Towards general equilibrium models of urban land use
In: Revue économique, Band 36, Heft 1, S. 135-168
ISSN: 1950-6694
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In: Revue économique, Band 36, Heft 1, S. 135-168
ISSN: 1950-6694
Land use change (LUC) is the second largest human-induced source of greenhousegases. While LUC impacts are mostly immediate, policy makers consider it to be evenlyspread over time. In the context of public evaluation of projects, I theoretically show that,as long as the discounting process perfectly offsets the rise of carbon prices, cost-benefitanalysis outcomes are not affected. When this condition does not hold, which is particularto the global warming issue, the uniform time-accounting of LUC distorts present valuesby emphasizing both the discounting process and the increase in the carbon price over time.This induced bias is quantified in a case study of bioethanol in France. Depending on thetype of impact and discounting and carbon pricing assumptions, a downward/upward biasbetween ±15% and ±30% of the LUC value is found. Two simple decision tools are pro-vided to improve accounting of LUC impacts.
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Land use change (LUC) is the second largest human-induced source of greenhousegases. While LUC impacts are mostly immediate, policy makers consider it to be evenlyspread over time. In the context of public evaluation of projects, I theoretically show that,as long as the discounting process perfectly offsets the rise of carbon prices, cost-benefitanalysis outcomes are not affected. When this condition does not hold, which is particularto the global warming issue, the uniform time-accounting of LUC distorts present valuesby emphasizing both the discounting process and the increase in the carbon price over time.This induced bias is quantified in a case study of bioethanol in France. Depending on thetype of impact and discounting and carbon pricing assumptions, a downward/upward biasbetween ±15% and ±30% of the LUC value is found. Two simple decision tools are pro-vided to improve accounting of LUC impacts.
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In: Etudes rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Band 73, Heft 1, S. 69-96
ISSN: 1777-537X
L'utilisation traditionnelle du sol dans le Finistère aux XVIIIe et XIXe siècles.
L'utilisation traditionnelle du sol dans le Finistère a été considérée par beaucoup comme des plus retardataires en France, à cause essentiellement des grandes étendues de landes qui occupaient près des deux-cinquièmes du département en 1792. Pourtant les régions côtières bénéficiaient à la fois de hauts rendements en céréales et de façons culturales indiquant qu'il s'agissait de régions agricoles développées. Goémon, varech, sable étaient employés pour réduire l'acidité des sols, mais jusque vers 1850 seule la côte a bénéficié de ces traitements. Par la suite, une série de mesures législatives et de facteurs techniques qui freinaient la mise en valeur disparurent, alors que progressaient rapidement l'éducation agricole et la construction de routes. Les fertilisants, anciens et nouveaux, furent utilisés plus largement ; les surfaces consacrées aux céréales améliorées, aux prairies artificielles et aux pommes de terre s'étendirent ; le seigle et les friches perdirent du terrain. Les landes passèrent de 272 653 ha (42,4 % du Finistère) vers 1830 à 183 062 ha (28,5 %) en 1908.
Cette recherche consiste en une réflexion sur la fiscalité en tant qu'outil d'aménagement du territoire et en tant que moyen de recontrer les défis du développement territorial, dans le contexte wallon. Elle s'intègre dans le contexte des débats qui entourent la sixième réforme de l'Etat belge. Elle a pour objectif l'établissement d'un cadre utilisable pour l'évaluation de certains effets territoriaux suite à la mise en oeuvre ou à la modification de politiques fiscales. In fine, elle aboutira à des propositions d'adaptation ou de mise au point de nouvelles mesures en vue de rencontrer les défis territoriaux. Afin d'atteindre ces objectifs, elle se concentre également sur la mise en évidence des liens existants entre le système fiscal en place et certains défis territoriaux. Son objet est restreint au logement et à l'aménagement en lien avec le logement.
