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Η ΚΡΙΣΗ ΤΟΥ ΣΟΥΕΖ (1956) ΚΑΙ ΟΙ ΕΠΙΠΤΩΣΕΙΣ ΤΗΣ ΣΤΙΣ ΕΛΛΗΝΟΓΑΛΛΙΚΕΣ ΣΧΕΣΕΙΣ
Lambros Flitouris, The Suez Crisis and the Greek-French Relations The Suez crisis in 1956 constitutes an important point in the development of the international relations at the period of the cold war. 1956 is a landmark year for the appointment of the Arabic nationalism as a basic constitutive element of the anti-colonialist wave that convulsed the world. During this period, the relations of Greece with the states involved in the crisis were to a large extent precarious. The anti-imperialists tones of Nasser found impression in the Greek common opinion that was exceptionally irritated from the EOKA's fight in Cyprus. In the present article we examine one particular aspect of the crisis: the relations of Greece with France. The agreements of economic collaboration that was achieved by Markezinis in 1953 signalled a new era in the activation of French capital in Greece. In combination with the big cultural tradition that Prance had in the country but also with the crisis in the relations of Greece with the UK because of the Cypriot question, the French factor in Greece acquired a great importance. However, the French diplomacy followed the policy of London and because of this the relations between Greece and France faced their more important post-war crisis. The Greek common opinion also turned against France, while the French diplomacy lost a great opportunity to strengthen her place in Greece. In the sector of economic relations and cultural exchanges befell a period of algidity with extensions in the Greek internal political life. The crisis of the period 1956-1958 constituted a negative parenthesis in the traditionally good relations between Athens and Paris, while it could be characterized as an adjacent negative result of the anti-colonial struggle and the Cypriot affair. ; Lambros Flitouris, The Suez Crisis and the Greek-French RelationsThe Suez crisis in 1956 constitutes an important point in the development of the international relations at the period of the cold war. 1956 is a landmark year for the appointment of the Arabic nationalism as a basic constitutive element of the anti-colonialist wave that convulsed the world. During this period, the relations of Greece with the states involved in the crisis were to a large extent precarious. The anti-imperialists tones of Nasser found impression in the Greek common opinion that was exceptionally irritated from the EOKA's fight in Cyprus. In the present article we examine one particular aspect of the crisis: the relations of Greece with France. The agreements of economic collaboration that was achieved by Markezinis in 1953 signalled a new era in the activation of French capital in Greece. In combination with the big cultural tradition that Prance had in the country but also with the crisis in the relations of Greece with the UK because of the Cypriot question, the French factor in Greece acquired a great importance. However, the French diplomacy followed the policy of London and because of this the relations between Greece and France faced their more important post-war crisis. The Greek common opinion also turned against France, while the French diplomacy lost a great opportunity to strengthen her place in Greece. In the sector of economic relations and cultural exchanges befell a period of algidity with extensions in the Greek internal political life. The crisis of the period 1956-1958 constituted a negative parenthesis in the traditionally good relations between Athens and Paris, while it could be characterized as an adjacent negative result of the anti-colonial struggle and the Cypriot affair.
