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À l'instar des formations politiques européennes, les partis politiques français sont confrontés à plusieurs défis et soumis à nombre de tensions à l'aube de ce XXIe siècle, alors même que leur attractivité n'a jamais semblé aussi faible.Longtemps dominée par un agencement autour du Rassemblement pour la République (RPR) et de l'Union pour la démocratie française (UDF) à droite, et du parti socialiste (PS) et du parti communiste français (PCF) à gauche, le système de partis a lui-même considérablement évolué sous l'effet de la recomposition de la droite parlementaire, de l'effondrement du parti communiste ou de la percée de nouveaux venus, tels le Front national ou Les Verts. Après la séquence des élections présidentielles et législatives de 2012, cet ouvrage analyse en profondeur l'état de chacun des partis actifs dans le système politique. Comment chacun d'entre eux se positionne-t-il au regard des transformations du fait partisan ? Comment les partis interprètent-ils les mutations auxquelles ils font face ? Comment agissent-ils face à la désaffection qu'ils subissent ? Quelles évolutions idéologiques et organisationnelles connaissent-ils ? Ces questions sont examinées dans ce livre de référence. Les auteurs présentent un tableau d'ensemble original, offrant de manière systématique une analyse des partis à l'œuvre dans le système politique français ; laquelle est complétée par une réflexion sur les grandes transformations de la géographie électorale.
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La lutte contre l'immigration clandestine est aujourd'hui l'une des priorités de l'Union européenne. Volet essentiel d'un projet communautaire de sécurité intérieure, le combat contre les illégaux n'en soulève pas moins d'épineuses questions. La lutte contre l'immigration illégale semble tout d'abord chimérique tant les objectifs fixés excèdent les moyens techniques, humains et financiers disponibles. Ensuite, en rendant le passage vers l'Europe de plus en plus compliqué et dangereux, cette politique provoque indirectement la mort de centaines de migrants chaque année. Elle favorise enfin le déploiement des filières criminelles de trafic et de traite des êtres humains. En bref, loin d'œuvrer à la légitimation de l'Union auprès de ses citoyens par le biais du renforcement de leur sécurité, la politique en matière d'immigration irrégulière risque d'avoir des effets contraires en jetant le doute tout à la fois sur l'efficacité des politiques européennes et sur les valeurs qui les sous-tendent. Pourquoi un projet mené au nom des principes de liberté, de sécurité et de justice ne se voit-il pas davantage remis en cause alors qu'il conduit surtout à une détérioration de la sécurité des migrants ? C'est à cette interrogation que le présent ouvrage entend donner des éléments de réponse, en partant de l'idée que la politique de lutte contre l'immigration clandestine ne peut être réduite à ses objectifs affichés mais doit être resituée dans le cadre plus large du processus d'intégration européenne. En touchant au problème du contrôle des frontières extérieures de l'Union, la lutte contre l'immigration illégale pose en effet la question des frontières symboliques qui définissent les conditions de l'appartenance à un ordre politique déterminé. Elle active des mécanismes d'inclusion et d'exclusion sans lesquels un corps politique ne peut voir le jour et se maintenir. Dans cette perspective, si la stratégie de mise à l'écart des étrangers indésirables répond aux objectifs de contrôle et de sélection des ressortissants des pays tiers autorisés à accéder au territoire des Etats membres, elle participe également à la construction d'une figure inquiétante de l'Autre fondant l'identité européenne sur la peur des clandestins.
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In: International political science abstracts 51,4, Suppl. [i.e. 50,4, Suppl.] = Special nr.
In: Revue française de science politique, Band 60, Heft 1, S. 168-169
ISSN: 0035-2950
In: Systematic series edited by the University Faculty of Political Science in Columbia College
In: Revue française de science politique, Band 63, Heft 5, S. 948-949
ISSN: 0035-2950
In: Revue française de science politique. English edition, Band 60, Heft 2, S. 163-188
ISSN: 2263-7494
In: Réseaux: revue interdisciplinaire de philosophie morale et politique, Heft 50-52, S. 175-176
ISSN: 0378-9926, 0773-1213
In social sciences, a law can be defined as a finding of certain regularities in the interrelationships between social facts. These regularities observed, and then validated by the experiment cited, make it possible to propose laws, even if they are not necessarily universal and permanent in nature, as in some cases in physical science. In line with this approach and applying the principles of Claude Bernard's experimental method, we propose two of the demography laws of politics, the number law and the differential law. By means of the experiment referred to, their veracity can be established. The geography of the population can therefore provide useful lessons for political science. ; International audience In social sciences, laws result from interrelationships between social facts that can be frequently observed. These laws are not universal as they can be in physical sciences. However, once observed and experimented, regular events can lead to the recognition of laws. This is what we propose to do, following the principles of Claude Bernard's experimental method, in order to deal with two demogeographic laws of politics : the law of number and the law of differential. Hence we will see how useful for political science population geography can be. ; In social sciences, a law can be defined as a finding of certain regularities in the interrelationships between social facts. These regularities observed, and then validated by the experiment cited, make it possible to propose laws, even if they are not necessarily universal and permanent in nature, as in some cases in physical science. In line with this approach and applying the principles of Claude Bernard's experimental method, we propose two of the demography laws of politics, the number law and the differential law. By means of the experiment referred to, their veracity can be established. The geography of the population can therefore provide useful lessons for political science. ; Dans les sciences sociales, une loi peut se définir comme le constat de ...
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From the publication of the French translation of a book by Peter Winch, the article reverted to the tendency of political science and, more broadly, of social sciences to adopt the naturalist view that the phenomena they deal with existed independently from the point of view of the members of society involved in their production. In this sense, the opposing positions of Bruno Latour and Pierre Favre, published in RFSP issues 58 (4) and (5), are similar: they argue that it is possible to determine what is and is not political externally to specific practices. ; International audience Based on the French translation of a book by Peter Winch, this article reassesses the tendency in political science – and, more broadly, in the social sciences – to adopt the naturalistic view that the phenomena those sciences explore exist independently of the viewpoints of members of society involved in their production. In this sense, the contrasting positions taken by Bruno Latour and Pierre Favre, published in issues 58 (4) and (5) of the RFSP, turn out to be similar : both posit that what is and is not political can be determined without reference to specific practices. ; From the publication of the French translation of a book by Peter Winch, the article reverted to the tendency of political science and, more broadly, of social sciences to adopt the naturalist view that the phenomena they deal with existed independently from the point of view of the members of society involved in their production. In this sense, the opposing positions of Bruno Latour and Pierre Favre, published in RFSP issues 58 (4) and (5), are similar: they argue that it is possible to determine what is and is not political externally to specific practices. ; À partir de la publication de la traduction française d'un ouvrage de Peter Winch, l'article revient sur la tendance de la science politique et, plus largement, des sciences sociales à adopter le point de vue naturaliste selon lequel les phénomènes dont elles traitent existeraient indépendamment du ...
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