Thèse présentée sous la forme d'une "thèse article" ; Context: Infections are known complications of gunshot wounds, and participate in their morbi-mortality. Wars in Iraq and Afghanistan mainly provided epidemiologic military studies, but there are fewer of civilian studies on this subject.Methods: We performed a retrospective study of civilian patients admitted for gunshot injuries in three public university hospitals and in one military hospital in Marseille, France. We wanted to describe, the management of the civilian's ballistic wounds in a major city in France, study the rate and types of infections complicating them, and evaluate potential factors associated with infection.Results: From 1995 to 2017, 265 civilian cases of gunshot wounds were admitted in our centers. 27% of cases developed infection with half being osteomyelitis, and 30% cases relapsed. The most frequent bacteria were Staphylococcus aureus, Enterobacter cloacae, Pseudomonas aeruginosa or Escherichia coli. In the univariate analysis, injury by accident, by birdshots or buckshot, arm or ankle location, extensive damage, Gustilo IIB or IIIC fractures and early closure of the wound were associated with risk of infection.Conclusion: One quarter of civilian gunshot injuries developed infection in our study. The wounds associated with risk factor of infection should, in addition to careful and experimented surgical care, have an early probabilistic antibiotherapy active against the most frequent bacteria found. ; Contexte : les infections sont les complications connues des plaies par arme à feu, et participent à la morbi-mortalité de celui-ci. Les guerres d'Irak et d'Afghanistan ont été pourvoyeuses de nombreuses études épidémiologiques militaires, mais les études civiles menées sur ce sujet sont plus rares.Méthodes : nous avons étudié les patients civils ayant été admis pour plaie par arme à feu dans les hôpitaux de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille et de l'Hôpital d'Instruction des Armées Laveran. Nos objectifs principaux étaient de décrire rétrospectivement la prise en charge des plaies par arme à feu civiles, à Marseille, France, et d'étudier les différents types d'infection les compliquant. Notre objectif secondaire était d'en dégager des facteurs de risque d'infection.Résultats : de 1995 à 2017, 265 patients civils atteints de plaie balistique ont été pris en charge par nos structures. 27% d'entre eux ont présenté une infection dont la moitié étaient des ostéomyélites, avec un taux de récidive de 30%. Les bactéries les plus fréquemment retrouvées étaient Staphylococcus aureus, Enterobacter cloacae, Pseudomonas aeruginosa ou Escherichia coli. En analyse univariée, la plaie reçue par accident, les projectiles de type plombs ou chevrotine, l'atteinte du bras ou de la cheville, l'importance du délabrement, les fractures Gustilo IIIB et IIIC, et la fermeture précoce de la plaie étaient des facteurs de risque d'infection.Conclusion : un quart des plaie balistiques civiles étudiées ont développé une infection. Les plaies présentant les facteurs de risque d'infection devraient, en addition à une prise en charge chirurgicale initiale soigneuse, bénéficier d'une antibiothérapie probabiliste d'emblée, active contre les bactéries que nous avons les plus fréquemment retrouvées.
Thèse présentée sous la forme d'une "thèse article" ; Context: Infections are known complications of gunshot wounds, and participate in their morbi-mortality. Wars in Iraq and Afghanistan mainly provided epidemiologic military studies, but there are fewer of civilian studies on this subject.Methods: We performed a retrospective study of civilian patients admitted for gunshot injuries in three public university hospitals and in one military hospital in Marseille, France. We wanted to describe, the management of the civilian's ballistic wounds in a major city in France, study the rate and types of infections complicating them, and evaluate potential factors associated with infection.Results: From 1995 to 2017, 265 civilian cases of gunshot wounds were admitted in our centers. 27% of cases developed infection with half being osteomyelitis, and 30% cases relapsed. The most frequent bacteria were Staphylococcus aureus, Enterobacter cloacae, Pseudomonas aeruginosa or Escherichia coli. In the univariate analysis, injury by accident, by birdshots or buckshot, arm or ankle location, extensive damage, Gustilo IIB or IIIC fractures and early closure of the wound were associated with risk of infection.Conclusion: One quarter of civilian gunshot injuries developed infection in our study. The wounds associated with risk factor of infection should, in addition to careful and experimented surgical care, have an early probabilistic antibiotherapy active against the most frequent bacteria found. ; Contexte : les infections sont les complications connues des plaies par arme à feu, et participent à la morbi-mortalité de celui-ci. Les guerres d'Irak et