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International audience ; Permettre ainsi que subsistent des lieux ouverts qui font place à 'l'inutilité' de la parole philosophique est déjà un geste politique qui préserve symboliquement un espace où puisse aussi se dire et surgir l'essentiel. (Dufourmantelle, 64-66) Si David Hume peut s'étonner de l'accueil extraordinaire et de « l'excessive politesse » des hommes et des femmes qui le reçoivent à Paris (Hume, 26-27), si Diogène peut accueillir Alexandre, en lui disant impunément « Cesse de me faire de l'ombre », ils constituent historiquement l'exception plutôt que la règle. Les philosophes se sont en effet rarement trouvés dans une société ou face à un pouvoir politique qui leur déclarait, tel Alexandre à Diogène, « Demande-moi ce que tu veux » (Diogène Laërce, 716). L'hospitalité faite au philosophe ne va pas de soi. Où pratiquer l'acte de philosopher ? A quelles conditions ? C'est à ces questions que nous nous intéresserons ici et, plus particulièrement, à la réflexion que les philosophes ont développée à leur propos. Nous n'aborderons donc pas les traitements divers que des philosophes ont accordés à la notion d'hospitalité, comme s'il s'agissait de l'une des mille et une notions pour lesquelles ils ont pu proposer une définition, mais la question de l'existence et de la place de la philosophie dans la cité. Au demeurant, nous verrons que ce cheminement n'est pas sans implications sur la manière même dont un philosophe peut formuler, par ailleurs, une définition de l'hospitalité. Jacques Derrida a récemment mené une telle réflexion « d'un point de vue cosmopolitique » : où la philosophie trouve-t-elle aujourd'hui son lieu le plus approprié ? Quels sont d'autre part les lieux où cette question peut en droit être posée, voire se trouve nécessairement prescrite (Derrida, 9-10)? L'UNESCO, où il a formulé ces deux interrogations, lui semble être un lieu où non seulement la question du droit à la philosophie peut être énoncée, mais aussi un espace qui accueille la philosophie d'un point de vue cosmopolitique, ...

International audience ; Permettre ainsi que subsistent des lieux ouverts qui font place à 'l'inutilité' de la parole philosophique est déjà un geste politique qui préserve symboliquement un espace où puisse aussi se dire et surgir l'essentiel. (Dufourmantelle, 64-66) Si David Hume peut s'étonner de l'accueil extraordinaire et de « l'excessive politesse » des hommes et des femmes qui le reçoivent à Paris (Hume, 26-27), si Diogène peut accueillir Alexandre, en lui disant impunément « Cesse de me faire de l'ombre », ils constituent historiquement l'exception plutôt que la règle. Les philosophes se sont en effet rarement trouvés dans une société ou face à un pouvoir politique qui leur déclarait, tel Alexandre à Diogène, « Demande-moi ce que tu veux » (Diogène Laërce, 716). L'hospitalité faite au philosophe ne va pas de soi. Où pratiquer l'acte de philosopher ? A quelles conditions ? C'est à ces questions que nous nous intéresserons ici et, plus particulièrement, à la réflexion que les philosophes ont développée à leur propos. Nous n'aborderons donc pas les traitements divers que des philosophes ont accordés à la notion d'hospitalité, comme s'il s'agissait de l'une des mille et une notions pour lesquelles ils ont pu proposer une définition, mais la question de l'existence et de la place de la philosophie dans la cité. Au demeurant, nous verrons que ce cheminement n'est pas sans implications sur la manière même dont un philosophe peut formuler, par ailleurs, une définition de l'hospitalité. Jacques Derrida a récemment mené une telle réflexion « d'un point de vue cosmopolitique » : où la philosophie trouve-t-elle aujourd'hui son lieu le plus approprié ? Quels sont d'autre part les lieux où cette question peut en droit être posée, voire se trouve nécessairement prescrite (Derrida, 9-10)? L'UNESCO, où il a formulé ces deux interrogations, lui semble être un lieu où non seulement la question du droit à la philosophie peut être énoncée, mais aussi un espace qui accueille la philosophie d'un point de vue cosmopolitique, ...

