Les réformes structurelles engagées en France ont une grande cohérence. Elles visent àdévelopper un nouveau modèle économique et un nouveau modèle social basés sur ledéveloppement de l'entrepreneuriat et une individualisation des parcours professionnelscensés favoriser l'innovation et la croissance en rupture radicale avec ce qui est parfoisdésigné comme l'ancien monde. L'analyse et l'expérience rappellent à une certaineréalité de l'entreprise et de la finance et conduisent à formuler un diagnostic moinsoptimiste faisant craindre une montée du dualisme au sein de la société allant àl'encontre du but recherché.
Les réformes structurelles engagées en France ont une grande cohérence. Elles visent àdévelopper un nouveau modèle économique et un nouveau modèle social basés sur ledéveloppement de l'entrepreneuriat et une individualisation des parcours professionnelscensés favoriser l'innovation et la croissance en rupture radicale avec ce qui est parfoisdésigné comme l'ancien monde. L'analyse et l'expérience rappellent à une certaineréalité de l'entreprise et de la finance et conduisent à formuler un diagnostic moinsoptimiste faisant craindre une montée du dualisme au sein de la société allant àl'encontre du but recherché.
Avant d'être économiques, éthiques ou strictement sanitaires, les enjeux des réactions provoquées par la pandémie à laquelle notre planète est confrontée sont d'abord politiques. Les systèmes de santé qui ont été mis en tension, la coordination entre les multiples niveaux de la gouvernance sanitaires, les plans d'urgence et de prévention qui ont ou auraient dû entrer en scène, tous ces éléments sont des constructions politiques, le fruit de mécanismes collectifs de décision, le bilan d'un ensemble de choix politiques. Mais il ne suffit pas de s'arrêter à l'audit d'un système après un choc grandeur nature, plus réel que tous les crash tests que l'on aurait pu imaginer. Notre intelligence collective en a aussi pris un coup. L'urgence, la panique aussi devant la sous-estimation des risques et l'impréparation a conduit à des mesures drastiques, inédites, qui ont rappelé les temps les plus sombres du XXème siècle. Quelque chose a basculé, que nous ne sommes pas encore enmesure de nommer, évidemment, que nous pressentons, mais qui a partie liée avec la mise en question des certitudes et l'obligation d'adopter d'autres usages, d'autres modes relationnels, d'autres habitudes de travailler, de vivre et même d'aimer ses proches (visiter ses parents, célébrer ses défunts, etc.).
Avant d'être économiques, éthiques ou strictement sanitaires, les enjeux des réactions provoquées par la pandémie à laquelle notre planète est confrontée sont d'abord politiques. Les systèmes de santé qui ont été mis en tension, la coordination entre les multiples niveaux de la gouvernance sanitaires, les plans d'urgence et de prévention qui ont ou auraient dû entrer en scène, tous ces éléments sont des constructions politiques, le fruit de mécanismes collectifs de décision, le bilan d'un ensemble de choix politiques. Mais il ne suffit pas de s'arrêter à l'audit d'un système après un choc grandeur nature, plus réel que tous les crash tests que l'on aurait pu imaginer. Notre intelligence collective en a aussi pris un coup. L'urgence, la panique aussi devant la sous-estimation des risques et l'impréparation a conduit à des mesures drastiques, inédites, qui ont rappelé les temps les plus sombres du XXème siècle. Quelque chose a basculé, que nous ne sommes pas encore enmesure de nommer, évidemment, que nous pressentons, mais qui a partie liée avec la mise en question des certitudes et l'obligation d'adopter d'autres usages, d'autres modes relationnels, d'autres habitudes de travailler, de vivre et même d'aimer ses proches (visiter ses parents, célébrer ses défunts, etc.).
La politique nationale et la politique humanitaire.--Les crises sociales.--La philosophie sociale du XVIIIe siècle en France.--Le socialisme et la rèvolution française.--Babeuf et le Babouvisme. ; Mode of access: Internet.
