Understanding Euroscepticism
In: Revue française de science politique, Band 61, Heft 6, S. 1174-1175
ISSN: 0035-2950
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In: Revue française de science politique, Band 61, Heft 6, S. 1174-1175
ISSN: 0035-2950
International audience ; Élément-clé des traditions politiques et des modes de mobilisation outre-Manche, l'hostilité à l'Union européenne est l'un des enjeux majeurs du référendum organisé le 23 juin 2016. Réactivant une certaine idée de l'exception britannique, l'euroscepticisme offre aussi un prisme aux luttes d'influence que se livrent les différents partis politiques dans la conquête de leur électorat. Cet essai articule les aspects historiques, sociologiques et politiques de l'euroscepticisme made in Britain.
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International audience ; Élément-clé des traditions politiques et des modes de mobilisation outre-Manche, l'hostilité à l'Union européenne est l'un des enjeux majeurs du référendum organisé le 23 juin 2016. Réactivant une certaine idée de l'exception britannique, l'euroscepticisme offre aussi un prisme aux luttes d'influence que se livrent les différents partis politiques dans la conquête de leur électorat. Cet essai articule les aspects historiques, sociologiques et politiques de l'euroscepticisme made in Britain.
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In: L' Europe en formation: revue d'études sur la construction européenne et le fédéralisme = journal of studies on European integration and federalism, Band 373, Heft 3, S. 29-44
ISSN: 2410-9231
Le résultat des élections parlementaires européennes de 2014 est largement perçu comme ayant été une victoire pour l'euroscepticisme et les acteurs politiques qui veulent la sortie de leurs pays de l'UE. Le récit des médias a mis l'accent en particulier sur le succès des eurosceptiques (Szczerbiak & Taggart : 2004) de l'UKIP en Grande-Bretagne et du Front national (FN) en France, qui ont émergé comme les plus grands partis, dans leur pays respectif, avec le vote des élections européennes. Cet article soutient, cependant, que ce récit spécifique débouche sur une conclusion trop nuancée du résultat des élections. Il souligne que le résultat des élections est la nature différenciée des euroscepticismes qui ont émergé à travers l'UE. En examinant plusieurs cas – le cas de l'Irlande, de la France, de la Grèce, de la Pologne, de l'Espagne et du Royaume-Uni – il montre que la nature de l'opposition à l'intégration européenne exprimée par les partis « vainqueurs » des élections européennes dans chaque État varie de façon significative. Voir ces résultats à travers le prisme du 'withdrawalist' du FN et de l'UKIP conduit à exclure l'émergence des opposants à l'intégration européenne dont la position est fondée sur une critique des politiques adoptées par l'UE pour faire face à la crise économique et financière européenne. L'article conclut en replaçant l'émergence de cet euroscepticisme dans le contexte de l'impact catastrophique de la crise sur l'économie européenne, et comment elle n'est pas seulement compréhensible, mais peut-être même mise en sourdine compte tenu de la dévastation causée par la crise.
National audience ; The 2014 European elections have shown a clear rise in support for Eurosceptic parties. Euroscepticism is however a heterogeneous phenomenon combining 'soft' mainstream Euro-realism with 'hard' types of opposition to European integration, as revealed in particular in the competitive positions taken by populist radical right parties. These parties have mobilized both on national anti-incumbent protest fed by popular discontent with the economic crisis, and on growing dissatisfaction with the EU, in particular in West European member states. European issues were central to the radical right's programmatic supply composing a mix of economically protectionist and anti-immigration policies, together with a strong criticism of austerity and EU bailout plans, which helped those parties consolidate electoral support among the lower social strata. Analyzing their performances across the EU shows a great deal of variation however, which attests to the political fragmentation of the populist radical right party family, accounting also for their failure to build stable transnational alliances. ; Les élections européennes de mai 2014 ont été dominées par la poussée des forces eurosceptiques. La nature de cette mobilisation demeure toutefois profondément hétérogène, entre euroscepticisme « soft » mainstream et formes plus radicales d'opposition à la construction européenne, qu'incarnent en particulier les droites radicales populistes. L'analyse de ce succès suggère la conjonction d'un vote protestataire à l'échelle nationale sur fond de crise économique, et d'un rejet croissant de l'Union, notamment à l'ouest de l'Europe. Les enjeux européens ont occupé une place centrale dans l'offre programmatique des principaux acteurs de la droite radicale populiste européenne. Ces derniers ont articulé un discours protectionniste et anti-immigration, assorti d'une critique forte des plans d'austérité et de sauvetage de l'Euro, consolidant leur base électorale populaire. L'analyse de leurs performances montre cependant ...