Philosophy

Intro -- À propos de Collection XIX -- BIBLIOTHÈQUE DES SCIENCES CONTEMPORAINES -- Titre -- PREMIÈRE PARTIE - LES PHILOSOPHIES -- CHAPITRE I - LES TEMPS PRIMITIFS -- 1. PÉRIODE DES COSMOGONIES - Naissance de l'anthropomorphisme -- Il. POINT DE DÉPART ET DIRECTION GÉNÉRALE DE LA PHILOSOPHIE CHEZ LES PEUPLES DE LA HAUTE ANTIQUITÉ - Du XXXe ou du XLe au VIIIe siècle environ -- CHAPITRE II - LES TEMPS ANTIQUES. DE THALÈS A ÉPICURE -- I. PRÉLIMINAIRES - L'Inde et la Chine -- II. DE THALÈS A DÉMOCRITE - Les gnomiques. Les physiciens d'Ionie. Les métaphysiciens d'Italie. L'école d'Élée. L'atomisme. Les sophistes -- III. LE DUALISME RATIONALISTE - Socrate, Platon, Aristote -- IV. CARTE DU MONDE PHILOSOPHIQUE - Le scepticisme et le probabilisme : Pyrrhon, Arcésilas. Le panthéisme rationaliste : Zénon. Le matérialisme : Épicure -- CHAPITRE III - LES TEMPS INTERMÉDIAIRES -- I. DÉCADENCE DES ÉCOLES ANTIQUES - Troisième Académie. Les Néo-Pyrrhoniens. Stoïcisme et Épicurisme romains -- II. PHILOSOPHIE GRÉCO-ORIENTALE - Néo-pythagorisme : Apollonius de Tyane. Néo-platonisme : Philon d'Alexandrie et le Christianisme. Théosophie des Alexandrins, de Plotin à Proclus. Théologie : Augustin -- III. PHILOSOPHIE DU MOYEN AGE - Les Juifs et les Arabes. La Scolastique -- IV. LA RENAISSANCE - Platoniciens : Gémiste Pléthon, Marsile Ficin. Péripatéticiens : Pomponace. Le groupe des humanistes et des sceptiques : Érasme, Rabelais, Montaigne, Charron, Sanchez. Les panthéistes mystiques : Giordano Bruno, Campanella. Les matérialistes athées : Vanini -- CHAPITRE IV - L'AGE MODERNE -- I. TABLE RASE, RECONSTRUCTION ET RECHUTE - Vue générale des doctrines et des groupes au dix-septième siècle. Bacon et Descartes. Les sensualistes et les métaphysiciens -- II. LE SENSUALISME DÉISTE - Locke. Vue générale des écoles au dix-huitième siècle

Intro -- Pièce jointe -- Geek, nerd, hacker -- Définition -- Les symptômes -- Une double passion -- Paris philosophiques -- Métaphysique de la télévision et du GPS -- La singularité du GPS -- L'essence de la télévision -- La maîtrise technologique -- Vivre en technologie -- Crânes d'œuf versus cool kids -- Geek et gadget -- Fantasgeek -- Comics et pulp fictions -- Les forges de la fiction -- Nostalgeek -- Une enfance -- Tout commence au fond avec Goldorak -- Les dessins animés classiques -- Génération Otaku -- Nostalgie de la vie prénumérique -- Geek et videogames -- Halo contre la Baie d'Ha-long -- Le réalisme de la Wii -- Phénoménalisme contre énactivisme -- Dire : « J'ai tué une vingtaine d'Allemands ! » -- Être Pacman -- Rhétorique procédurale -- Au-delà du virtuel -- Le réel retouché par Photoshop -- Pixellisation du réel -- La dimension manquante -- La « possibologie » -- La réalité des mondes possibles -- Notre double vie numérique -- De la modération -- Conspirationnisme et contre-culture -- La thèse officielle du 11 septembre -- Trolls -- Je blogue donc je suis -- Notre double vie numérique post-mortem et pour l'éternité -- L'Être et les geeks -- La désillusion technologique -- La critique de Heidegger -- L'époque de la technique -- Par-delà l'Être et le temps -- Un cauchemar de geek, la décroissance -- L'esclavage énergétique -- Un développement durable ? Soutenable ? -- Une société d'abondance frugale -- Un autre monde est possible, sans les geeks -- La faute à la science-fiction -- La foi des geeks -- Philosophie expérimentale de la technologie -- La catastrophologie -- L'émergence de la conscience et la Singularité -- Les robots humains -- Être une personne -- La métaphysique de Star Trek -- Énigmes ou puzzling cases philosophiques -- Philosophie du 25 décembre -- La Singularité Technologique -- Le Graal des geeks.