In terms of a political approach, it is absolutely necessary to study the question of law. Does the law have to be opposed to nature as was done by the sophists? Or, on the contrary, does it find its foundations in nature itself? The problematic we are concerned with in this body of research is the link between law and nature according to Platonic definitions. It is also an attempt to question antic theories on the link between law and nature. In order to answer adequately, and to understand Plato's definition of the law, we started by analysing Athens' political history by focusing on crises and reforms, in order to better appreciate Plato's own originality and philosophy. This historical analysis will enable us to understand the distance created by the Founder of the Academy with regards to tyranny and democracy. The opposition manifested by Plato against the sophists and the presocrastics is not only a critical attitude towards scholars of his time, but the need to give concepts their needed definition, in order for truth to prevail. Thus, it is the definition of nature which will determine whether the opposition between nature and law can be considered viable. ; La question de la loi est absolument nécessaire à étudier dans une démarche politique. La loi doit-elle être mise en opposition avec la nature comme l'ont fait les sophistes ou au contraire la loi trouve-t-elle son fondement dans cette nature ? La problématique qui nous intéresse dans ce travail de recherche est de poser le lien qui pourrait exister entre la loi et la nature à travers des définitions platoniciennes et de tenter de faire discuter les théories antiques concernant le rapport entre la nature et la loi. Pour répondre adéquatement à cette problématique et pour comprendre la définition platonicienne de la loi, nous avons tout d'abord analysé l'histoire politique d'Athènes en se focalisant sur les crises et les réformes pour mieux apprécier l'originalité de la philosophie de Platon. Cette analyse historique va nous permettre alors de comprendre la distance du Fondateur de l'Académie vis-à-vis de la tyrannie mais également vis-à-vis de la démocratie. L'opposition que manifeste Platon contre les sophistes et contre les présocratiques n'est pas uniquement une marque d'attitude critique envers les savants de son temps, mais il s'agit de redonner aux concepts les définitions qu'ils doivent avoir afin de se rapprocher autant que faire se peut de la vérité. Ainsi, c'est la définition de la nature qui va déterminer si l'opposition entre la nature et la loi peut être considérée comme viable.
In terms of a political approach, it is absolutely necessary to study the question of law. Does the law have to be opposed to nature as was done by the sophists? Or, on the contrary, does it find its foundations in nature itself? The problematic we are concerned with in this body of research is the link between law and nature according to Platonic definitions. It is also an attempt to question antic theories on the link between law and nature. In order to answer adequately, and to understand Plato's definition of the law, we started by analysing Athens' political history by focusing on crises and reforms, in order to better appreciate Plato's own originality and philosophy. This historical analysis will enable us to understand the distance created by the Founder of the Academy with regards to tyranny and democracy. The opposition manifested by Plato against the sophists and the presocrastics is not only a critical attitude towards scholars of his time, but the need to give concepts their needed definition, in order for truth to prevail. Thus, it is the definition of nature which will determine whether the opposition between nature and law can be considered viable. ; La question de la loi est absolument nécessaire à étudier dans une démarche politique. La loi doit-elle être mise en opposition avec la nature comme l'ont fait les sophistes ou au contraire la loi trouve-t-elle son fondement dans cette nature ? La problématique qui nous intéresse dans ce travail de recherche est de poser le lien qui pourrait exister entre la loi et la nature à travers des définitions platoniciennes et de tenter de faire discuter les théories antiques concernant le rapport entre la nature et la loi. Pour répondre adéquatement à cette problématique et pour comprendre la définition platonicienne de la loi, nous avons tout d'abord analysé l'histoire politique d'Athènes en se focalisant sur les crises et les réformes pour mieux apprécier l'originalité de la philosophie de Platon. Cette analyse historique va nous permettre alors de comprendre la distance du Fondateur de l'Académie vis-à-vis de la tyrannie mais également vis-à-vis de la démocratie. L'opposition que manifeste Platon contre les sophistes et contre les présocratiques n'est pas uniquement une marque d'attitude critique envers les savants de son temps, mais il s'agit de redonner aux concepts les définitions qu'ils doivent avoir afin de se rapprocher autant que faire se peut de la vérité. Ainsi, c'est la définition de la nature qui va déterminer si l'opposition entre la nature et la loi peut être considérée comme viable.