d'Afghanistan ont été pourvoyeuses de nombreuses études épidémiologiques militaires, mais les études civiles menées sur ce sujet sont plus rares.Méthodes : nous avons étudié les patients civils ayant été admis pour plaie par arme à feu dans les hôpitaux de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille et de l'Hôpital d'Instruction des Armées Laveran. Nos objectifs principaux étaient de décrire rétrospectivement la prise en charge des plaies par arme à feu civiles, à Marseille, France, et d'étudier les différents types d'infection les compliquant. Notre objectif secondaire était d'en dégager des facteurs de risque d'infection.Résultats : de 1995 à 2017, 265 patients civils atteints de plaie balistique ont été pris en charge par nos structures. 27% d'entre eux ont présenté une infection dont la moitié étaient des ostéomyélites, avec un taux de récidive de 30%. Les bactéries les plus fréquemment retrouvées étaient Staphylococcus aureus, Enterobacter cloacae, Pseudomonas aeruginosa ou Escherichia coli. En analyse univariée, la plaie reçue par accident, les projectiles de type plombs ou chevrotine, l'atteinte du bras ou de la cheville, l'importance du délabrement, les fractures Gustilo IIIB et IIIC, et la fermeture précoce de la plaie étaient des facteurs de risque d'infection.Conclusion : un quart des plaie balistiques civiles étudiées ont développé une infection. Les plaies présentant les facteurs de risque d'infection devraient, en addition à une prise en charge chirurgicale initiale soigneuse, bénéficier d'une antibiothérapie probabiliste d'emblée, active contre les bactéries que nous avons les plus fréquemment retrouvées.
Splenectomy is the surgical removal of the spleen and it can lead to complications. Splenectomy is indicated in the case of trauma to the spleen, during tumor reduction surgery or even during another abdominal surgery with secondary lesion. These indications are called surgical. Splenectomy is indicated in haematological diseases, immunological diseases or even in cystic diseases. These indications are said to be medical. Less frequently splenectomy is performed for diagnostic purposes as part of an unsuccessful prior etiological investigation. In order to explore the pathologies which led to perform a diagnostic splenectomy, we studied on two hospital centers, the medical files of 142 patients who underwent a splenectomy for all reasons over a 10 years period. We identified 20 diagnostic splenectomies. Diagnostic splenectomy was mainly performed to explore unexplained splenomegaly for 13 patients and fever of unknown origin since at least 3 weeks for 10 patients. The others patients had the surgery for different causes ( cytopenias, abdominal symptoms , malignant hemopathies relapse suspicion). Splenectomy contributed to the diagnosis in 17 out of 20 cases with a majority of lymphoid hematological malignancies (n=13). The main pathology found is the diffuse large B-cell lymphoma (n=7). Our study made it possible to identify and characterize the patients for whom a diagnostic splenectomy was performed. We have described the etiological surveys in order to specify the pre-operative investigations carried out during the diagnostic process. This highlighted the importance of the PET scanner. ; La splénectomie consiste en l'ablation de la rate. Il s'agit d'une chirurgie à risque de complications. La splénectomie est indiquée en cas de traumatisme de la rate, lors de chirurgie de réduction tumorale ou encore en cas de lésion secondaire à une chirurgie abdominale majeure. Ces indications sont dites chirurgicales. La splénectomie est indiquée dans des maladies hématologiques, immunologiques ou encore dans des pathologies kystiques. Ces indications sont dites médicales. Plus rarement la splénectomie est réalisée à visée diagnostique dans le cadre d'une enquête étiologique préalable infructueuse. Afin d'explorer les pathologies ayant conduit à la réalisation d'une splénectomie diagnostique, nous avons étudié sur deux centres hospitaliers, les dossiers de 142 patients ayant été opérés d'une splénectomie tous motifs confondus sur une période de 10 ans. Nous avons recensé un total de 20 splénectomies réalisées à visée étiologique. Celles-ci ont principalement été réalisées pour explorer des splénomégalies inexpliquées et des fièvres d'origine indéterminée. La splénectomie a contribué au diagnostic dans 17 cas sur 20 avec en majorité des hémopathies lymphoïdes (n=13). La pathologie la plus fréquemment retrouvée est le lymphome B diffus à grandes cellules (n=7). Notre étude a permis d'identifier et de caractériser les patients pour lesquels une splénectomie à visée diagnostique a été effectuée. Nous avons détaillé les enquêtes étiologiques pré-splénectomie pour préciser les examens complémentaires effectués au cours de la démarche diagnostique et leur intérêt. Cette étude souligne la place prépondérante du TEP scanner et l'importance d'une enquête étiologique exhaustive.