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National audience ; The 2014 European elections have shown a clear rise in support for Eurosceptic parties. Euroscepticism is however a heterogeneous phenomenon combining 'soft' mainstream Euro-realism with 'hard' types of opposition to European integration, as revealed in particular in the competitive positions taken by populist radical right parties. These parties have mobilized both on national anti-incumbent protest fed by popular discontent with the economic crisis, and on growing dissatisfaction with the EU, in particular in West European member states. European issues were central to the radical right's programmatic supply composing a mix of economically protectionist and anti-immigration policies, together with a strong criticism of austerity and EU bailout plans, which helped those parties consolidate electoral support among the lower social strata. Analyzing their performances across the EU shows a great deal of variation however, which attests to the political fragmentation of the populist radical right party family, accounting also for their failure to build stable transnational alliances. ; Les élections européennes de mai 2014 ont été dominées par la poussée des forces eurosceptiques. La nature de cette mobilisation demeure toutefois profondément hétérogène, entre euroscepticisme « soft » mainstream et formes plus radicales d'opposition à la construction européenne, qu'incarnent en particulier les droites radicales populistes. L'analyse de ce succès suggère la conjonction d'un vote protestataire à l'échelle nationale sur fond de crise économique, et d'un rejet croissant de l'Union, notamment à l'ouest de l'Europe. Les enjeux européens ont occupé une place centrale dans l'offre programmatique des principaux acteurs de la droite radicale populiste européenne. Ces derniers ont articulé un discours protectionniste et anti-immigration, assorti d'une critique forte des plans d'austérité et de sauvetage de l'Euro, consolidant leur base électorale populaire. L'analyse de leurs performances montre cependant ...
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National audience ; The 2014 European elections have shown a clear rise in support for Eurosceptic parties. Euroscepticism is however a heterogeneous phenomenon combining 'soft' mainstream Euro-realism with 'hard' types of opposition to European integration, as revealed in particular in the competitive positions taken by populist radical right parties. These parties have mobilized both on national anti-incumbent protest fed by popular discontent with the economic crisis, and on growing dissatisfaction with the EU, in particular in West European member states. European issues were central to the radical right's programmatic supply composing a mix of economically protectionist and anti-immigration policies, together with a strong criticism of austerity and EU bailout plans, which helped those parties consolidate electoral support among the lower social strata. Analyzing their performances across the EU shows a great deal of variation however, which attests to the political fragmentation of the populist radical right party family, accounting also for their failure to build stable transnational alliances. ; Les élections européennes de mai 2014 ont été dominées par la poussée des forces eurosceptiques. La nature de cette mobilisation demeure toutefois profondément hétérogène, entre euroscepticisme « soft » mainstream et formes plus radicales d'opposition à la construction européenne, qu'incarnent en particulier les droites radicales populistes. L'analyse de ce succès suggère la conjonction d'un vote protestataire à l'échelle nationale sur fond de crise économique, et d'un rejet croissant de l'Union, notamment à l'ouest de l'Europe. Les enjeux européens ont occupé une place centrale dans l'offre programmatique des principaux acteurs de la droite radicale populiste européenne. Ces derniers ont articulé un discours protectionniste et anti-immigration, assorti d'une critique forte des plans d'austérité et de sauvetage de l'Euro, consolidant leur base électorale populaire. L'analyse de leurs performances montre cependant ...
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National audience ; The 2014 European elections have shown a clear rise in support for Eurosceptic parties. Euroscepticism is however a heterogeneous phenomenon combining 'soft' mainstream Euro-realism with 'hard' types of opposition to European integration, as revealed in particular in the competitive positions taken by populist radical right parties. These parties have mobilized both on national anti-incumbent protest fed by popular discontent with the economic crisis, and on growing dissatisfaction with the EU, in particular in West European member states. European issues were central to the radical right's programmatic supply composing a mix of economically protectionist and anti-immigration policies, together with a strong criticism of austerity and EU bailout plans, which helped those parties consolidate electoral support among the lower social strata. Analyzing their performances across the EU shows a great deal of variation however, which attests to the political fragmentation of the populist radical right party family, accounting also for their failure to build stable transnational alliances. ; Les élections européennes de mai 2014 ont été dominées par la poussée des forces eurosceptiques. La nature de cette mobilisation demeure toutefois profondément hétérogène, entre euroscepticisme « soft » mainstream et formes plus radicales d'opposition à la construction européenne, qu'incarnent en particulier les droites radicales populistes. L'analyse de ce succès suggère la conjonction d'un vote protestataire à l'échelle nationale sur fond de crise économique, et d'un rejet croissant de l'Union, notamment à l'ouest de l'Europe. Les enjeux européens ont occupé une place centrale dans l'offre programmatique des principaux acteurs de la droite radicale populiste européenne. Ces derniers ont articulé un discours protectionniste et anti-immigration, assorti d'une critique forte des plans d'austérité et de sauvetage de l'Euro, consolidant leur base électorale populaire. L'analyse de leurs performances montre cependant ...