The object of this text is to treat the question of reports(connections) among individual, society and the freedom in Karl Polanyi's work. It seems at first sight that the central debate turns around the tensions among individual and institutions. Karl Polanyi treated these questions in several texts. There is at first the last chapter of the Big Transformation. The problem more general than we want to point on is to know if Karl Polanyi has under estimated no importance of the individual in the problem of the freedom because, contrary to what he believed, the Big transformation did not take place even if the autoregulating market, such as it describes it, disappeared well and truly and if the liberalism in the sense where it discusses it died. In this sense we live dan a post liberal world today. The economic liberalism as constituent element of our fundamental values confirmed and developed contrary to what probably Karl Polanyi could think. The question which occupies us is so to know which validity it is necessary to grant to the ideas developed by Karl Polanyi on the questions of freedom and individual. Is it necessary to consider them as purely and simply disabled persons and totally marked by an unbearable holisme either can one tempt a reconstruction of its position? This attempt seems to us justified by the fact that the dangers which denounced Karl Polanyi did not disappear. All the criticism that he developed against the privatization of the currency is today full of current events. It is not necessary to develop for a long time to notice that financial markets, or prevails this logic of the autoregulating market, exercise their dictatorship on the biggest part of the governments, even if all do not undergo this dictatorship with the same intensity. In every case the problem of the limitation of the freedom of these actors tends to become today a question of first importance in the public debates and in the mastery of the fate which nations want to keep(preserve) or to reconquer. To answer our question it is necessary to resume the texts of Go-cart Polanyi: The big transformation and the texts published by Alfredo Salsano in " The libertà in una società complessa ". We shall approach at first the question of the freedom to clarify how Polanyi deals with this problem through the question of institutions and threats which they make press on it. It is only then that we shall try to define what could be the conception of the individual and the connections among individual and freedom and among freedom and democracy in the polanyienne thought. Finally we shall evoke briefly the program of defence of the freedom which Polanyi expresses to end on some educations of his(her) analysis ; L'objet de ce texte est de traiter la question des rapports entre individu, société et liberté dans l'oeuvre de Karl Polanyi. Il semble à première vue que le débat central tourne autour des tensions entre individu et institutions. Karl Polanyi a traité ces questions dans plusieurs textes . Il y a d'abord le dernier chapitre de la Grande Transformation . Le problème plus général que nous voulons poser est de savoir si Karl Polanyi n'a pas sous estimé l'importance de l'individu dans le problème de la liberté car, contrairement à ce qu'il croyait, la Grande transformation n' a pas eu lieu même si le marché autorégulateur , tel qu'il le décrit, a bel et bien disparu et si le libéralisme au sens où il le discute est mort. Ceux qui se présentent comme libéraux, même les plus extrêmes, ne nient plus qu'il y ait nécessité d'une intervention et d'une réglementation de l'État. Dans ce sens nous vivons aujourd'hui dan un monde post libéral. Le libéralisme économique comme élément constitutif de nos valeurs fondamentales s'est confirmé et développé contrairement à ce que probablement Karl Polanyi pouvait penser. La question qui nous occupe est donc de savoir quelle validité il faut accorder aux idées développées par Karl Polanyi sur les questions de liberté et d'individu. Faut-il les considérer comme purement et simplement invalides et totalement marquées par un holisme insoutenable ou bien peut-on tenter une reconstruction de sa position ?Cette tentative nous paraît justifiée par le fait que les dangers que dénonçait Karl Polanyi n'ont pas disparu. Toute la critique qu'il a développé contre la privatisation de la monnaie est aujourd'hui pleine d'actualité. Il n'est pas nécessaire de développer longuement pour constater que les marchés financiers, ou prévaut cette logique du marché autorégulateur, exercent leur dictature sur la plus grande partie des gouvernements, même si tous ne subissent pas cette dictature avec la même intensité. Dans tous les cas le problème de la limitation de la liberté de ces acteurs tend à devenir aujourd'hui une question de première importance dans les débats publics et dans la maîtrise du destin que les nations veulent conserver ou reconquérir. Pour répondre à notre question il est nécessaire de reprendre les textes mêmes de Kart Polanyi : La grande transformation et les textes publiés par Alfredo Salsano dans " La libertà in una società complessa". Nous aborderons dans un premier temps la question de la liberté pour préciser comment Polanyi traite de ce problème à travers la question des institutions et des menaces qu'elles font peser sur elle. Ce n'est qu'ensuite que nous tenterons de définir ce que pourrait être la conception de l'individu et des rapports entre individu et liberté et entre liberté et démocratie dans la pensée polanyienne. Enfin nous évoquerons brièvement le programme de défense de la liberté que Polanyi énonce pour conclure sur quelques enseignements de son analyse.
