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Famille et économie à la lumière de la doctrine sociale de l'Église
On ne rapproche pas souvent les idées de famille et d'économie, habitués que l'on est à la séparation du privé et du professionnel. C'est bien dommage, car la famille joue un rôle central et vital dans la bonne marche de la vie en société, et plus particulièrement de l'économie. L'étymologie même d'économie (oïkos, la « maison » ou le « patrimoine » en grec ancien) se réfère à la gestion des biens familiaux. Le rapprochement est encore plus important si l'on se situe dans la perspective de la doctrine sociale de l'Église, dont on sait l'attachement à la famille, mais aussi le souci privilégié de l'économie, et plus précisément de son insertion dans le cadre de la recherche du bien commun. Les sept contributions qui constituent ce volume explorent les aspects cruciaux de cette relation, et montrent le rôle éminemment bénéfique de la famille stable pour la société, la création de richesse nationale (à condition de mesurer correctement le travail familial), la conservation du patrimoine ou le développement durable. Elles analysent aussi, en symétrique, l'influence des politiques monétaires sur la famille. Puissent nos gouvernants prendre enfin conscience que la famille n'est pas seulement un enjeu personnel majeur, mais aussi social, et économique
Discours des terrains sensibles: recueil, analyse, intervention
In: Annales littéraires de l'Université de Franche-Comté n° 1037
In: Annales littéraires de l'Université de Franche-Comté. Série: Linguistique, sémiotique et communication n° 64
Action collective, action de mouvement social: la contribution du syndicalisme à la liberté au travail dans un exemple néo‐zélandais
In: Revue internationale du travail, Band 162, Heft 1, S. 163-190
ISSN: 1564-9121
RésuméLes syndicats peuvent contribuer à la liberté au travail par une action collective axée sur l'intérêt des membres, mais aussi en nouant des partenariats avec d'autres acteurs de la société civile, dans le cadre d'un mouvement social. Pour traiter ce dernier aspect, encore peu documenté, les auteurs s'appuient sur les définitions de la liberté de Berlin (1988) et MacCallum (1967) puis sur la théorie de la démocratie radicale de Laclau et Mouffe (2019). Ils illustrent leur propos par une étude de cas portant sur les stratégies déployées par des syndicats néozélandais en vue d'accompagner l'action officielle pour une transition juste face au défi climatique.
Capital & idéologie: d'après le livre de Thomas Piketty
In: La Revue dessinée
« D'où viennent les inégalités et pourquoi perdurent-elles ? De l'esclavage à l'hypercapitalisme, comment les sociétés humaines justifient-elles leurs régimes économiques et politiques ? Pour répondre à ces questions, Claire Alet et Benjamin Adam livrent une version accessible à toutes et tous du best-seller de Thomas Piketty, Capital et Idéologie, sous forme de saga familiale. Pierre le propriétaire terrien, Jules le rentier, Marguerite la journaliste, Christine l'enseignante... De la Révolution à nos jours, huit générations traversent les époques pour nous faire vivre l'évolution des richesses et des modèles sociaux. Jusqu'à Léa, jeune femme contemporaine qui va découvrir le lourd secret à l'origine du patrimoine familial. La petite histoire rejoint alors la grande. Un enquête limpide et teintée d'humour pour comprendre l'oeuvre de Thomas Piketty dont les analyses et les propositions bousculent la pensée économique depuis vingt ans. »--Quatrième de couverture
Territoire, développement durable et innovation responsable: entre ambitions et déploiement "praticable"
In: Histoire et perspectives méditerranéennes
Le présent ouvrage s'intéresse au territoire comme lieu privilégié en ce qu'il est situé à la croisée de l'innovation technologique et écologique. Il s'inscrit dans la perspective ouverte par le développement de nouvelles valeurs individuelles ou sociétales qui modifient les comportements économiques, telles que la gouvernance, l'innovation et la responsabilité sociale
Croissance verte et décroissance: posons-nous les bonnes questions
Chaque COP, on le sait, se termine par un accord sur le climat ou la biodiversité dont on se félicite. Quelque temps après, force est pourtant de constater que la feuille de route n'est pas respectée. L'impossibilité de tenir ses engagements aurait-elle pour origine l'absence de moyens proposés ? Qui pense moyens, pense argent. Néanmoins, l'argent seul ne suffit pas : il convient dans le même temps d'organiser différemment l'activité économique. De nombreuses questions se posent alors, tant du ressort de l'économique que des systèmes social et politique. Pour répondre à ces interrogations, les seules " recettes " des politiques économiques classiques ne suffisent pas. Il nous faut être inventifs, redéfinir les tâches qui incombent à l'État et aux entreprises, afin de répondre aux injonctions paradoxales que la Terre nous impose. Sans oublier la lancinante question de la décroissance
Foi et fanatisme dans le monothéisme: une étude à partir de la lecture de Pascal
