Mondialisation
In: Politique étrangère: PE ; revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 63, Heft 3, S. 549-610
ISSN: 0032-342X
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In: Politique étrangère: PE ; revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 63, Heft 3, S. 549-610
ISSN: 0032-342X
World Affairs Online
In: La Bibliothèque du citoyen
World Affairs Online
In: Que sais-je ? 1687
In: Après-demain: journal trimestriel de documentation politique, S. 3-48
ISSN: 0003-7176
Effects of globalization on national economies, trade, communications, and international law; 24 articles. Some focus on conflicting interests in the European Union of policies in favor of a market economy and a liberal social policy; ways in which globalization can impede the free movement of persons and information.
La mondialisation est un phénomène aux dimensions multiples, symboliques, réelles et idéologiques.Au plan symbolique, elle renvoie au déclin relatif des pays riches et, en ce sens, constitue une bonne nouvelle puisqu'elle signifie que les pays pauvres se développent.Au plan réel, la mondialisation joue dans deux sens opposés : la globalisation financière accroît les inégalités entre les profits et les salaires, tandis que la globalisation des marchés, elle, accroît les inégalités de salaire (et d'emploi) entre les personnes qualifées et non qualifiées. Mais, affirme Jean-Paul Fitoussi, les échanges financiers et commerciaux entre les pays du Nord et du Sud n'ont augmenté que faiblement depuis 20 ans et ne peuvent donc expliquer l'aggravation des inégalités qui, en fait, résultent essentiellement du niveau anormalement élevé des taux d'intérêt.Et c'est là qu'intervient la dimension idéologique qui colporte l'idée que les marchés seraient des lieux de coordination alors qu'ils sont des lieux de purs rapports de force et qu'ils peuvent se passer de règles du jeu que, du reste, les États seraient désormais incapables d'imposer.Nous sommes ainsi passés, écrit Jean-Paul Fitoussi, "d'une logique de croissance où l'expansion des uns entraînait celle des autres à une logique de parts de marché où la croissance des uns ne peut se faire qu'au détriment des autres" qui ne peut se traduire que par une paralysie totale et une dégradation de la situation sociale.Les marchés ne peuvent fonctionner sans règles du jeu qui relèvent de choix politiques, donc de la démocratie comme mode d'élaboration du contrat social. Le libéralisme, comme le communisme, en l'ignorant, pourraient s'effondrer. Nous vivons dans des "démocraties de marché", marquées par une tension permanente entre l'individualisme et l'inégalité d'une part, la société et l'égalité d'autre part ; seule l'action de l'État peut assurer la recherche permanente d'un "entre-deux".
BASE
La mondialisation est un phénomène aux dimensions multiples, symboliques, réelles et idéologiques.Au plan symbolique, elle renvoie au déclin relatif des pays riches et, en ce sens, constitue une bonne nouvelle puisqu'elle signifie que les pays pauvres se développent.Au plan réel, la mondialisation joue dans deux sens opposés : la globalisation financière accroît les inégalités entre les profits et les salaires, tandis que la globalisation des marchés, elle, accroît les inégalités de salaire (et d'emploi) entre les personnes qualifées et non qualifiées. Mais, affirme Jean-Paul Fitoussi, les échanges financiers et commerciaux entre les pays du Nord et du Sud n'ont augmenté que faiblement depuis 20 ans et ne peuvent donc expliquer l'aggravation des inégalités qui, en fait, résultent essentiellement du niveau anormalement élevé des taux d'intérêt.Et c'est là qu'intervient la dimension idéologique qui colporte l'idée que les marchés seraient des lieux de coordination alors qu'ils sont des lieux de purs rapports de force et qu'ils peuvent se passer de règles du jeu que, du reste, les États seraient désormais incapables d'imposer.Nous sommes ainsi passés, écrit Jean-Paul Fitoussi, "d'une logique de croissance où l'expansion des uns entraînait celle des autres à une logique de parts de marché où la croissance des uns ne peut se faire qu'au détriment des autres" qui ne peut se traduire que par une paralysie totale et une dégradation de la situation sociale.Les marchés ne peuvent fonctionner sans règles du jeu qui relèvent de choix politiques, donc de la démocratie comme mode d'élaboration du contrat social. Le libéralisme, comme le communisme, en l'ignorant, pourraient s'effondrer. Nous vivons dans des "démocraties de marché", marquées par une tension permanente entre l'individualisme et l'inégalité d'une part, la société et l'égalité d'autre part ; seule l'action de l'État peut assurer la recherche permanente d'un "entre-deux".
BASE
In: Politique étrangère: PE ; revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 63, Heft 3, S. 567-586
ISSN: 0032-342X
World Affairs Online
In: Memento défense - désarmement: l'Europe et la sécurité internationale, S. 153-166
World Affairs Online
In: Recherches Internationales, Band 48, Heft 1, S. 33-47
In: Le monde diplomatique, Band 42, Heft 493, S. 16
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
In: Futuribles: l'anticipation au service de l'action ; revue bimestrielle, S. 5-16
ISSN: 0183-701X, 0337-307X
In: Le nouveau système capitaliste mondial, le monde vu du Sud 1
Cet ouvrage examine les impacts de la mondialisation et des nouvelles technologies de l'information sur les pays en développement. Il aborde les aspects de la croissance et de la productivité, de la pauvreté et de la répartition du revenu et de l'emploi. Ce livre explore de manière méthodique et empirique les bienfaits et les coûts de la mondialisation, par rapport à l'aggravation de la pauvreté et au chômage endémique.
In: Revista CIDOB d'afers internacionals, Heft 43-44, S. 303
ISSN: 1133-6595