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From the « Paria » to the « Emigré » : a typology of post-revolutionary wanderers ; Du Paria à l'Émigré : une typologie des vagabonds post-révolutionnaires
The « great detention » analysed by Michel Foucault shows the fear societies have of wanderers and tramps. During the wholeclassical period, political and religious elites try to lock up people who don't have neither home nor work, thinking that they are a danger to society's order. Arts and literature represent this threat, reinforcing the negativity of wandering and mobility in minds. However, there is a time in French history leading to question this doxa. A political revolution turns these representations round. The French Revolution changes the camp of suspicion towards wandering. Starting from 1789, old elites, ironically, find themselves out in the streets with nothing. These people, the Émigrés, are the ones creating literature during the revolutionary period. This phenomenonaffects writing at this time, and arises ethical and aesthetic questions. The texts written in exile trying to answer these questions create a new sensibility which is going to influence the minds of the 19th century. ; The « great detention » analysed by Michel Foucault shows the fear societies have of wanderers and tramps. During the wholeclassical period, political and religious elites try to lock up people who don't have neither home nor work, thinking that they are a danger to society's order. Arts and literature represent this threat, reinforcing the negativity of wandering and mobility in minds. However, there is a time in French history leading to question this doxa. A political revolution turns these representations round. The French Revolution changes the camp of suspicion towards wandering. Starting from 1789, old elites, ironically, find themselves out in the streets with nothing. These people, the Émigrés, are the ones creating literature during the revolutionary period. This phenomenonaffects writing at this time, and arises ethical and aesthetic questions. The texts written in exile trying to answer these questions create a new sensibility which is going to influence the minds of the 19th century.
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Introduction
International audience ; De Lesbos à Calais, une myriade de lieux de mise à l'écart émaille les parcours des migrants. Ces camps se forment partout où la circulation des migrants est empêchée, aux portes d'entrées vers l'Europe comme aux frontières nationales. Ils apparaissent aussi dans les lieux de mise en attente des migrants : attente de la reconnaissance d'un statut administratif stable, d'un logement, d'une prise en charge. Enfin, les camps ont de longue date été les lieux où s'articulent les logiques d'enfermement, de contrôle et de tri des migrants. Logiques toujours à l'œuvre au sein des hotspots, réponse de l'Union Européenne à la « crise des migrants ».Ces camps sont différents dans leurs morphologies (camps ouverts, camps fermés), par leurs fonctionnements (autogestion des migrants, gestion humanitaire, enfermement sur le modèle carcéral, etc.), de par les acteurs qui les investissent. Penser ensemble ces bidonvilles des bordures urbaines, les campements en villes, les centres de rétention et hotspots, fait néanmoins apparaitre le continuum auquel ils participent, celui d'une mise à l'écart des migrants, d'un traitement par le temporaire. Cet encampement transforme les frontières en des espaces de mise en attente où s'organise la vie des migrants. Ces espaces de relégation sont aussi des lieux d'où émergent des prises de conscience collective, des modes d'agir et de revendications politiques de la part des migrants. Ils sont également les lieux où se cristallisent des formes de solidarités citoyennes et riveraines qui débordent la seule hospitalité publique instaurée institutionnellement. Par leurs seules présences ces camps transforment les espaces urbains, des murs s'érigent pour barrer le passage, des barrières se dressent pour empêcher des installations de migrants. En cela, le retour des camps en Europe, censé répondre à la « crise des migrants », révèle la réalité d'une crise politique et d'une crise de l'hospitalité qui fait du provisoire et de la mise à l'écart les seules manières de penser la gestion des migrations contemporaines.
