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The Modern French Political History has been significantly transformed over the last twenty years. Apart from the pluralism of disciplinary approaches -law, political science, history- Pierre Rosanvallon's seminal work represents a landmark for the specialists of the political period inaugurated by the French Revolution. After presenting this historiography, we take a precise example in order to show the interest of these new approaches. Even though the history of the Conseil économique et social has been relatively neglected by scholars, it remains the third French constitutional assembly of the twentieth century. It held a specific position within the institutional framework in that it was not elected by universal suffrage but was considered by its members to be one of the rare "institutional representations of civil society". The successive attempts to create the Conseil économique et social during three different republics -in 1925, 1946 and 1958- offer an opportunity to connect the theoretical debates on the competing forms of democracy and the specific institutional experiences. By focusing on the composition, responsibilities and functioning of the different councils as well as on the debates which consistently accompanied their establishment, a series of questions emerge about elections, notions of representation, and sovereignty in modern political regimes. Inspired by Pierre Rosanvallon's political historical perspective, this study offers a new approach on the institutions, "corporate" tendencies, and interest groups of the French republican model.

National audience ; Qu'est-ce-que l'eau ? Dans cet ouvrage, Jamie Linton nous livre une réponse nuancée et novatrice à cette question prétendument commune. À la manière d'autres géographes politiques, s'inspirant de la sociologie des sciences et de la political ecology, il livre une autre histoire d'un élément que nous pensions bien connaître. Le sujet est ici l'« eau moderne », que l'auteur définit comme l'identité contemporaine de l'eau. Il retrace le processus d'abstraction qui expliquerait la transformation d'une eau autrefois hétérogène et complexe par une eau unidimensionnelle, quantitative, monétaire, puis rare. L'auteur livre un travail d'analyse ambitieux, scrutant les traits de l'« eau moderne » à travers la littérature, les sciences, mais également l'histoire environnementale et politique des États modernes occidentaux.

National audience ; Qu'est-ce-que l'eau ? Dans cet ouvrage, Jamie Linton nous livre une réponse nuancée et novatrice à cette question prétendument commune. À la manière d'autres géographes politiques, s'inspirant de la sociologie des sciences et de la political ecology, il livre une autre histoire d'un élément que nous pensions bien connaître. Le sujet est ici l'« eau moderne », que l'auteur définit comme l'identité contemporaine de l'eau. Il retrace le processus d'abstraction qui expliquerait la transformation d'une eau autrefois hétérogène et complexe par une eau unidimensionnelle, quantitative, monétaire, puis rare. L'auteur livre un travail d'analyse ambitieux, scrutant les traits de l'« eau moderne » à travers la littérature, les sciences, mais également l'histoire environnementale et politique des États modernes occidentaux.

National audience ; Qu'est-ce-que l'eau ? Dans cet ouvrage, Jamie Linton nous livre une réponse nuancée et novatrice à cette question prétendument commune. À la manière d'autres géographes politiques, s'inspirant de la sociologie des sciences et de la political ecology, il livre une autre histoire d'un élément que nous pensions bien connaître. Le sujet est ici l'« eau moderne », que l'auteur définit comme l'identité contemporaine de l'eau. Il retrace le processus d'abstraction qui expliquerait la transformation d'une eau autrefois hétérogène et complexe par une eau unidimensionnelle, quantitative, monétaire, puis rare. L'auteur livre un travail d'analyse ambitieux, scrutant les traits de l'« eau moderne » à travers la littérature, les sciences, mais également l'histoire environnementale et politique des États modernes occidentaux.

How important has the sea been in the development of human history? Very important indeed is the conclusion of this ground-breaking four volume work. The books bring together the world's leading maritime historians, who address the question of what difference the sea has made in relation to around 250 situations ranging from the earliest times to the present. They consider, across the entire world, subjects related to human migration, trade, economic development, warfare, the building of political units including states and empires, the dissemination of ideas, culture and religion, and much more, showing how the sea was crucial to all these aspects of human development. The Sea in History - The Modern World covers the nineteenth and twentieth centuries, when the global reach of major powers frequently brought them into conflict with each other, including conflict at sea. The many majors wars at sea of the period are discussed, as are the planning and strategic thinkingof the major powers in cases both where war followed and where it did not, and in addition the role and thinking of less important powers such as Portugal and Denmark are analysed. The book considershow in this first great age of 'globalisation' seaborne trade helped many countries to prosperity by participation in the global economy, a process halted by the First World War and not resumed untilthe 1950s. The book also examines maritime resources including fishing and whaling; ships, shipbuilding, ports and navigation; and the logistics of supporting long distance maritime activity. One very interesting chapter on late imperial China shows how China's then failure to take maritime issues seriously was a major factor in the empire's collapse. 58 of the contributions are in English; 6 are in French. N. A. M. RODGER is a Senior Research Fellow at All Souls College, Oxford CHRISTIAN BUCHET is Professor of Maritime History, Catholic University of Paris, Scientific Director of Océanides and a member of l'Académie de marine