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L'objectif de l'étude CLAC-LUC (Crop-Livestock LAnd Competition: Land Use Change andgreenhouse gas emissions) est d'étudier la concurrence pour la terre entre grandes cultureset élevage avec le modèle MATSIM-LUCA. Pour atteindre cet objectif, le modèle MATSIMLUCA,initialement centré sur les grandes cultures, doit être étendu aux secteurs de l'élevageet aux marchés des produits animaux. Cette extension du modèle pose de nombreux défisnotamment en termes de collecte de données et de mise en cohérence entre les différentessources.Ce rapport décrit en détails la construction de la base de données pour les secteurs del'élevage et les marchés des produits animaux. Les hypothèses adoptées, les calculs et lesrésultats sont présentés.Il est à noter que ce rapport ne couvre pas l'ensemble de la base de données du modèleMATSIM-LUCA mais s'intéresse aux seules données liées à l'élevage. Les donnéescorrespondant à la version antérieure du modèle, centrée sur les grandes cultures, sontsuccinctement décrites dans le rapport sur le modèle rédigé dans le cadre de cette mêmeétude (Rapport final CLAC-LUC : « Intégration de l'élevage dans le modèle MATSIM-LUCA »,Février 2017).
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A manual to assist program managers in dealing with the Federal Policy on Land Use by identifying the potential land use impacts of their programs through a series of questions and explanations
Le présent rapport décrit en détail la méthode et les hypothèses utilisées pour la construction desscénarios, puis les résultats de simulation de ces scénarios. Outre le scénario de référence à l'horizon2030, nous considérons trois scénarios alternatifs choisis pour illustrer le phénomène de concurrencepour la terre entre le secteur de l'élevage et le secteur des cultures, qui est le coeur de la présente étude.Les deux premières parties de ce rapport sont centrées sur le scénario de référence dont l'objet est deprojeter la situation des marchés agricoles et alimentaires à l'horizon 2030 en intégrant, à partir de lasituation initiale 2009, l'évolution tendancielle de certaines variables du modèle et l'évolution prévue ducontexte économique général (croissance démographique et croissance économique par exemple) et ducontexte politique (réformes prévues de certaines politiques à l'horizon 2030, par exemple). Ce scénariode référence, parfois appelé baseline ou scénario « business as usual », a pour vocation de servir depoint de comparaison aux résultats de simulations des scénarios alternatifs. De ce fait, une bonnecompréhension du scénario de référence et de ses résultats est le pré-requis indispensable à touteinterprétation des résultats des scénarios alternatifs.En sa qualité de modèle d'équilibre partiel statique, le modèle MATSIM-LUCA n'intègre pas la dynamiquetemporelle des variables. Par construction il n'est donc pas en mesure de projeter la situation desmarchés de façon cohérente selon une tendance de long terme. Afin d'établir un scénario de référencecohérent nous nous sommes donc appuyés sur les résultats d'exercices de projections dédiés existantsdont principalement les Perspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO 2014-2023.La méthode qui a été utilisée pour construire le scénario de référence à l'horizon 2030 est présentée dansla première partie de ce rapport. Dans la deuxième partie, nous détaillons les résultats de simulation dece scénario de référence.La troisième partie du rapport est consacrée aux ...
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In: Mondes en développement, Band 177, Heft 1, S. 29-46
ISSN: 1782-1444
Cet article analyse l'évolution de l'usage du foncier dans le cadre du bassin versant transfrontalier de la rivière Shenzen, en Chine. L'étude des images prises en 1993 et en 2013 révèle le développement asymétrique selon les entités administratives. Le versant de Hong Kong reste largement rural, incluant un site Ramsar bien préservé, alors que le versant de Shenzen connaît une urbanisation rapide. Des circonstances politiques, économiques et sociales sont à l'origine de ce contraste paysager. Les auteurs proposent l'établissement d'une évaluation stratégique environnementale transfrontalière afin de mieux planifier et de protéger les zones humides de cette région transfrontalière.