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International audience ; De Lesbos à Calais, une myriade de lieux de mise à l'écart émaille les parcours des migrants. Ces camps se forment partout où la circulation des migrants est empêchée, aux portes d'entrées vers l'Europe comme aux frontières nationales. Ils apparaissent aussi dans les lieux de mise en attente des migrants : attente de la reconnaissance d'un statut administratif stable, d'un logement, d'une prise en charge. Enfin, les camps ont de longue date été les lieux où s'articulent les logiques d'enfermement, de contrôle et de tri des migrants. Logiques toujours à l'œuvre au sein des hotspots, réponse de l'Union Européenne à la « crise des migrants ».Ces camps sont différents dans leurs morphologies (camps ouverts, camps fermés), par leurs fonctionnements (autogestion des migrants, gestion humanitaire, enfermement sur le modèle carcéral, etc.), de par les acteurs qui les investissent. Penser ensemble ces bidonvilles des bordures urbaines, les campements en villes, les centres de rétention et hotspots, fait néanmoins apparaitre le continuum auquel ils participent, celui d'une mise à l'écart des migrants, d'un traitement par le temporaire. Cet encampement transforme les frontières en des espaces de mise en attente où s'organise la vie des migrants. Ces espaces de relégation sont aussi des lieux d'où émergent des prises de conscience collective, des modes d'agir et de revendications politiques de la part des migrants. Ils sont également les lieux où se cristallisent des formes de solidarités citoyennes et riveraines qui débordent la seule hospitalité publique instaurée institutionnellement. Par leurs seules présences ces camps transforment les espaces urbains, des murs s'érigent pour barrer le passage, des barrières se dressent pour empêcher des installations de migrants. En cela, le retour des camps en Europe, censé répondre à la « crise des migrants », révèle la réalité d'une crise politique et d'une crise de l'hospitalité qui fait du provisoire et de la mise à l'écart les seules manières de penser la gestion des migrations contemporaines.
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International audience ; De Lesbos à Calais, une myriade de lieux de mise à l'écart émaille les parcours des migrants. Ces camps se forment partout où la circulation des migrants est empêchée, aux portes d'entrées vers l'Europe comme aux frontières nationales. Ils apparaissent aussi dans les lieux de mise en attente des migrants : attente de la reconnaissance d'un statut administratif stable, d'un logement, d'une prise en charge. Enfin, les camps ont de longue date été les lieux où s'articulent les logiques d'enfermement, de contrôle et de tri des migrants. Logiques toujours à l'œuvre au sein des hotspots, réponse de l'Union Européenne à la « crise des migrants ».Ces camps sont différents dans leurs morphologies (camps ouverts, camps fermés), par leurs fonctionnements (autogestion des migrants, gestion humanitaire, enfermement sur le modèle carcéral, etc.), de par les acteurs qui les investissent. Penser ensemble ces bidonvilles des bordures urbaines, les campements en villes, les centres de rétention et hotspots, fait néanmoins apparaitre le continuum auquel ils participent, celui d'une mise à l'écart des migrants, d'un traitement par le temporaire. Cet encampement transforme les frontières en des espaces de mise en attente où s'organise la vie des migrants. Ces espaces de relégation sont aussi des lieux d'où émergent des prises de conscience collective, des modes d'agir et de revendications politiques de la part des migrants. Ils sont également les lieux où se cristallisent des formes de solidarités citoyennes et riveraines qui débordent la seule hospitalité publique instaurée institutionnellement. Par leurs seules présences ces camps transforment les espaces urbains, des murs s'érigent pour barrer le passage, des barrières se dressent pour empêcher des installations de migrants. En cela, le retour des camps en Europe, censé répondre à la « crise des migrants », révèle la réalité d'une crise politique et d'une crise de l'hospitalité qui fait du provisoire et de la mise à l'écart les seules manières de penser la gestion des migrations contemporaines.