Intro -- À propos de Collection XIX -- Titre -- AVANT-PROPOS - DE LA QUINZIÈME ÉDITION -- INTRODUCTION - OBJET DE LA PHILOSOPHIE. - SES PRINCIPALES DIVISIONS. SES RAPPORTS AVEC LES AUTRES SCIENCES -- Objet de la philosophie -- Division de la philosophie -- Ordre dans lequel il faut disposer les parties de la philosophie -- Utilité de la philosophie. Ses rapports avec les autres sciences -- PREMIÈRE PARTIE - PSYCHOLOGIE -- CHAPITRE PREMIER - DISTINCTION DES FAITS PHYSIOLOGIQUES ET DES FAITS PSYCHOLOGIQUES. - DE LA CONSCIENCE -- Des faits psychologiques -- Distinction des faits psychologiques et des faits physiologiques -- De la conscience -- Certitude de la conscience -- Difficultés de l'observation intérieure -- CHAPITRE II - DES FACULTÉS DE L'AME. - SENSIBILITÉ. INTELLIGENCE. - VOLONTÉ -- Classification des phénomènes de conscience -- Des facultés de l'âme -- Qu'est-ce que déterminer l'existence d'une faculté ? -- Que l'âme possède trois facultés -- CHAPITRE III - DE LA SENSIBILITÉ. - SENSATIONS. - SENTIMENTS. INSTINCTS. PENCHANTS. PASSIONS -- De la sensation -- Analyse des sensations -- Des sentiments -- Instincts, penchants, passions de l'âme -- Classification des penchants de l'âme humaine -- Des mauvais penchants -- CHAPITRE IV - INTELLIGENCE. - PERCEPTION INTIME OU CONSCIENCE. PERCEPTION EXTÉRIEURE. - RAISON -- De la conscience ou perception intime -- De la perception extérieure -- Raison -- CHAPITRE V - DES IDÉES EN GÉNÉRAL. - CLASSIFICATION DES IDÉES. - LEUR ORIGINE. - THÉORIES DIVERSES A CET ÉGARD -- Différentes espèces d'idées -- Idées absolues -- idées relatives -- Origine des idées -- Que les idées absolues ne sauraient dériver des sens ni de la conscience. Réfutation de l'Empirisme -- Origine des idées absolues -- CHAPITRE VI - NOTIONS PREMIÈRES, AXIOMES ET PRINCIPES DE LA RAISON -- Existence des notions et vérités premières

Intro -- À propos de Collection XIX -- Titre -- CONTRIBUTION A L'HISTOIRE DU CHRISTIANISME PRIMITIF -- I -- II -- III -- SOCIALISME UTOPIQUE ET SOCIALISME SCIENTIFIQUE -- AVANT-PROPOS -- INTRODUCTION -- SOCIALISME UTOPIQUE ET SOCIALISME SCIENTIFIQUE -- LUDWIG FEUERBACH ET LA FIN DE LA PHILOSOPHIE CLASSIQUE ALLEMANDE -- PRÉFACE -- LUDWIG FEUERBACH ET LA FIN DE LA PHILOSOPHIE CLASSIQUE ALLEMANDE -- II -- III -- IV -- APPENDICE - Notes de Marx sur Feuerbach (Ecrit à Bruxelles au printemps 1845) -- I -- II -- III -- IV -- V -- VI -- VII -- VIII -- IX -- X -- XI -- Note au lecteur -- Page de titre de l'édition imprimée -- Copyright

La fuite du monde est une préoccupation importante du public lettré du IIIe siècle, troublé par d'importantes crises sociales et politiques ;Plotin le reformule philosophiquement afin d'y apporter réponse. En partant d'un postulat de systématicité de sa pensée, nous examinons sa définition du sujet d'une telle fuite (le « nous »), la possibilité et la désirabilité de sa réalisation, avant de nous intéresser à ses modalités philosophiques et éthiques, pour conclure sur la divinisation par union à l'Intelligence et à l'Un qui en résulte. Cette fuite se révèle être un prolongement du rapport naturel au monde, caractérisé par un universel amour de l'unité qui tend nécessairement à la contemplation, et vise à l'optimiser. Le « nous », illumination du corps par l'âme, devient dans le processus un divin sage, qui à son tour assume un rôle d'enseignement, s'alignant dans ses actes sur la Providence universelle. ; Attention :il s'agit ici de la version soutenue en mai 2017, qui est donc avant tout un travail d'étudiant ;une version révisée et améliorée de ce texte est parue aux éditions Ousia en 2019, c'est cette dernière qui constitue la contribution académique proprement dite. ; info:eu-repo/semantics/nonPublished

