Philosophie: auteurs et thèmes
In: La petite bibliothèque de sciences humaines
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Ce long article montre notamment que le propos épistémologique de Foucault et d'Althusser impliquait la destruction du concept classique de sujet (conscience de soi originaire formatrice de l'objectivité) et imposait sa reconstruction en deux temps : en tant que constitué (assujettissement), en tant que constituant (subjectivation). Étudiant la postérité de ce dernier thème dans la philosophie politique française contemporaine, par exemple chez J. Rancière et A. Badiou, il tente de forger, au-delà de ces auteurs, mais tout près d'É. Balibar, un concept de la transformation socio-historique comme subjectivation politique, et articule ce concept en termes de négativité et de totalité, d'autonomie et de finitude. Celui-ci se résumerait finalement de l'idée d'une « épreuve politique de la finitude », non loin de Bataille ou de Blanchot, soit « l'expérience d'un passage au dehors témoignant de la frappe de l'impossible et de l'infini mais qui se sait, et qui dès lors se construit, en tant que finie ». ; Peer reviewed
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In: Analyse et philosophie
L'oeuvre de Sartre pourrait être lue comme Vincamation de l'esprit pathétique et héroïque de l'époque de la guerre et de la Résistance. Sous le coup de feu des barricades de 44, une philosophie de la révolution commence à éclore-elle fut forgée à chaud durant cette époque de haute température historique. C'est de la généralisation théorique de cette expérience politique cruciale, c'est-à-dire de la cristallisation du mythe de la Résistance, que vient, à mon avis, l'idée satrienne de révolution. ; A obra de Sartre poderia ser lida como a encarnação do espirito patético e heróico da época da guerra e da Resistência. Sob o impacto das barricadas de 44, urna filosofia da revolução começa a desabrochar- ela foi forjada a quente durante esta época de alta temperatura histórica. É da generalização teórica dessa experiência política crucial, isto é, da cristalização do mito da Resistência, que vem, a meu ver, a idéia sartriana de revolução.
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In: La Pensée, Band 399, Heft 3, S. 42-57
Il n'y a pas de philosophie « de » La Pensée mais seulement « dans » La Pensée , car le style, les thèmes, les finalités, les auteurs étudiés changent selon des moments facilement repérables. À sa naissance, en 1939, La Pensée est une vitrine destinée à séduire la haute intelligentsia. Le second moment est occupé par l'« affaire Lyssenko » : la revue évite le conflit avec le PCF tout en conservant la confiance des intellectuels sceptiques ; puis le « rapport Khrouchtchev sur les crimes de Staline » déclenche une crise morale et une attraction des marxistes vers l'existentialisme. Un troisième moment est marqué par les articles d'Althusser qui transforment La Pensée en tribune philosophique incontournable. Dans le quatrième moment la philosophie est représentée par des « dossiers » et des articles sans cohérence, et le dogmatisme des premiers temps est écarté. Enfin, la période actuelle voit un retour en force de la philosophie : les colloques, les dossiers se multiplient et adoptent un style résolument universitaire tout en conservant une originalité quant aux approches.
In: Revue française d'histoire des idées politiques, Band 22, Heft 2, S. 5-15
ISSN: 2119-3851
Résumé La conception parétienne des élites est solidaire d'une sociologie générale et d'une philosophie de l'histoire que le principal représentant de « l'École élitisteitalienne » a exposées dans de nombreux écrits. Intéressant principalement le destin de l'élite gouvernementale présente dans toute société, son originalité tient, par rapport aux idées de Mosca et de Michels, à la place fondamentale qu'elle assigne au processus de circulation des élites et aux modes de légitimation qui lui sont associés.