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International audience ; De Lesbos à Calais, une myriade de lieux de mise à l'écart émaille les parcours des migrants. Ces camps se forment partout où la circulation des migrants est empêchée, aux portes d'entrées vers l'Europe comme aux frontières nationales. Ils apparaissent aussi dans les lieux de mise en attente des migrants : attente de la reconnaissance d'un statut administratif stable, d'un logement, d'une prise en charge. Enfin, les camps ont de longue date été les lieux où s'articulent les logiques d'enfermement, de contrôle et de tri des migrants. Logiques toujours à l'œuvre au sein des hotspots, réponse de l'Union Européenne à la « crise des migrants ».Ces camps sont différents dans leurs morphologies (camps ouverts, camps fermés), par leurs fonctionnements (autogestion des migrants, gestion humanitaire, enfermement sur le modèle carcéral, etc.), de par les acteurs qui les investissent. Penser ensemble ces bidonvilles des bordures urbaines, les campements en villes, les centres de rétention et hotspots, fait néanmoins apparaitre le continuum auquel ils participent, celui d'une mise à l'écart des migrants, d'un traitement par le temporaire. Cet encampement transforme les frontières en des espaces de mise en attente où s'organise la vie des migrants. Ces espaces de relégation sont aussi des lieux d'où émergent des prises de conscience collective, des modes d'agir et de revendications politiques de la part des migrants. Ils sont également les lieux où se cristallisent des formes de solidarités citoyennes et riveraines qui débordent la seule hospitalité publique instaurée institutionnellement. Par leurs seules présences ces camps transforment les espaces urbains, des murs s'érigent pour barrer le passage, des barrières se dressent pour empêcher des installations de migrants. En cela, le retour des camps en Europe, censé répondre à la « crise des migrants », révèle la réalité d'une crise politique et d'une crise de l'hospitalité qui fait du provisoire et de la mise à l'écart les seules manières de penser ...
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Les Italiens antifascistes dans les camps. L'exemple de Flossenbürg
Cet article prend en considération un corpus constitué de quinze témoignages d'opposants politiques italiens déportés en 1944 au camp de concentration de Flossenbürg. Publiés entre 1946 et 2006, ces récits sont des chroniques d'emprisonnement et des récits autobiographiques à la fois. Malgré d'importantes différences pour les choix stylistiques et l'attitude du témoin-conteur, ils présentent des thématiques communes. L'identité d'italiens antifascistes dans le camp est celle que nous avons choisie d'illustrer ici. Considérés comme des traîtres par les Kapos allemands après l'armistice de septembre 1943 et appelés Fascistes et Mussolini par les autres prisonniers politiques, ces hommes et ces femmes se retrouvent entre deux feux. Lutter pour survivre ne suffit pas : il leur faut encore défendre leur identité et résister contre le racisme, le mépris, les préjugés. ; This paper explores fifteen testimonies by Italian opposition politicians deported in 1944 to the Flossenbürg concentration camp. Published between 1946 and 2006, these texts are both, detention chronicles and autobiographical accounts. Although different in regard to stylistic choices and the narrator's attitude, they have several themes in common. One of those concerns the identity of Italian antifascists, which will be dealt with in this article. Considered as traitors by the German Kapos after the armistice of September 1943 and insulted as Fascists and Mussolini by the other political detainees, these men and women were caught in the middle. Beyond their struggle for survival, they had to defend their identity and resist against racism, suspicion, and prejudice.
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Les Italiens antifascistes dans les camps. L'exemple de Flossenbürg
Cet article prend en considération un corpus constitué de quinze témoignages d'opposants politiques italiens déportés en 1944 au camp de concentration de Flossenbürg. Publiés entre 1946 et 2006, ces récits sont des chroniques d'emprisonnement et des récits autobiographiques à la fois. Malgré d'importantes différences pour les choix stylistiques et l'attitude du témoin-conteur, ils présentent des thématiques communes. L'identité d'italiens antifascistes dans le camp est celle que nous avons choisie d'illustrer ici. Considérés comme des traîtres par les Kapos allemands après l'armistice de septembre 1943 et appelés Fascistes et Mussolini par les autres prisonniers politiques, ces hommes et ces femmes se retrouvent entre deux feux. Lutter pour survivre ne suffit pas : il leur faut encore défendre leur identité et résister contre le racisme, le mépris, les préjugés. ; This paper explores fifteen testimonies by Italian opposition politicians deported in 1944 to the Flossenbürg concentration camp. Published between 1946 and 2006, these texts are both, detention chronicles and autobiographical accounts. Although different in regard to stylistic choices and the narrator's attitude, they have several themes in common. One of those concerns the identity of Italian antifascists, which will be dealt with in this article. Considered as traitors by the German Kapos after the armistice of September 1943 and insulted as Fascists and Mussolini by the other political detainees, these men and women were caught in the middle. Beyond their struggle for survival, they had to defend their identity and resist against racism, suspicion, and prejudice.