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In: L' Europe en formation: revue d'études sur la construction européenne et le fédéralisme = journal of studies on European integration and federalism, Band 373, Heft 3, S. 7-28
ISSN: 2410-9231
Les élections européennes de mai 2014 ont été dominées par la poussée des forces eurosceptiques. La nature de cette mobilisation demeure toutefois profondément hétérogène, entre euroscepticisme « soft » mainstream et formes plus radicales d'opposition à la construction européenne, qu'incarnent en particulier les droites radicales populistes. L'analyse de ce succès suggère la conjonction d'un vote protestataire à l'échelle nationale sur fond de crise économique, et d'un rejet croissant de l'Union, notamment à l'ouest de l'Europe. Les enjeux européens ont occupé une place centrale dans l'offre programmatique des principaux acteurs de la droite radicale populiste européenne. Ces derniers ont articulé un discours protectionniste et anti-immigration, assorti d'une critique forte des plans d'austérité et de sauvetage de l'Euro, consolidant leur base électorale populaire. L'analyse de leurs performances montre cependant d'importantes variations, qui témoignent de la fragmentation de cette famille politique et de son incapacité à se constituer en force organisée au sein du Parlement européen.
In: Politique étrangère: PE ; revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Heft 4, S. 927-928
ISSN: 0032-342X
In: L' Europe en formation: revue d'études sur la construction européenne et le fédéralisme = journal of studies on European integration and federalism, Band 373, Heft 3, S. 66-78
ISSN: 2410-9231
L'Euroscepticisme est loin d'être un phénomène nouveau et il est largement antérieur au déclenchement de la crise financière. En effet, le détachement inquiétant entre les citoyens européens et les institutions de l'Union européenne a été une question centrale du débat public européen au cours des deux dernières décennies, pendant lesquelles le soutien populaire et gouvernemental à l'intégration européenne a constamment diminué dans la majorité des États membres. Cependant, initialement l'Italie se distingue parce qu'elle a suivi une tendance inverse dans le panorama eurosceptique croissant en Europe. Inspirée par des personnalités fédéralistes pro-européennes italiennes telles que Mario Albertini ou Altiero Spinelli, l'Italie a été considérée comme l'un des membres de l'Union les plus pro-européens. Pourtant, la Grande Récession et la crise de la dette publique de la zone euro ont entraîné l'apparition de nouveaux mouvements antieuropéens contre l'ordre établi dans les États membres, l'Italie incluse. À ce jour, avec seulement 34 pour cent des Italiens qui font encore confiance aux institutions européennes, le pro-européanisme italien à la Albertini semble soudain être en question.
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 193, Heft 1, S. 129-136
ISSN: 2111-4587
Cet article étudie les relations entre euroscepticisme et populisme dans les discours des partis politiques. Nous partons de l'hypothèse selon laquelle l'euroscepticisme est une variante du populisme. Ainsi, tant à gauche qu'à droite de l'échiquier politique, les partis mobilisant une rhétorique populiste s'approprieraient les arguments eurosceptiques pour renforcer leur discours anti-élite. Notre analyse est basée, d'une part, sur l'examen des programmes électoraux de six partis de la droite et de la gauche radicales – à savoir le Parti du Travail de Belgique, le Vlaams Belang, le Socialistische Partij, le Partij voor de Vrijheid, le Parti de gauche et enfin, le Front National – et d'autre part, sur l'étude quantitative des interventions de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon dans les médias français lors de la campagne électorale pour les élections européennes de 2014. Malgré une légère nuance pour le candidat du Parti de gauche, cet article a permis de confirmer notre hypothèse.
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Cet article étudie les relations entre euroscepticisme et populisme dans les discours des partis politiques. Nous partons de l'hypothèse selon laquelle l'euroscepticisme est une variante du populisme. Ainsi, tant à gauche qu'à droite de l'échiquier politique, les partis mobilisant une rhétorique populiste s'approprieraient les arguments eurosceptiques pour renforcer leur discours anti-élite. Notre analyse est basée, d'une part, sur l'examen des programmes électoraux de six partis de la droite et de la gauche radicales – à savoir le Parti du Travail de Belgique, le Vlaams Belang, le Socialistische Partij, le Partij voor de Vrijheid, le Parti de gauche et enfin, le Front National – et d'autre part, sur l'étude quantitative des interventions de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon dans les médias français lors de la campagne électorale pour les élections européennes de 2014. Malgré une légère nuance pour le candidat du Parti de gauche, cet article a permis de confirmer notre hypothèse.
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In: Revue politique et parlementaire, Band 116, Heft 1070, S. 137-160
ISSN: 0035-385X
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