Intro -- À propos de Collection XIX -- Titre -- AVANT-PROPOS DE LA QUATRIÈME ÉDITION -- PREMIÈRE LEÇON - CLASSIFICATION DES ÉCOLES AU DIX-HUITIÈME SIÈCLE -- DEUXIÈME LEÇON - ÉCOLE SENSUALISTE AU DIX-HUITIÈME SIÈCLE -- TROISIÈME LEÇON - LOCKE. SA VIE -- QUATRIÈME LEÇON - ESSAI SUR L'ENTENDEMENT HUMAIN, SON ESPRIT, SA MÉTHODE -- CINQUIÈME LEÇON - ESSAI. LIVRE I, IDÉES INNÉES. LIVRE II, DE L'ESPACE -- SIXIÈME LEÇON - ESSAI. LIVRE II, TEMPS. INFINI. IDENTITÉ. SUBSTANCE -- SEPTIÈME LEÇON - ESSAI. LIVRE II, DE L'IDÉE DE CAUSE -- HUITIÈME LEÇON - ESSAI. LIVRE II, DU BIEN ET DU MAL. LIVRE III, DES MOTS -- NEUVIÈME LEÇON - ESSAI LIVRE IV, THÉORIE DES IDÉES REPRÉSENTATIVES -- DIXIÈME LEÇON - ESSAI. LIVRE IV, ENCORE LES IDÉES REPRÉSENTATIVES -- ONZIÈME LEÇON - ESSAI. LIVRE IV, THÉORIE DU JUGEMENT -- DOUZIÈME LEÇON - ESSAI. SUITE ET FIN DU LIVRE IV -- TREIZIÈME LEÇON - LIBERTÉ. AME. DIEU. CONCLUSION -- Note au lecteur -- Page de titre de l'édition imprimée -- Copyright

Intro -- À propos de Collection XIX -- Titre -- INTRODUCTION -- PREMIÈRE PARTIE -- CHAPITRE PREMIER - DU DROIT DE PUNIR CONSIDÉRÉ DANS SON PRINCIPE -- DES SYSTÈMES DONT IL EST L'OBJET -- CHAPITRE II - QUE LE DROIT DE PUNIR NE DÉRIVE PAS DE L'INTÉRÊT PUBLIC -- CHAPITRE III - QUE LE DROIT DE PUNIR N'EST PAS LE DROIT DE LÉGITIME DÉFENSE (SYSTÈME DE LOCKE) -- CHAPITRE IV - QUE LE DROIT DE PUNIR N'EST PAS UN DROIT MYSTIQUE DIRECTEMENT ÉMANÉ DU CIEL OU UNE DÉLÉGATION DE LA DIVINITE (SYSTEME DE JOSEPH DE MAISTRE) -- CHAPITRE V - QUE LE DROIT DE PUNIR NE RENTRE PAS DANS L'ART DE GUÉRIR, ET QUE LE CRIMINEL N'EST PAS UN MALADE (SYSTÈME DU DOCTEUR GALL) -- CHAPITRE VI - QUE LE DROIT DE PUNIR N'EST PAS LA RÉTRIBUTION DU MAL POUR LE MAL (OPINIONS DE MM. COUSIN, GUIZOT, DE BROGLIE, ROSSI) -- CHAPITRE VII - QUEL EST LE FONDEMENT VÉRITABLE DU DROIT DE PUNIR ? -- DEUXIÈME PARTIE - DES ACTIONS QUI TOMBENT SOUS L'EMPIRE DU DROIT PÉNAL ET QUE L'ON COMPREND HABITUELLEMENT SOUS LE NOM DE DELITS -- CHAPITRE PREMIER - DES DÉLITS EN GÉNÉRAL -- CHAPITRE II - DES DIFFÉRENTES ESPÈCES DE DÉLITS -- DE CERTAINS DÉLITS CONTROVERSÉS. - LE SUICIDE, LE DUEL -- CHAPITRE III - SUITE DES DÉLITS CONTROVERSÉS. - LA DIFFAMATION CONTRE LES MORTS -- CHAPITRE IV - SUITE DES DÉLITS CONTROVERSÉS. - L'USURE -- CHAPITRE V - DE LA RESPONSABILITÉ PERSONNELLE DANS LES DÉLITS, OU DE L'IMPUTABILITÉ. - DE LA PART QUI REVIENT A LA SOCIÉTÉ DANS LA RESPONSABILITÉ DU MAL. - DE LA THÈSE SOUTENUE PAR M.V. HUGO DANS LES MISÉRABLES -- TROISIÈME PARTIE -- CHAPITRE PREMIER - DE LA PEINE EN GÉNÉRAL -- CHAPITRE II - DE LA PEINE DE MORT -- NOTE SUPPLÉMENTAIRE -- Note au lecteur -- Page de titre de l'édition imprimée -- Copyright