L'objet de cette étude consiste à analyser le rapport entre la foi et le fanatisme. La plupart des réflexions menées sur ce fait relèvent simplement les intérêts politiques et culturels liés au culte religieux. La religion en tant qu'un fait social n'échappe pas à l'agressivité naturelle de l'homme. Cependant, au-delà de cette vision fataliste, il importe de relever l'ambivalence de la foi dans la pratique religieuse. Sous un premier aspect, il convient de reconnaître que la foi religieuse engendre le fanatisme puisqu'elle est à la base dogmatique, absolutiste et sectaire. Il faut souligner sous un second aspect que la foi religieuse également fournit les moyens efficaces dans la remédiation à la violence née du fanatisme. Cette thèse se fonde sur la pratique de la foi dans le monothéisme, et ce, au regard de la pensée philosophique et religieuse de Blaise Pascal
La Place de Dieu: Religion et politique chez les modernes
In: Histoire de la pensée
Ce que Dieu ou l'idée de Dieu est actuellement capable de déclencher provoque dans l'opinion éclairée de l'effroi. Face aux violences de l'époque qui s'en réclament, elle réagit par conjuration, affirmant soit qu'il n'y a pas de Dieu, soit que Dieu ne s'y trouve pas. Pour elle, la place de Dieu n'est pas dans la politique : le théologique et le politique n'ont en aucun cas partie liée.Ce livre prend un autre point de vue. Il cherche à fournir une parade à notre désemparement sans esquiver le problème théologico-politique contemporain, en le traduisant en termes socio-politiques. Pour cela, il ne fixe pas une fois pour toutes la place de Dieu - dans ou hors de la politique - mais suit les variations de son tracé au sein des sociétés modernes selon le sens de la justice qui les anime. Cette généalogie des nouages entre Dieu et l'idée moderne de justice a pour enjeu de retrouver une prise là où, aujourd'hui, nous vacillons le plus. Philosophe, Bruno Karsenti est directeur d'études à l'EHESS. Il est notamment l'auteur de L'Homme total, Sociologie, anthropologie et philosophie chez Marcel Mauss (PUF, 1997) ; D'une philosophie à l'autre. Les sciences sociales et la politique des modernes (Gallimard, 2013) ; et La question juive des modernes. Philosophie de l'émancipation (PUF, 2017)
Droits de l'homme et églises au Cameroun: une analyse éthique et théologique
L'homme est un être de liberté et toutes ses actions visent à combattre les obstacles qui peuvent s'imposer à son désir d'être libre et heureux. Une assertion commune que cette étude évalue en contexte camerounais à la lumière de ce qu'on peut considérer comme mouvements sociaux de libération. Dans cette démarche en quête des libertés fondamentales et des droits de l'homme, l'auteur questionne la responsabilité de l'Église en tant qu'actrice majeure au cur d'une cité. Depuis l'époque des missionnaires jusqu'aux années 90, les questions de droits de l'homme n'ont pas souvent été une préoccupation pour l'Église. Ainsi, le présent ouvrage démontre que l'Église à la légitimité, de par les Saintes Écritures, de promouvoir et de défendre les Droits de l'Homme
La Constitution de 1958 au fil du texte
Notre Constitution fêtera bientôt ses soixante-cinq ans. Les institutions qu'elle définit, et qui fondent la Ve République, sont toujours au cœur de l'actualité. Par temps calme (élections, gouvernance du quotidien) ou par temps agité (gilets jaunes, Covid, Ukraine...), leur rôle est toujours essentiel. Certaines ont une mission majeure : président de la République, Gouvernement, Parlement. D'autres moins : Conseil Économique, Social et Environnemental, Défenseur des droits. Cet édifice institutionnel façonne plus que l'on ne croit notre quotidien. Or, pour comprendre pourquoi et comment une institution agit de telle façon, il est impératif d'en connaitre le fonctionnement. Cela permet aussi au citoyen de se situer dans le cadre institutionnel au sein duquel il évolue. D'autant que l'on s'aperçoit que la grande majorité de nos citoyens est ignorante de la Constitution de 1958. Or, elle est le texte clef de notre hiérarchie des normes. Traités européens, lois, décrets... doivent tous respecter la Constitution. Cela grâce notamment au rôle dévolu au Conseil Constitutionnel. Cet ouvrage couvre les principaux aspects théoriques des articles constitutionnels, mais aussi, et parfois même surtout, l'éclairage de la pratique. Cela afin de livrer une présentation la plus complète possible de notre grand texte
Honneur et dignité dans le monde antique
In: Collection "Histoire"
"Si l'on peine à trouver chez les historiens une définition de la dignité car elle semble relever du domaine de la morale, voire du droit, l'honneur n'est devenu un concept que récemment. Pourtant ce sont deux notions qui font agir a priori les mêmes ressorts psychologiques, l'estime de soi et une forme d'orgueil. Les sciences sociales se sont emparées de la notion d'honneur et l'ont analysée au prisme des "sociétés méditerranéennes", lui donnant une définition anthropologique dont la compétition, l'obsession de la pureté sexuelle féminine et la violence vengeresse sont les principaux aspects. En réponse à l'injure, à la violence, à la séduction et au viol de la femme, ce modèle exigeant un acte réparateur est-il applicable au monde antique gréco-romain ? Y retrouve-t-on cette obsession du sang et du sexe qui est au cœur du "modèle anthropologique"? L'ouvrage vise à resituer dans leur contexte historique les deux notions d'honneur et de dignité depuis l'époque archaïque jusqu'à celle de l'Antiquité tardive. Il les envisage selon quatre points de vue : le rapport entre l'individu et sa communauté politique, la nature de l'honneur familial et féminin en particulier, la violence, enfin, les formes du déshonneur."--Page 4 of cover
