Entretien avec Florence Dupont
In: Asdiwal: revue genevoise d'anthropologie et d'histoire des religions, Band 8, Heft 1, S. 19-33
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In: Asdiwal: revue genevoise d'anthropologie et d'histoire des religions, Band 8, Heft 1, S. 19-33
In: Revue du marché commun, S. 19-27
ISSN: 0035-2616
In: Hommes & migrations, Band 1194, Heft 1, S. 33-38
L'Italie est à son tour confrontée à la scolarisation d'élèves étrangers. En général, les enfants de nomades originaires d'ex-Yougoslavie sont ceux qui posent le plus de difficultés à l'institution scolaire. A Florence, en particulier, on met sur pied des pédagogies interculturelles et des méthodes expérimentales initialement prévues pour les enfants de migrants et qui se généralisent à tous les établissements de la ville. Où l'on voit que la proportion assez faible d'élèves étrangers et le contexte général de l'immigration en Italie permettent encore une intégration relativement aisée des enfants.
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Heft 4, S. 45-63
ISSN: 1291-1941
Many authors consider this writing as the founding manifesto of civic humanism. Written in the style of rhetoric, it is a piece of propaganda for the Republic of Tuscany. In the excerpts presented here, Bruni describes Florence as a vehicle for the ideal of republican freedom in the manner of Athens and pre-imperial Rome. The Florentina libertas was defined in relation to external powers (notably that of Milan, controlled by a Duke of absolute power whose expansionism has been halted by Dante's city). In addition, it was directed internally, where the republican order involved the rule of law and the equality of citizens before the law, a system that permitted different institutions to mutually balance themselves and a degree of social equality between the rich and the poor. Adapted from the source document.
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 36, Heft 4, S. 45-63
ISSN: 1950-6708
Résumé Cet écrit est considéré par de nombreux auteurs comme le manifeste fondateur de l'humanisme civique. S'inscrivant dans le genre rhétorique, il constitue un texte de propagande en faveur de la République toscane. Dans les extraits ici présentés, Bruni présente Florence comme porteuse d'un idéal de liberté républicaine qui l'inscrit dans la lignée d'Athènes et de la Rome pré-impériale. La florentina libertas se décline vis-à-vis des puissances extérieures (et notamment de Milan, dirigée par un Duc au pouvoir absolu et dont l'expansion a été arrêtée par la résistance de la cité de Dante), et vers l'intérieur, où l'ordre républicain implique l'Etat de droit, l'égalité des citoyens devant la loi, un système permettant aux différentes institutions de s'équilibrer mutuellement et un certain équilibre social entre les riches et les pauvres.
In: European treaty series 176
In: Collection de l'École française de Rome 291
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 25, Heft 1, S. 5
ISSN: 1776-2995
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 36, Heft 4, S. 77-83
ISSN: 1950-6708
Résumé Offrant un tableau systématique des institutions florentines à l'époque de la première domination des Médicis, ce court traité présente la cité toscane comme une constitution mixte. La République florentine est en effet marquée par un double principe d'exclusion sociale, les travailleurs manuels et les nobles étant rejetés hors du cercle de la citoyenneté. En outre, la présence d'une armée de mercenaires plutôt que d'une milice populaire, tout comme le fait que les conseils législatifs ne décident pas de leur ordre du jour et ne puissent librement discuter des propositions de loi transmises par la Signoria (mais seulement les accepter ou les rejeter), constituent des traits aristocratiques. Inversement, la matérialisation de l'idéal du vivere libero au c ur des institutions, la rotation rapides des charges publiques et le fait qu'elles soient attribuées par tirage au sort constituent des dimensions démocratiques essentielles.
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Heft 4, S. 77-83
ISSN: 1291-1941
Offering a systematic picture of Florentine institutions at the era of the first domination of the Medicis, this short treatise presents the Tuscan city as a mixed constitutional democracy. The Florentine Republic was effectually marked by a double principle of social exclusion, with manual laborers and nobles pushed out of the circle of citizenship. At the same time, the presence of a mercenary army, rather than a people's militia, meaning that the legislative councils could not determine their agenda and could not freely discuss the bills handed down by the Signoria (but only accept or reject them), is more a feature of aristocracy. Conversely, the materialization of the ideal of the vivere libero in the heart of political institutions and the rapid rotation of public offices assigned by lot are at the core of democracy. Adapted from the source document.