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Les Italiens antifascistes dans les camps. L'exemple de Flossenbürg
Cet article prend en considération un corpus constitué de quinze témoignages d'opposants politiques italiens déportés en 1944 au camp de concentration de Flossenbürg. Publiés entre 1946 et 2006, ces récits sont des chroniques d'emprisonnement et des récits autobiographiques à la fois. Malgré d'importantes différences pour les choix stylistiques et l'attitude du témoin-conteur, ils présentent des thématiques communes. L'identité d'italiens antifascistes dans le camp est celle que nous avons choisie d'illustrer ici. Considérés comme des traîtres par les Kapos allemands après l'armistice de septembre 1943 et appelés Fascistes et Mussolini par les autres prisonniers politiques, ces hommes et ces femmes se retrouvent entre deux feux. Lutter pour survivre ne suffit pas : il leur faut encore défendre leur identité et résister contre le racisme, le mépris, les préjugés. ; This paper explores fifteen testimonies by Italian opposition politicians deported in 1944 to the Flossenbürg concentration camp. Published between 1946 and 2006, these texts are both, detention chronicles and autobiographical accounts. Although different in regard to stylistic choices and the narrator's attitude, they have several themes in common. One of those concerns the identity of Italian antifascists, which will be dealt with in this article. Considered as traitors by the German Kapos after the armistice of September 1943 and insulted as Fascists and Mussolini by the other political detainees, these men and women were caught in the middle. Beyond their struggle for survival, they had to defend their identity and resist against racism, suspicion, and prejudice.
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Du Paria à l'Émigré : une typologie des vagabonds post-révolutionnaires ; From the « Paria » to the « Emigré » : a typology of post-revolutionary wanderers
The «great detention» analysed by Michel Foucault shows the fear societies have of wanderers and tramps. During the whole classical period, political and religious elites try to lock up people who don't have neither home nor work, thinking that they are a danger to society's order. Arts and literature represent this threat, reinforcing the negativity of wandering and mobility in minds. However, there is a time in French history leading to question this doxa. A political revolution turns these representations round. The French Revolution changes the camp of suspicion towards wandering. Starting from 1789, old elites, ironically, find themselves out in the streets with nothing. These people, the Émigrés, are the ones creating literature during the revolutionary period. This phenomenon affects writing at this time, and arises ethical and aesthetic questions. The texts written in exile trying to answer these questions create a new sensibility which is going to influence the minds of the 19th century.
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Dans le trou noir de Guantanamo
In: Le monde diplomatique, Band 51, Heft 598, S. 1 : il(s)
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
'The internment in France during the Algerian War of Independence. Vadenay, Saint-Maurice l'Ardoise, Thol, le Larzac', Materials for the history of our time, No 92, October — December 2008. http://www.cairn.info/revue-materiaux-pour-l-histoire-de-notre-temps-2008-4.htm ; « L'internement en France pe...
The existence of internment camps in France and Algeria during the war of independence is linked to the particular nature of the struggle led by Algerian nationalists, who act outside the traditional ground of the military clash. In Algeria, terrorist maquis and cells were supported by logistical networks for fundraising, refuelling and propaganda. In France, attacks, fundraising and channelling to the National Liberation Front (FLN) also required the organisation of clandestine logistical structures. The response of the French law enforcement authorities — the army, police or gendarmerie — was therefore very much due to the dismantling of established networks, based on the arrest of mere 'suspects', their questioning, their files and their detention. The latter could be judicial, in prison, after a warrant has been signed by an investigating judge or conviction by a court, or administrative, in a camp, following a decision by the Governor General in Algeria and the Ministry of the Interior in France. The use of internment is therefore part of the police force of the war. It appeared to be one of the means of neutralising those enemies, namely the Algerian nationalists — those of FLN as its competitor, the MNA (Algerian National Movement) — and their supporters. ; International audience ; The existence of internment camps in France and Algeria during the war of independence is linked to the particular nature of the struggle led by Algerian nationalists, who act outside the traditional ground of the military clash. In Algeria, terrorist maquis and cells were supported by logistical networks for fundraising, refuelling and propaganda. In France, attacks, fundraising and channelling to the National Liberation Front (FLN) also required the organisation of clandestine logistical structures. The response of the French law enforcement authorities — the army, police or gendarmerie — was therefore very much due to the dismantling of established networks, based on the arrest of mere 'suspects', their questioning, their ...
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