En annexe, édition d'une circulaire nobiliaire de 1478 appelant à l'organisation d'un tournoi à Wurtzbourg en 1479 ; International audience ; La Haute-Allemagne (Franconie, Souabe, Bavière, Rhin supérieur) a connu au XVe siècle une remarquable flambée de grands tournois aristocratiques, culminant par la série des Grands tournois ('Hauptturniere') entre 1479 et 1487. Sachant que cette région est par ailleurs celle qui a vu s'épanouir au XVIe siècle la « Chevalerie d'Empire », il est tentant d'examiner dans quelle mesure cette pratique du tournoi a pu constituer une sorte d'« école » pour la formation collective des aristocrates. L'examen détaillé des divers textes produits par l'aristocratie dans la phase des Grands tournois (et dont un texte capital, datant de 1478 mais jusqu'alors négligé à cause d'une erreur de datation, est édité et traduit en annexe) permet d'observer qu'on cherche à faire du tournoi, dans cette région à la fin du Moyen Âge, un mode d'éducation d'ensemble de la société politique : éducation de la noblesse au premier chef, à la fois en définissant un code de valeurs et en exprimant un idéal d'unité interne de cette catégorie qui devrait se traduire par l'unicité de son comportement politique ; éducation des princes locaux, dont la volonté de se placer au-dessus de la noblesse se voit opposer une activité dans laquelle ils sont certes en haut, mais dans la noblesse, activité qu'ils ne peuvent bouder parce qu'elle est dans la pratique un lieu de mise en place de réseaux d'alliances politiques ; éducation enfin des couches urbaines, exclues de la participation aux tournois et devant lesquelles les participants réaffirment la dextérité guerrière et le « monopole de la violence légitime », fût-elle ritualisée, de la noblesse. Le tournoi apparaît ainsi comme tout autre chose qu'une projection de la noblesse dans un monde idéalisé sans princes ni villes : il s'agit bien plutôt d'un véritable discours politique par lequel la petite noblesse qui le promeut tente d'inculquer sa conception des relations ...

En annexe, édition d'une circulaire nobiliaire de 1478 appelant à l'organisation d'un tournoi à Wurtzbourg en 1479 ; International audience ; La Haute-Allemagne (Franconie, Souabe, Bavière, Rhin supérieur) a connu au XVe siècle une remarquable flambée de grands tournois aristocratiques, culminant par la série des Grands tournois ('Hauptturniere') entre 1479 et 1487. Sachant que cette région est par ailleurs celle qui a vu s'épanouir au XVIe siècle la « Chevalerie d'Empire », il est tentant d'examiner dans quelle mesure cette pratique du tournoi a pu constituer une sorte d'« école » pour la formation collective des aristocrates. L'examen détaillé des divers textes produits par l'aristocratie dans la phase des Grands tournois (et dont un texte capital, datant de 1478 mais jusqu'alors négligé à cause d'une erreur de datation, est édité et traduit en annexe) permet d'observer qu'on cherche à faire du tournoi, dans cette région à la fin du Moyen Âge, un mode d'éducation d'ensemble de la société politique : éducation de la noblesse au premier chef, à la fois en définissant un code de valeurs et en exprimant un idéal d'unité interne de cette catégorie qui devrait se traduire par l'unicité de son comportement politique ; éducation des princes locaux, dont la volonté de se placer au-dessus de la noblesse se voit opposer une activité dans laquelle ils sont certes en haut, mais dans la noblesse, activité qu'ils ne peuvent bouder parce qu'elle est dans la pratique un lieu de mise en place de réseaux d'alliances politiques ; éducation enfin des couches urbaines, exclues de la participation aux tournois et devant lesquelles les participants réaffirment la dextérité guerrière et le « monopole de la violence légitime », fût-elle ritualisée, de la noblesse. Le tournoi apparaît ainsi comme tout autre chose qu'une projection de la noblesse dans un monde idéalisé sans princes ni villes : il s'agit bien plutôt d'un véritable discours politique par lequel la petite noblesse qui le promeut tente d'inculquer sa conception des relations entre elle, les princes et les citadins.

Partie 1. Le nouvel âge des citoyens --Partie 2. L'âge de la confiance -- Partie 3. L'âge de la transparence -- Partie 4. Conduire le changement autrement