The object of this text is to treat the question of reports(connections) among individual, society and the freedom in Karl Polanyi's work. It seems at first sight that the central debate turns around the tensions among individual and institutions. Karl Polanyi treated these questions in several texts. There is at first the last chapter of the Big Transformation. The problem more general than we want to point on is to know if Karl Polanyi has under estimated no importance of the individual in the problem of the freedom because, contrary to what he believed, the Big transformation did not take place even if the autoregulating market, such as it describes it, disappeared well and truly and if the liberalism in the sense where it discusses it died. In this sense we live dan a post liberal world today. The economic liberalism as constituent element of our fundamental values confirmed and developed contrary to what probably Karl Polanyi could think. The question which occupies us is so to know which validity it is necessary to grant to the ideas developed by Karl Polanyi on the questions of freedom and individual. Is it necessary to consider them as purely and simply disabled persons and totally marked by an unbearable holisme either can one tempt a reconstruction of its position? This attempt seems to us justified by the fact that the dangers which denounced Karl Polanyi did not disappear. All the criticism that he developed against the privatization of the currency is today full of current events. It is not necessary to develop for a long time to notice that financial markets, or prevails this logic of the autoregulating market, exercise their dictatorship on the biggest part of the governments, even if all do not undergo this dictatorship with the same intensity. In every case the problem of the limitation of the freedom of these actors tends to become today a question of first importance in the public debates and in the mastery of the fate which nations want to keep(preserve) or to reconquer. To answer our question it is necessary to resume the texts of Go-cart Polanyi: The big transformation and the texts published by Alfredo Salsano in " The libertà in una società complessa ". We shall approach at first the question of the freedom to clarify how Polanyi deals with this problem through the question of institutions and threats which they make press on it. It is only then that we shall try to define what could be the conception of the individual and the connections among individual and freedom and among freedom and democracy in the polanyienne thought. Finally we shall evoke briefly the program of defence of the freedom which Polanyi expresses to end on some educations of his(her) analysis ; L'objet de ce texte est de traiter la question des rapports entre individu, société et liberté dans l'oeuvre de Karl Polanyi. Il semble à première vue que le débat central tourne autour des tensions entre individu et institutions. Karl Polanyi a traité ces questions dans plusieurs textes . Il y a d'abord le dernier chapitre de la Grande Transformation . Le problème plus général que nous voulons poser est de savoir si Karl Polanyi n'a pas sous estimé l'importance de l'individu dans le problème de la liberté car, contrairement à ce qu'il croyait, la Grande transformation n' a pas eu lieu même si le marché autorégulateur , tel qu'il le décrit, a bel et bien disparu et si le libéralisme au sens où il le discute est mort. Ceux qui se présentent comme libéraux, même les plus extrêmes, ne nient plus qu'il y ait nécessité d'une intervention et d'une réglementation de l'État. Dans ce sens nous vivons aujourd'hui dan un monde post libéral. Le libéralisme économique comme élément constitutif de nos valeurs fondamentales s'est confirmé et développé contrairement à ce que probablement Karl Polanyi pouvait penser. La question qui nous occupe est donc de savoir quelle validité il faut accorder aux idées développées par Karl Polanyi sur les questions de liberté et d'individu. Faut-il les considérer comme purement et simplement invalides et totalement marquées par un holisme insoutenable ou bien peut-on tenter une reconstruction de sa position ?Cette tentative nous paraît justifiée par le fait que les dangers que dénonçait Karl Polanyi n'ont pas disparu. Toute la critique qu'il a développé contre la privatisation de la monnaie est aujourd'hui pleine d'actualité. Il n'est pas nécessaire de développer longuement pour constater que les marchés financiers, ou prévaut cette logique du marché autorégulateur, exercent leur dictature sur la plus grande partie des gouvernements, même si tous ne subissent pas cette dictature avec la même intensité. Dans tous les cas le problème de la limitation de la liberté de ces acteurs tend à devenir aujourd'hui une question de première importance dans les débats publics et dans la maîtrise du destin que les nations veulent conserver ou reconquérir. Pour répondre à notre question il est nécessaire de reprendre les textes mêmes de Kart Polanyi : La grande transformation et les textes publiés par Alfredo Salsano dans " La libertà in una società complessa". Nous aborderons dans un premier temps la question de la liberté pour préciser comment Polanyi traite de ce problème à travers la question des institutions et des menaces qu'elles font peser sur elle. Ce n'est qu'ensuite que nous tenterons de définir ce que pourrait être la conception de l'individu et des rapports entre individu et liberté et entre liberté et démocratie dans la pensée polanyienne. Enfin nous évoquerons brièvement le programme de défense de la liberté que Polanyi énonce pour conclure sur quelques enseignements de son analyse.