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ΚΟΙΝΩΝΙΚΗ ΙΣΤΟΡΙΑ ΤΟΥ ΤΑΝΓΚΟ ΑΠΟ ΤΙΣ ΥΠΟΒΑΘΜΙΣΜΈΝΕΣ ΣΥΝΟΙΚΙΕΣ TOΥ BUENOS AIRES ΣΤΑ ΣΑΛΟΝΙΑ ΤΗΣ ΕΥΡΩΠΗΣ
Christos Loukos, Histoire sociale du tango. Des faubourgs marginaux deBuenos Aires aux salons européensLe tango (qui comprend danse, musique et paroles) est né la secondemoitié du XIXe siècle dans les faubourgs marginaux de Buenos Aires.Il s'agit du proquit de plusieurs mélanges culturaux, dont les sujets sontdes natifs mais aussi des centaines de milliers d'immigrants qui accourentde l'Europe en Argentine à la recherche d'un emploi ou d'une meilleurechance. Sont examinées les causes qui ont permis à cette danse marginellede gagner les classes populaires et enfin, après un accueil enthousiasteen Europe, surtout en France, la veille de la première guerremondiale, d'être adoptée en tant que produit national par la bourgeoisieargentine. Le tango, comme expression de l'identité argentine, subit lesconséquences des bouleversements politiques et sociaux qui tourmententle pays à partir de 1930: intervention des militaires dans la vie politique,crise économique des années 30, régime péronien, périodes successivesde vie politique normale et de dictature militaire. Le tango devient uninstrument de propagande pour les régimes autoritaires mais aussi unearme de résistance pour les démocrates, un grand nombre desquels vivaienten exil. ; Christos Loukos, Histoire sociale du tango. Des faubourgs marginaux deBuenos Aires aux salons européensLe tango (qui comprend danse, musique et paroles) est né la secondemoitié du XIXe siècle dans les faubourgs marginaux de Buenos Aires.Il s'agit du proquit de plusieurs mélanges culturaux, dont les sujets sontdes natifs mais aussi des centaines de milliers d'immigrants qui accourentde l'Europe en Argentine à la recherche d'un emploi ou d'une meilleurechance. Sont examinées les causes qui ont permis à cette danse marginellede gagner les classes populaires et enfin, après un accueil enthousiasteen Europe, surtout en France, la veille de la première guerremondiale, d'être adoptée en tant que produit national par la bourgeoisieargentine. Le tango, comme expression de l'identité argentine, subit lesconséquences des bouleversements politiques et sociaux qui tourmententle pays à partir de 1930: intervention des militaires dans la vie politique,crise économique des années 30, régime péronien, périodes successivesde vie politique normale et de dictature militaire. Le tango devient uninstrument de propagande pour les régimes autoritaires mais aussi unearme de résistance pour les démocrates, un grand nombre desquels vivaienten exil.
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ΤΥΠΟΣ, ΕΞΟΥΣΙΑ ΚΑΙ ΠΑΡΑΔΟΣΗ. Η REVUE DES DEUX MONDES ΣΤΟΝ ΜΕΣΟΠΟΛΕΜΟ
Anne Karakatsoulis, La Revue des Deux Mondes pendant l'entre-deuxguerresLa Revue des Deux Mondes nuance fortement l'image-type de la revuequi a attiré l'attention de la recherche historique récente. Elle n'est pasle produit d'un petit groupe d'intellectuels marginaux, elle ne connaîtpas de mésaventures économiques ou de vacillations idéologiques, elleabhorre tout ce qui de loin pourrait ressembler à une avant-garde eten plus, elle réussit un trajectoire plus que centenaire. Fondée en 1829,elle avait rapidement trouvé son espace comme «grande revue de culturegénérale» s'adressant à une «élite intellectuelle», bourgeoise et bienpensante.Si en ses débuts elle côtoya les romantiques, après 1848 ellesuivit l'évolution de son public vers le conservatisme social et y demeura.Depuis le Second Empire et jusqu'à l'entre-deux-guerres, sesidées de fond furent le libéralisme et la grandeur de la France, avec unintermède fortement tenté de polémique catholique durant le passagede Ferdinand Brunetière à sa direction à l'aube du vingtième siècle.La Reçue des Deux Mondes dépasse le simple cas de la revue etatteint la dimension d'une institution littéraire et politique en réunissantpour cela les exigences de la permanence et de la reconnaissanceofficielle. De par sa longévité, sa diffusion mondiale croissante, sonpartimoine inébranlable d'abonnés