Splenectomy is the surgical removal of the spleen and it can lead to complications. Splenectomy is indicated in the case of trauma to the spleen, during tumor reduction surgery or even during another abdominal surgery with secondary lesion. These indications are called surgical. Splenectomy is indicated in haematological diseases, immunological diseases or even in cystic diseases. These indications are said to be medical. Less frequently splenectomy is performed for diagnostic purposes as part of an unsuccessful prior etiological investigation. In order to explore the pathologies which led to perform a diagnostic splenectomy, we studied on two hospital centers, the medical files of 142 patients who underwent a splenectomy for all reasons over a 10 years period. We identified 20 diagnostic splenectomies. Diagnostic splenectomy was mainly performed to explore unexplained splenomegaly for 13 patients and fever of unknown origin since at least 3 weeks for 10 patients. The others patients had the surgery for different causes ( cytopenias, abdominal symptoms , malignant hemopathies relapse suspicion). Splenectomy contributed to the diagnosis in 17 out of 20 cases with a majority of lymphoid hematological malignancies (n=13). The main pathology found is the diffuse large B-cell lymphoma (n=7). Our study made it possible to identify and characterize the patients for whom a diagnostic splenectomy was performed. We have described the etiological surveys in order to specify the pre-operative investigations carried out during the diagnostic process. This highlighted the importance of the PET scanner. ; La splénectomie consiste en l'ablation de la rate. Il s'agit d'une chirurgie à risque de complications. La splénectomie est indiquée en cas de traumatisme de la rate, lors de chirurgie de réduction tumorale ou encore en cas de lésion secondaire à une chirurgie abdominale majeure. Ces indications sont dites chirurgicales. La splénectomie est indiquée dans des maladies hématologiques, immunologiques ou encore dans des pathologies kystiques. Ces indications sont dites médicales. Plus rarement la splénectomie est réalisée à visée diagnostique dans le cadre d'une enquête étiologique préalable infructueuse. Afin d'explorer les pathologies ayant conduit à la réalisation d'une splénectomie diagnostique, nous avons étudié sur deux centres hospitaliers, les dossiers de 142 patients ayant été opérés d'une splénectomie tous motifs confondus sur une période de 10 ans. Nous avons recensé un total de 20 splénectomies réalisées à visée étiologique. Celles-ci ont principalement été réalisées pour explorer des splénomégalies inexpliquées et des fièvres d'origine indéterminée. La splénectomie a contribué au diagnostic dans 17 cas sur 20 avec en majorité des hémopathies lymphoïdes (n=13). La pathologie la plus fréquemment retrouvée est le lymphome B diffus à grandes cellules (n=7). Notre étude a permis d'identifier et de caractériser les patients pour lesquels une splénectomie à visée diagnostique a été effectuée. Nous avons détaillé les enquêtes étiologiques pré-splénectomie pour préciser les examens complémentaires effectués au cours de la démarche diagnostique et leur intérêt. Cette étude souligne la place prépondérante du TEP scanner et l'importance d'une enquête étiologique exhaustive.
Evaluation of the aid of an emergency mobile unit to transfer monitorized patients to a University hospital, in the political context of regional care network offering highly qualified but restricted tertiary area centres, and an open prospective study conducted over the 5 first months in 2006. The call regulation was assessed by the emergency physician of the transfer team and all missions were concluded with an evaluating report. An amount of 197 requests were taken into account from which 80 % were addressed between 8 am and 8 pm. The mean average time interval for missions was 59 minutes (base to base) and the distance covered was 20.7 km as a mean. In essence, indications for medical secondary transfer regarded patients in need for acute coronary care (42.6%), specific intensive care (26.4%) and neurosurgical interventions (19.3%). We noted that endotracheal intubation occurred in only one case. Mortality during such a transfer activity was absent. Medical transfer unit allows the development of specific high qualified network resources owing to the secondary addressee of patients. However, the weak incidence of complication questions the practice of systematic medical accompanying during such transfers. ; Peer reviewed