In: La Revue des lettres modernes
In: Cahiers des lettres modernes. Collection Thèmes et structures 2
La fuite du monde est une préoccupation importante du public lettré du IIIe siècle, troublé par d'importantes crises sociales et politiques ;Plotin le reformule philosophiquement afin d'y apporter réponse. En partant d'un postulat de systématicité de sa pensée, nous examinons sa définition du sujet d'une telle fuite (le « nous »), la possibilité et la désirabilité de sa réalisation, avant de nous intéresser à ses modalités philosophiques et éthiques, pour conclure sur la divinisation par union à l'Intelligence et à l'Un qui en résulte. Cette fuite se révèle être un prolongement du rapport naturel au monde, caractérisé par un universel amour de l'unité qui tend nécessairement à la contemplation, et vise à l'optimiser. Le « nous », illumination du corps par l'âme, devient dans le processus un divin sage, qui à son tour assume un rôle d'enseignement, s'alignant dans ses actes sur la Providence universelle. ; Attention :il s'agit ici de la version soutenue en mai 2017, qui est donc avant tout un travail d'étudiant ;une version révisée et améliorée de ce texte est parue aux éditions Ousia en 2019, c'est cette dernière qui constitue la contribution académique proprement dite. ; info:eu-repo/semantics/nonPublished
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In: Beiträge zur Politischen Wissenschaft, 195
Die an der Wohlfahrt aller Bürger orientierte »Staatskunst«, welche von Platon als die »königliche Kunst« angesehen wird, setzt sich für ihn aus der Trias von Wissen, Tugend im Sinne von »Gutsein« und Erziehung zusammen. Dabei gehen Metaphysik, Ethik und Politik eine untrennbare Verbindung ein, da für ihn die Höchste Idee des Guten, des wahrhaft Seienden, ein unbedingt gegenseitiges Verhältnis zwischen Staat und Individuum begründet. Das heißt, das Gute für den Staat verkörpert zugleich das Gute für den Einzelnen; denn es ist einer Einzelperson nicht möglich, vollkommen gerecht zu sein, wofern der Staat es nicht gleichergestalt selbst ist. Unweigerlich wird man sich fragen, ob die heutigen Politiker diesem Anspruch tatsächlich gerecht werden. Phänomene wie der Aufstieg von politischen »Amateuren« wie Bodybuildern, Filmschauspielern und Geschäftsleuten zu hohen und höchsten Staatsämtern lassen in diesem Kontext den Terminus »Staatskunst« als recht schillernd erscheinen. Die Untersuchung versucht Antworten auf die Frage zu finden, wie es zu der völligen Abkehr des platonischen Staatskunstkonzepts, in welchem Praxis und Theorie noch unscheidbar als eins gedacht wurden, und zu einer in unseren Tagen vorherrschenden »Staatsverwaltung« nach fast ausschließlich wirtschaftlichen Gesichtspunkten als Erfolgsbemessungsgrundlage kam. Sonderheitlich die Gesichtspunkte, wie die »Staatskunst« nach Platon erlangbar sei und ob Politik im Sinne von »Staatskunst« lehr- und damit erlernbar ist, stehen dabei im Fokus der Betrachtung. »The Knowledge of Statecraft in the Context of Plato's Political Philosophy and Its Reception History« Plato's »royal art« or skillful »statesmanship«, intended for the benefit of citizens, comprises of a triad: knowledge, education and virtue (which equivalents to »goodness« for Plato). According to Plato, for a reciprocal relationship between a state and an individual to occur, metaphysics, ethics and politics must closely intertwine to give rise to an ultimate good or a »truly existing being«. Indeed, a state's »goodness« intrinsically exudes »goodness« to individuals; in turn accounting for just individuals. It follows therefore, that individuals' righteousness derives from that of the state's. Today however, such pertinent assertions are in active conflict with the emergence of layman politicians whose governing may be seen as far from being »royal art«. Accordingly, the discourse hereinafter seeks to address the question of how this »royal art« and its triad – a theory of governance once considered indivisible from the practice of thereof, have come to be discarded by current public administrations in favour of economic indicators. Could Plato's »royal art« and »statesmanship« be acquired, and if so, how could this craft be taught? Die Untersuchung versucht Antworten auf die Frage zu finden, wie es zu der völligen Abkehr des platonischen Staatskunstkonzepts, in welchem Wissen, Tugend im Sinne von »Gutsein« und Erziehung zusammenfielen sowie Praxis und Theorie noch unscheidbar als eins gedacht wurden, hin zu einer heutigentags vorherrschenden »Staatsverwaltung« nach fast ausschließlich wirtschaftlichen Gesichtspunkten als Erfolgsbemessungsgrundlage kam. Sonderheitlich die Gesichtspunkte, wie die »Staatskunst« nach Platon erlangbar sei und ob Politik im Sinne von »Staatskunst« lehr- und damit erlernbar ist, stehen dabei im Fokus der Betrachtung. Charles Philippe Graf Dijon de Monteton studierte an der Universität Heidelberg Politikwissenschaft, Mittlere und Neue Geschichte sowie Judaistik an der Hochschule für Jüdische Studien. Nach erfolgtem Abschluss 2005 war er als Lehrbeauftragter und wissenschaftlicher Mitarbeiter am Institut für Politische Wissenschaft der Universität Heidelberg tätig. Dort erfolgte 2013 die Promotion im Fach Geschichte. Zwei Jahre später wurde er daselbst in Politikwissenschaft promoviert. Seine Forschungsschwerpunkte liegen im Bereich der politischen Philosophie und der Sozial- und Regionalgeschichte, vorzüglich mit Bezug auf den Südwesten Frankreichs.
In: Perspectives chinoises: Shenzhou-zhanwang, Band 4, Heft 1, S. 39-56
ISSN: 1021-9013
In: Internationale Bibliothek, Band 12
In: Travaux de l'Institut Catholique de Paris