fidèles qui transmettent la traditionde l'abonnement familial à la Revue de génération en génération, et enconséquence, sa situation économique florissante, mais aussi et par dessustout, de par la direction inspirée de René Doumic (1916-1937) etson équipe rédactionnelle, la Reçue des Deux Mondes devient la tribunedes grands hommes politiques et des littérateurs consacrés et parvientainsi à s'imposer comme «l'ambassadrice des lettres françaises». ; Anne Karakatsoulis, La Revue des Deux Mondes pendant l'entre-deuxguerresLa Revue des Deux Mondes nuance fortement l'image-type de la revuequi a attiré l'attention de la recherche historique récente. Elle n'est pasle produit d'un petit groupe d'intellectuels marginaux, elle ne connaîtpas de mésaventures économiques ou de vacillations idéologiques, elleabhorre tout ce qui de loin pourrait ressembler à une avant-garde eten plus, elle réussit un trajectoire plus que centenaire. Fondée en 1829,elle avait rapidement trouvé son espace comme «grande revue de culturegénérale» s'adressant à une «élite intellectuelle», bourgeoise et bienpensante.Si en ses débuts elle côtoya les romantiques, après 1848 ellesuivit l'évolution de son public vers le conservatisme social et y demeura.Depuis le Second Empire et jusqu'à l'entre-deux-guerres, sesidées de fond furent le libéralisme et la grandeur de la France, avec unintermède fortement tenté de polémique catholique durant le passagede Ferdinand Brunetière à sa direction à l'aube du vingtième siècle.La Reçue des Deux Mondes dépasse le simple cas de la revue etatteint la dimension d'une institution littéraire et politique en réunissantpour cela les exigences de la permanence et de la reconnaissanceofficielle. De par sa longévité, sa diffusion mondiale croissante, sonpartimoine inébranlable d'abonnés fidèles qui transmettent la traditionde l'abonnement familial à la Revue de génération en génération, et enconséquence, sa situation économique florissante, mais aussi et par dessustout, de par la direction inspirée de René Doumic (1916-1937) etson équipe rédactionnelle, la Reçue des Deux Mondes devient la tribunedes grands hommes politiques et des littérateurs consacrés et parvientainsi à s'imposer comme «l'ambassadrice des lettres françaises».
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«ΜΑΣ ΛΕΝΕ ΠΟΜΑΚΟΥΣ!» ΚΛΗΡΟΝΟΜΙΕΣ ΚΑΙ ΠΟΛΙΤΙΚΕΣ, ΚΑΤΑΣΚΕΥΕΣ ΚΑΙ ΒΙΩΜΑΤΑ ΣΕ ΜΕΙΟΝΟΤΙΚΕΣ, ΠΕΡΙΘΩΡΙΑΚΕΣ ΤΑΥΤΟΤΗΤΕΣ
Fotini Tsibiridou, «On nous appelle Pomah). Héritages et politiques, constructionset expériences des identités minoritaires et marginalesCe texte puise ses données et ses arguments d'une «ethnographie» quiest en voie de publication en France. La dernière traite des constructionssocioculturelles des identités dans la montagne du Rhodope de la Thracegrecque. Elle cherche à relever les manières avec lesquelles les identitésculturelles, sexuelles et sociales dont la plus récente, l'identité ethnique,sont vécues par les sujets. La montagne du Rhodope est habitée par despopulations musulmanes slavophones qui sont marginales par rapport à la majorité de la «minorité musulmane» de la Thrace grecque, à partirde 1923.Dans le texte présent, la problématique anthropologique (théorie,terrain, ethnographe) est d'abord exposée de manière raccourcie; par lasuite, ce texte est centré sur le passé de ces populations, ou, mieux, surle traitement du passé et de son héritage sur le présent.Dans ce cadre, ambiguïtés, ambivalences, états conflictuels et réticencessemblent définir des identités culturelles et sociales différentessous le poids des macro- et micro-politiques et des conditions sociohistoriquesprécises. Or, toutes ces sociétés montagnardes avaient unpoint au moins en commun: l'héritage du passé d'une identificationcommune hétérodéfinie par les groupes voisins, stigmatisée par des attributsnégatifs comme «différent» et «inférieur», «minoritaire» et «marginal», «infidèle» et «peu fiable».Ces discriminations en héritage sont littéralement «incorporées» dansles attitudes quotidiennes et rituelles des sujets sociaux, comme la recherchesur le terrain l'a constaté; leurs pratiques