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 6, Heft 6, S. 88-92
ISSN: 2111-4587
International audience ; Le questionnement qui est au cœur de ce chapitre consiste à voir dans quelle mesure se construit dans l'expérience florentine une terrible aporie : celle de « l'homme d'état républicain » , à savoir celle d'un individu susceptible d'incarner à la fois la défense éthique des valeurs de liberté et d'égalité mais aussi la défense politique et militaire de l'État. Cette aporie trouve sa source dans l'instabilité et la polysémie du terme stato , de « l'état » qui n'est pas encore l'État, suivant une mobilité sémantique que toute la critique relève mais dans laquelle on ne voit trop souvent qu'une sorte d'incomplétude par rapport à la saison hobbesienne qui va suivre. De la sorte, ce croisement des réflexion sur l'État et la République comme questions ouvertes, contemporaines, indissociables (et non circonscrites, successives ou hétérogènes) pourrait contribuer à poser de façon différente la question qui sera au cœur des pensées et des histoires républicaines à partir du XVIIIe siècle : la république peut-elle garantir une jonction inédite de la légitimité politico-éthique avec l'efficacité gouvernementale et la définition institutionnelle d'une forme de souveraineté collective ?
BASE
International audience ; Le questionnement qui est au cœur de ce chapitre consiste à voir dans quelle mesure se construit dans l'expérience florentine une terrible aporie : celle de « l'homme d'état républicain » , à savoir celle d'un individu susceptible d'incarner à la fois la défense éthique des valeurs de liberté et d'égalité mais aussi la défense politique et militaire de l'État. Cette aporie trouve sa source dans l'instabilité et la polysémie du terme stato , de « l'état » qui n'est pas encore l'État, suivant une mobilité sémantique que toute la critique relève mais dans laquelle on ne voit trop souvent qu'une sorte d'incomplétude par rapport à la saison hobbesienne qui va suivre. De la sorte, ce croisement des réflexion sur l'État et la République comme questions ouvertes, contemporaines, indissociables (et non circonscrites, successives ou hétérogènes) pourrait contribuer à poser de façon différente la question qui sera au cœur des pensées et des histoires républicaines à partir du XVIIIe siècle : la république peut-elle garantir une jonction inédite de la légitimité politico-éthique avec l'efficacité gouvernementale et la définition institutionnelle d'une forme de souveraineté collective ?
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International audience ; Le questionnement qui est au cœur de ce chapitre consiste à voir dans quelle mesure se construit dans l'expérience florentine une terrible aporie : celle de « l'homme d'état républicain » , à savoir celle d'un individu susceptible d'incarner à la fois la défense éthique des valeurs de liberté et d'égalité mais aussi la défense politique et militaire de l'État. Cette aporie trouve sa source dans l'instabilité et la polysémie du terme stato , de « l'état » qui n'est pas encore l'État, suivant une mobilité sémantique que toute la critique relève mais dans laquelle on ne voit trop souvent qu'une sorte d'incomplétude par rapport à la saison hobbesienne qui va suivre. De la sorte, ce croisement des réflexion sur l'État et la République comme questions ouvertes, contemporaines, indissociables (et non circonscrites, successives ou hétérogènes) pourrait contribuer à poser de façon différente la question qui sera au cœur des pensées et des histoires républicaines à partir du XVIIIe siècle : la république peut-elle garantir une jonction inédite de la légitimité politico-éthique avec l'efficacité gouvernementale et la définition institutionnelle d'une forme de souveraineté collective ?
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International audience ; Le questionnement qui est au cœur de ce chapitre consiste à voir dans quelle mesure se construit dans l'expérience florentine une terrible aporie : celle de « l'homme d'état républicain » , à savoir celle d'un individu susceptible d'incarner à la fois la défense éthique des valeurs de liberté et d'égalité mais aussi la défense politique et militaire de l'État. Cette aporie trouve sa source dans l'instabilité et la polysémie du terme stato , de « l'état » qui n'est pas encore l'État, suivant une mobilité sémantique que toute la critique relève mais dans laquelle on ne voit trop souvent qu'une sorte d'incomplétude par rapport à la saison hobbesienne qui va suivre. De la sorte, ce croisement des réflexion sur l'État et la République comme questions ouvertes, contemporaines, indissociables (et non circonscrites, successives ou hétérogènes) pourrait contribuer à poser de façon différente la question qui sera au cœur des pensées et des histoires républicaines à partir du XVIIIe siècle : la république peut-elle garantir une jonction inédite de la légitimité politico-éthique avec l'efficacité gouvernementale et la définition institutionnelle d'une forme de souveraineté collective ?
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