The object of this text is to treat the question of reports(connections) among individual, society and the freedom in Karl Polanyi's work. It seems at first sight that the central debate turns around the tensions among individual and institutions. Karl Polanyi treated these questions in several texts. There is at first the last chapter of the Big Transformation. The problem more general than we want to point on is to know if Karl Polanyi has under estimated no importance of the individual in the problem of the freedom because, contrary to what he believed, the Big transformation did not take place even if the autoregulating market, such as it describes it, disappeared well and truly and if the liberalism in the sense where it discusses it died. In this sense we live dan a post liberal world today. The economic liberalism as constituent element of our fundamental values confirmed and developed contrary to what probably Karl Polanyi could think. The question which occupies us is so to know which validity it is necessary to grant to the ideas developed by Karl Polanyi on the questions of freedom and individual. Is it necessary to consider them as purely and simply disabled persons and totally marked by an unbearable holisme either can one tempt a reconstruction of its position? This attempt seems to us justified by the fact that the dangers which denounced Karl Polanyi did not disappear. All the criticism that he developed against the privatization of the currency is today full of current events. It is not necessary to develop for a long time to notice that financial markets, or prevails this logic of the autoregulating market, exercise their dictatorship on the biggest part of the governments, even if all do not undergo this dictatorship with the same intensity. In every case the problem of the limitation of the freedom of these actors tends to become today a question of first importance in the public debates and in the mastery of the fate which nations want to keep(preserve) or to reconquer. To answer our ...
On cover of v. 2: 2. éd. . 1912. ; "Bibliographie générale des travaux du P. Schwalm": v. 1, p. [xvii]-xx. ; 1. Introduction. La famille ouvrière -- 2. Le patronat et les associations. La société politique. ; Mode of access: Internet.
L'étude du cinéma politique nous permet de repenser le rapport entre philosophie, politique et esthétique : la vérité implique un effort sur soi qui permet de se dégager d'habitudes empêchant de voir la beauté du monde et suscite le désir d'une construction collective de la réalité. ; By studying political movies we are able to outline the link between philosophy, politics and art: the training on your own subjectivity, implied by the effort of knowing, induces a refreshing capacity of perceiving things outer us and a strong desire to collaborate in a social purpose. ; Studiare i filmi politici ci permette di studiare il problemo dei rapporti fra l'estetico, la politica e la filosfia : la construzione della verità necessita la costruzione di se stesso, un processo individuale e collettivo, intelletuale e affettivo.
