). ; Cette thèse sur travaux s'appuie pour l'essentiel sur un ouvrage publié en 2006, Le libéralisme contre le capitalisme (Paris, Fayard), dont il est également proposé une version augmentée et mise à jour. Le propos consiste d'abord à examiner les contradictions entre le libéralisme tel qu'il est défini dans la Richesse des nations d'Adam Smith et la pratique économique contemporaine : travail sans valeur comptable, capital antilibéral, État capitaliste. Il en ressort que la synonymie largement partagée entre « libéralisme » et « capitalisme » relève de l'idéologie, idéologie que l'on peut qualifier de totalitarisme en référence au travail d'Hannah Arendt, en l'espèce de « totalitarisme mou ». Il est ainsi opéré dans la sphère économique une distinction entre les pratiques, les normes qui les façonnent, les théories censées rendre compte des pratiques, et les discours, pouvant prendre la forme ...
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This PhD thesis is mainly based on a book published in 2006, Liberalism against capitalism (Paris, Fayard), which a revised and updated version is also included. The main aim is first to examine the contradictions between liberalism as defined in Adam Smith's Wealth of Nations and current economic practice: work without accounting value, antiliberal capital, capitalist state. It results from this that the widely shared synonymy between "liberalism" and "capitalism" is ideologically, and can be identified with totalitarianism in reference to Hannah Arendt's work, in this case a "soft totalitarianism". A distinction is made in the economic sphere between practices, norms (that shape practices), theories (that are supposed to reflect practices) and wording (which take the form of ideology). This distinction opens a way to think the economy in a radically different perspective, but in different way from John Rawls' Theory of Justice. In line with Ludwig Wittgenstein's analysis of language games, the aim here is to frame a new definition of economic actors and of the nature of their language (accounting language in particular). ; Cette thèse sur travaux s'appuie pour l'essentiel sur un ouvrage publié en 2006, Le libéralisme contre le capitalisme (Paris, Fayard), dont il est également proposé une version augmentée et mise à jour. Le propos consiste d'abord à examiner les contradictions entre le libéralisme tel qu'il est défini dans la Richesse des nations d'Adam Smith et la pratique économique contemporaine : travail sans valeur comptable, capital antilibéral, État capitaliste. Il en ressort que la synonymie largement partagée entre « libéralisme » et « capitalisme » relève de l'idéologie, idéologie que l'on peut qualifier de totalitarisme en référence au travail d'Hannah Arendt, en l'espèce de « totalitarisme mou ». Il est ainsi opéré dans la sphère économique une distinction entre les pratiques, les normes qui les façonnent, les théories censées rendre compte des pratiques, et les discours, pouvant prendre la forme ...
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In: Citoyens 11
In: Multitudes, Band 54, Heft 3, S. 199-213
ISSN: 1777-5841
La publicité constitue une forme d'occupation et d'exploitation de notre ressource la plus précieuse, notre attention, laquelle est en passe de devenir une forme de capital tout aussi déterminante dans nos logiques socio-économiques que la forme argent. Les technologies de l'attraction développées à une échelle industrielle par les mass-medias (d'abord analogiques, puis désormais numériques) entraînent la mise en place d'un nouveau type de « capitalisme mental ». Dans cet article qui résume l'ouvrage qu'il lui a consacré, Georg Franck propose toute une batterie de concepts et de principes, à la fois puissants et fins, pour analyser les nouveaux modes d'exploitation et les nouvelles sources de conflits sociaux qui se mettent en place à cette occasion.