Applying the social rights of the European Social Charter: some commentaries concerning the Belgian case ; La mise en œuvre des droits sociaux de la Charte Sociale Européenne: quelques aspects de l'expérience de la Belgique
This article tries to illustrate the influence of the European Social Charter (1961) on the evolution of Belgian Social Law. The finding is that most of the pillars of the Belgian Social Model were already established before the late ratification of the Charter by Belgium, in 1990. Afterwards the case law of the European Committee of Social Rights (ECSR) pointed out some necessary adaptations. Some others have been decided by the ECSR as a response to some collective complaints directed against Belgium. This country considered the ratification of the Protocol introducing this procedure as a meaningful progress for all the Contracting Parties. It gives the civil society a direct access in the development of the Charter, but only 15 State Parties did ratify it. The article comments also on how Belgium is confronted, like other Parties, with the competing mutual influence of the Charter and the Community Law of the EU. The revised Charter (1996) was a major contribution in favour of more coherence between both legal orders. Belgium argued strongly for more explicit convergences. It seems desirable that both the EU Court and the ECSR try to deliver more visibility about the common rights and their complementarity. ; Dans cet article, l'auteur tente d'identifier les principaux facteurs d'influence sur le système social belge issus de la prise en compte des droits sociaux garantis par la Charte sociale européenne. Cette influence n'a été en réalité que marginale, car les piliers du système ont été élaborés, en l'absence de dispositions constitutionnelles sur les droits sociaux avant 1994, avant l'application de la Charte, dont la ratification fut tardive. Le pays a cependant soutenu les protocoles de même que la version révisée de la Charte. Les principaux facteurs repris sélectivement sont la jurisprudence dans le cadre d'un système moniste, qui reconnaît la primauté du droit international et du droit communautaire sur le droit interne, certaines conclusions du Comité européen des droits sociaux à l'appui des rapports périodiques du pays et certaines décisions du Comité à l'appui de réclamations collectives contre la Belgique. L'auteur pense que l'influence du droit communautaire européen fut plus déterminante, parce qu'il était obligatoire. L'article discute certains effets positifs et négatifs de l'application concurrente des deux corps de règles dans les pays concernés par le droit de l'Union européenne et les droits de la Charte. L'auteur pense qu'il y aurait lieu de pousser plus loin la coopération entre l'Union et le Conseil de l'Europe au bénéfice d'une plus claire interpénétration et d'une convergence plus évidente des droits sociaux. L'article se termine par un plaidoyer en faveur de la procédure de réclamations collectives qui a une portée de démocratie sociale dans les pays qui l'appliqueront. ; Dans cet article, l'auteur tente d'identifier les principaux facteurs d'influence sur le système social belge issus de la prise en compte des droits sociaux garantis par la Charte sociale européenne. Cette influence n'a été en réalité que marginale, car les piliers du système ont été élaborés, en l'absence de dispositions constitutionnelles sur les droits sociaux avant 1994, avant l'application de la Charte, dont la ratification fut tardive. Le pays a cependant soutenu les protocoles de même que la version révisée de la Charte. Les principaux facteurs repris sélectivement sont la jurisprudence dans le cadre d'un système moniste, qui reconnaît la primauté du droit international et du droit communautaire sur le droit interne, certaines conclusions du Comité européen des droits sociaux à l'appui des rapports périodiques du pays et certaines décisions du Comité à l'appui de réclamations collectives contre la Belgique. L'auteur pense que l'influence du droit communautaire européen fut plus déterminante, parce qu'il était obligatoire. L'article discute certains effets positifs et négatifs de l'application concurrente des deux corps de règles dans les pays concernés par le droit de l'Union européenne et les droits de la Charte. L'auteur pense qu'il y aurait lieu de pousser plus loin la coopération entre l'Union et le Conseil de l'Europe au bénéfice d'une plus claire interpénétration et d'une convergence plus évidente des droits sociaux. L'article se termine par un plaidoyer en faveur de la procédure de réclamations collectives qui a une portée de démocratie sociale dans les pays qui l'appliqueront.
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