L'objectif de ce rapport est de présenter la modélisation de l'élevage dans le modèle MATSIM-LUCA(Market And Trade SIMulation model for Land Use Change Analysis). Déjà décrit dans un rapportprécédent (Forslund et al., 2013a). MATSIM-LUCA est un modèle d'équilibre partiel des marchés et deséchanges agricoles, couvrant le monde dans son ensemble. Il permet de réaliser des simulations dechocs exogènes résultant de changements de politiques ou de l'environnement socio-économique afind'en étudier les conséquences sur les équilibres de marchés : prix, production, consommation,échanges, surfaces cultivées et changements d'affectation des sols (CAS). La version actuelle dumodèle couvre les marchés des grandes cultures ainsi que des produits animaux.Cette étude visant à analyser les interactions entre activités d'élevages et de cultures dans le monde,ce rapport décrit principalement l'intégration des systèmes d'élevage dans le modèle. Nous présentonsles technologies de productions animales avec une attention particulière sur la représentation del'alimentation et ses conséquences sur les demandes de produits agricoles et de surfaces.Différents types d'élevage sont modélisés en fonction du type de produit animal et du mode deproduction possible chez les herbivores en fonction d'une utilisation plus ou moins intensive en pâture.L'apport des systèmes d'élevage dans le modèle permet d'améliorer d'une part les évaluations deconséquences de chocs sur les marchés des grandes cultures en améliorant la représentation de lademande animale, principal débouché des productions végétales, mais aussi d'étudier lesconséquences sur les différents marchés des chocs ou des changements de systèmes de productiondans les secteurs de l'élevage. L'introduction des pâtures permet d'introduire la compétition entreactivités agricoles de production végétale et activités d'élevage et permet une analyse plus précise deseffets des simulations sur les CAS.Le rapport décrit tout d'abord les dimensions et la spécification du modèle MATSIM-LUCA. Le ...
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In: ESSACHESS - Journal for Communication Studies, Band 7, Heft 1, S. 19-32
This paper examines the influence that land use conflicts have on adherences to environmental ideas and values. By referring to a case study and emerging from the obligation to argue about what stakeholders encounter, the author analyses different processes. These processes lead to disseminate environmental values and ideas as they reinforce the commitment to pro-environmental attitudes. The epistemic dimension of debates can nevertheless exert a counter-effect on these processes.
Economic land contributes actively to the development of companies in the territories as a spatial translation of economic activity and as a form of intervention by public bodies in France and in several European countries.The location of economic activities is defined in spatial economics according to the distance to the urban center. The value that economic agents attribute to a central or peripheral location is based on the level of differential rent perceived by landowners. This income, assimilated to the land use cost incorporated in property prices, is a decreasing function of distance to the urban center, which varies according to the different activities (housing, office, retail, industry). The concentration of activities depends on the mechanisms of urban land rent and explains the differences in economic wealth between areas with high concentration of activities and jobs and spaces with low density. The land rent achieved by landowners will result in a trade-off between proximity and distance to the center that the companies would achieve through the market law. However, these explanations are incomplete to explain the divergent economic paths between territories. In spatial economics, land use is adjusted by the firm according to the level of land use they can put up with. However, this approach lacks of relevance when firms derive economic development from a territory without leading to high land rents or when development becomes a strategic issue for the territory. Thus, the concentration of economic activities and land rent are considered as a way to explain optimal locations, but they do not explain all kind of situations. The explanatory model is both dependent on the availability of data, the homogeneity of space and the modeled behavior of economic agents.In order to provide new explanations, we offer an other theoretical approach that is less econometric and more empirical in order to analyze the mechanisms for moderately dense territories where land is highly coveted by private investors. ...
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Economic land contributes actively to the development of companies in the territories as a spatial translation of economic activity and as a form of intervention by public bodies in France and in several European countries.The location of economic activities is defined in spatial economics according to the distance to the urban center. The value that economic agents attribute to a central or peripheral location is based on the level of differential rent perceived by landowners. This income, assimilated to the land use cost incorporated in property prices, is a decreasing function of distance to the urban center, which varies according to the different activities (housing, office, retail, industry). The concentration of activities depends on the mechanisms of urban land rent and explains the differences in economic wealth between areas with high concentration of activities and jobs and spaces with low density. The land rent achieved by landowners will result in a trade-off between proximity and distance to the center that the companies would achieve through the market law. However, these explanations are incomplete to explain the divergent economic paths between territories. In spatial economics, land use is adjusted by the firm according to the level of land use they can put up with. However, this approach lacks of relevance when firms derive economic development from a territory without leading to high land rents or when development becomes a strategic issue for the territory. Thus, the concentration of economic activities and land rent are considered as a way to explain optimal locations, but they do not explain all kind of situations. The explanatory model is both dependent on the availability of data, the homogeneity of space and the modeled behavior of economic agents.In order to provide new explanations, we offer an other theoretical approach that is less econometric and more empirical in order to analyze the mechanisms for moderately dense territories where land is highly coveted by private investors. ...