comprennent, entreautres, l'adoption du silence, l'hésitation de s'extrérioriser et de s'exposer, l'immobilisation devant la présence de tout pouvoir, la symbolisationdans la situation suspendue, le passage dans la marge de la modernité. ; Fotini Tsibiridou, «On nous appelle Pomah). Héritages et politiques, constructionset expériences des identités minoritaires et marginalesCe texte puise ses données et ses arguments d'une «ethnographie» quiest en voie de publication en France. La dernière traite des constructionssocioculturelles des identités dans la montagne du Rhodope de la Thracegrecque. Elle cherche à relever les manières avec lesquelles les identitésculturelles, sexuelles et sociales dont la plus récente, l'identité ethnique,sont vécues par les sujets. La montagne du Rhodope est habitée par despopulations musulmanes slavophones qui sont marginales par rapport à la majorité de la «minorité musulmane» de la Thrace grecque, à partirde 1923.Dans le texte présent, la problématique anthropologique (théorie,terrain, ethnographe) est d'abord exposée de manière raccourcie; par lasuite, ce texte est centré sur le passé de ces populations, ou, mieux, surle traitement du passé et de son héritage sur le présent.Dans ce cadre, ambiguïtés, ambivalences, états conflictuels et réticencessemblent définir des identités culturelles et sociales différentessous le poids des macro- et micro-politiques et des conditions sociohistoriquesprécises. Or, toutes ces sociétés montagnardes avaient unpoint au moins en commun: l'héritage du passé d'une identificationcommune hétérodéfinie par les groupes voisins, stigmatisée par des attributsnégatifs comme «différent» et «inférieur», «minoritaire» et «marginal», «infidèle» et «peu fiable».Ces discriminations en héritage sont littéralement «incorporées» dansles attitudes quotidiennes et rituelles des sujets sociaux, comme la recherchesur le terrain l'a constaté; leurs pratiques comprennent, entreautres, l'adoption du silence, l'hésitation de s'extrérioriser et de s'exposer, l'immobilisation devant la présence de tout pouvoir, la symbolisationdans la situation suspendue, le passage dans la marge de la modernité.
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ΕΝΑΣ ΕΛΛΗΝΑΣ ΣΤΟ ΠΑΡΙΣΙ ΕΠΙΔΟΚΙΜΑΖΕΙ ΤΗ 18Η ΜΠΡΥΜΑΙΡ ΤΟΥ ΛΟΥΔΟΒΙΚΟΥ ΒΟΝΑΠΑΡΤΗ
Δεν παρατίθεται περίληψη στα ελληνικά. ; Christos Loukos, Un Grec à Paris approuve le 18 Brumaire de Louis Bonaparte En premier lieu, on fait une introduction aux événements qui ont marqué une longue période, inaugurée par la révolution de février 1848 et l'avènement du Second Empire, qui aboutit finalement à la répression de l'insurrection de juin, à la présidence de Louis-Bonaparte, et, malgré les réactions de l'Assemblée, à la presque toute-puissance du nouveau président, jusque le coup d'état du 2 décembre 1851. Ensuite on examine comment Alexandre Mavrocordatos, ambassadeur de Grèce à Paris, a suivi et jugé, dès la fin de 1850, ces évènements, en tenant au courant le Gouvernement grec. On présente surtout ses analyses politiques et ses réactions concernant les débats du Président avec ses adversaires politiques, les idéologies et les motivations créées au sein de l'Assemblée, ainsi que les confrontations sociales. On montre que Mavrocordatos, face à l'éventualité d'un renversement social par les socialistes, justifie presque toujours les mesures de répression gouvernementale et approuve le renforcement des pouvoirs du Président. Enfin il défend le coup d'état et le présente comme nécessaire à la sauvegarde de la France et de l'Europe entière. Dans un effort d'intégrer la pensée de Mavrocordatos dans le contexte grec, on présente surtout les réactions principales de la presse d'Athènes et d'Hermoupolis concernant le coup d'état. On soutient que Mavrocordatos, bien plus que ses compatriotes, était tout à fait persuadé que le véritable péril de l'agitation de 1848 n'était pas le changement du caractère du régime politique (constitutionnel ou pas) mais la mise en doute de la hiérarchie sociale qui menaçât la prépondérance de la haute bourgeoisie.
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