International audience ; Dans la lutte qui oppose les philosophes des Lumières à leurs ennemis, tous n'ont qu'un seul mot à la bouche : l'utile. Les prêtres, disent les philosophes, sont oisifs donc inutiles, voire nuisibles. Les philosophes, disent les théologiens, usurpent leur nom : la « fausse philosophie du siècle » se trahit par son inutilité, tandis que la vraie philosophie est utile sur le chemin du salut. On examine ici les liens qui unissent chez Helvétius la philosophie de l'intérêt, la politique de l'utilité et le matérialisme. O. Bloch a soulevé cette même question à propos de Hobbes, figure tutélaire de la philosophie d'Helvétius. Si, selon O. Bloch, Hobbes « entend bien quant à lui présenter ses théories politiques comme une conséquence de ses thèses matérialistes : […] corporéisme et mécanisme », qu'en est-il d'Helvétius ? Les débats de physique offrent à Helvétius des difficultés nouvelles : on ne peut plus s'appuyer sur le même mécanisme matériel, la notion même de matière étant devenue problématique, ce qui génère chez Helvétius un forte réticence à s'engager à ce propos, et l'impossibilité de « présenter ses théories politiques comme les conséquences de ses thèses matérialistes ». Pourtant Beaumont a affilié avec pertinence la philosophie politique d'Helvétius à celle de Hobbes. Nous voudrions développer ici l'hypothèse selon laquelle cette filiation est celle d'un nominalisme politique, dont la formule explicite est « Si nin esset Lex, non esset peccatum ». Au sein de ce nominalisme, la place cruciale accordée à la notion d'éducation remet en cause l'interprétation qui fait d'Helvétius un partisan de « ce qu'on a coutume de nommer improprement le despotisme éclairé ». Tout n'est pas affaire de législation, mais de législation et d'éducation ; et plus précisément, en identifiant la science de l'une à celle de l'autre, Helvétius effectue un geste philosophique et pratique nouveau. Il réalise pleinement la dimension réformatrice de ce nominalisme politique comme nous le verrons ici. C'est en interprétant de cette manière ces thèmes bien connus de la philosophie d'Helvétius qu'on peut rendre à son œuvre la portée politique scandaleuse qui fut la sienne en son temps.
International audience ; Dans la lutte qui oppose les philosophes des Lumières à leurs ennemis, tous n'ont qu'un seul mot à la bouche : l'utile. Les prêtres, disent les philosophes, sont oisifs donc inutiles, voire nuisibles. Les philosophes, disent les théologiens, usurpent leur nom : la « fausse philosophie du siècle » se trahit par son inutilité, tandis que la vraie philosophie est utile sur le chemin du salut. On examine ici les liens qui unissent chez Helvétius la philosophie de l'intérêt, la politique de l'utilité et le matérialisme. O. Bloch a soulevé cette même question à propos de Hobbes, figure tutélaire de la philosophie d'Helvétius. Si, selon O. Bloch, Hobbes « entend bien quant à lui présenter ses théories politiques comme une conséquence de ses thèses matérialistes : […] corporéisme et mécanisme », qu'en est-il d'Helvétius ? Les débats de physique offrent à Helvétius des difficultés nouvelles : on ne peut plus s'appuyer sur le même mécanisme matériel, la notion même de matière étant devenue problématique, ce qui génère chez Helvétius un forte réticence à s'engager à ce propos, et l'impossibilité de « présenter ses théories politiques comme les conséquences de ses thèses matérialistes ». Pourtant Beaumont a affilié avec pertinence la philosophie politique d'Helvétius à celle de Hobbes. Nous voudrions développer ici l'hypothèse selon laquelle cette filiation est celle d'un nominalisme politique, dont la formule explicite est « Si nin esset Lex, non esset peccatum ». Au sein de ce nominalisme, la place cruciale accordée à la notion d'éducation remet en cause l'interprétation qui fait d'Helvétius un partisan de « ce qu'on a coutume de nommer improprement le despotisme éclairé ». Tout n'est pas affaire de législation, mais de législation et d'éducation ; et plus précisément, en identifiant la science de l'une à celle de l'autre, Helvétius effectue un geste philosophique et pratique nouveau. Il réalise pleinement la dimension réformatrice de ce nominalisme politique comme nous le verrons ici. C'est en ...
Quarrels between sociology and political philosophy are not unfounded but have often hampered the productivity of each of these two registers of knowledge. Starting from this premise, this book review examines five recent epistemological contributions that have tried, in their own way, to articulate sociological approach and political philosophy: philosophical social science (Frédéric Lordon), general social science (Philippe Chanial), grammatical analysis of action (Cyril Lemieux), social philosophy (Franck Fischbach) and cross-border dialogues (Philippe Corcuff). ; Peer reviewed