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This thesis provides an economic and quantitative analysis of the links between agriculture, land use and environment as well as on the effectiveness of economic policy instruments designed to regulate two environmental issues : greenhouse gas (GHG) emissions from agriculture and biodiversity conservation on agricultural lands. We show that agriculture can contribute significantly to the global effort to reduce GHG emissions. Mitigation potentials exist in the agricultural sector and their inclusion in existing mitigation policies would significantly reduce the overall cost of reducing GHG emissions. The larger the coverage of emission sources, emitting sectors and countries is, the greater the effectiveness of mitigation policies will be. This thesis also identifies and discusses other barriers that can lead to issues in the implementation of environmental policies on the agricultural sector. Imperfect information and uncertainties in this sector also affect the choice of the economic instrument to implement. The work presented here shows the complexity of regulating environmental issues due to agriculture. This complexity is reinforced by the interactions between agriculture and other land uses and by the impact of markets on the agricultural sector. We highlight the importance of considering simultaneously agriculture and other land uses as well as the spatial dimension in the analysis of these issues. ; Les travaux présentés dans cette thèse apportent un éclairage économique et quantitatif sur les liens entre l'agriculture, les usages des sols et l'environnement ainsi que sur l'efficacité des instruments économiques de politiques publiques visant à réguler deux problèmes environnementaux : les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la préservation de la biodiversité en milieu agricole. Les travaux de cette thèse montrent que l'agriculture peut contribuer significativement à l'effort de réduction globale des émissions de GES. Non seulement des potentiels d'atténuation existent dans le secteur agricole, ...
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This thesis provides an economic and quantitative analysis of the links between agriculture, land use and environment as well as on the effectiveness of economic policy instruments designed to regulate two environmental issues : greenhouse gas (GHG) emissions from agriculture and biodiversity conservation on agricultural lands. We show that agriculture can contribute significantly to the global effort to reduce GHG emissions. Mitigation potentials exist in the agricultural sector and their inclusion in existing mitigation policies would significantly reduce the overall cost of reducing GHG emissions. The larger the coverage of emission sources, emitting sectors and countries is, the greater the effectiveness of mitigation policies will be. This thesis also identifies and discusses other barriers that can lead to issues in the implementation of environmental policies on the agricultural sector. Imperfect information and uncertainties in this sector also affect the choice of the economic instrument to implement. The work presented here shows the complexity of regulating environmental issues due to agriculture. This complexity is reinforced by the interactions between agriculture and other land uses and by the impact of markets on the agricultural sector. We highlight the importance of considering simultaneously agriculture and other land uses as well as the spatial dimension in the analysis of these issues. ; Les travaux présentés dans cette thèse apportent un éclairage économique et quantitatif sur les liens entre l'agriculture, les usages des sols et l'environnement ainsi que sur l'efficacité des instruments économiques de politiques publiques visant à réguler deux problèmes environnementaux : les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la préservation de la biodiversité en milieu agricole. Les travaux de cette thèse montrent que l'agriculture peut contribuer significativement à l'effort de réduction globale des émissions de GES. Non seulement des potentiels d'atténuation existent dans le secteur agricole, mais leur mobilisation permettrait de réduire sensiblement le coût global de l'effort de réduction des émissions. L'efficacité d'une politique d'atténuation des émissions de GES est d'autant plus importante que la couverture en termes de sources d'émissions, de secteurs émetteurs et de pays est grande. Cette thèse identifie et discute aussi les autres barrières qui peuvent entraîner des difficultés dans la mise en place de politiques environnementales appliquées au secteur agricole. Parmi ces dernières, les problèmes d'asymétrie d'information et d'incertitudes auxquels l'agriculture est confrontée, ont des implications sur le choix des instruments économiques à mettre en place. A travers les différentes analyses proposées se révèle la complexité de la régulation des problèmes environnementaux dans le secteur agricole. Les interactions entre l'agriculture et les autres utilisations des sols, et l'impact des mécanismes de marchés sur le secteur agricole sont au centre de cette complexité. Les travaux présentés illustrent l'importance de la dimension spatiale et de la prise en compte simultanée de l'agriculture et des autres usages des sols dans l'analyse de ces questions.
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