Executive Council Thirty-Fourth Ordinary Session 7 – 8 February 2019 Addis Ababa, Ethiopia ; The significance of human rights and transitional justice (TJ) cannot be overemphasized. This underscores why Aspiration three (3), "An Africa of good governance, democracy, respect for human rights, justice and the rule of law",and Aspiration four (4), "A peaceful and secured Africa", of Agenda 2063 – The Africa We Want – focus on human rights promotion, silencing the guns by 2020, peace, security and development. In order to accomplish these objectives of Africa's Agenda 2063, a ten-year implementation plan was developed. The year 2015 was dedicated to Women's empowerment and 2016 to human rights, with a special focus on the rights of women
In: Revue internationale des études du développement: revue trimestrielle publiée par l'Institut d'étude du développement économique et social de l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Band 232, Heft 4, S. 165
This research aims to advance coherent philosophical arguments to defend the justice of such extra-judicial operations that have animated the work of the Truth and Justice Commissions, especially those concerning the decision to give moral importance to truth- telling, the care of the victim and the reconciliation strategy by providing additional non- material forms of compensation. Caring about responsibility, especially collective responsibility means to keep in mind a particular ethical movement that takes into account the sympathetic figure of the Other as the starting point of morality. This is why, from a theoretical point of view, the moral philosophical heritage watches over the criticism of the individualism and liberalism: in particular, In part I, I will refer on Sartre' analysis on autrui and intersubjectivity, his account of the role of emotion in moral judgment. That is a common aspect of Jaspers' work. I will discuss with neo-Aristotelian tradition and virtue ethics, considering also authors such as Cooper and Tollefsen defending the idea of collective responsibility. Finally, I intend to focus on the May's work and his Sartre's intersubjectivity interpretation. In part II, after establishing the suitability of collective moral responsibility, I concentrate on the fact that this can consistently explain our intuitions about justice on material and immaterial compensations as tools for national reconciliation. In addition, I found interesting to outline how practices demanded by transitional justice responds to the need for "difficult forgiveness" imagined by Ricoeur. In my thesis, this would be recognized as "political judgment-in-situation". In part III, I justify the pardon and apology starting from some peculiar interpretations of international law and from a normative posture that calls for a critical interpretation of transitional justice as a hopefully critical approach to global justice.
International audience ; Une « industrie globale de la justice transitionnelle et des politiques de mémoire 1 » s'est développée au cours des trente dernières années. La production académique et experte est abondante, les échanges denses 2. Des formations dédiées ont été adoptées par de nombreuses universités. Des organisations spécialisées ont été créées et proposent leurs propres formations, tandis que les grandes organisations de défense des droits humains, initialement réticentes, se sont réapproprié l'expression de justice transitionnelle. Les budgets alloués ont augmenté 3. L'Organisation des Nations Unies (ONU), avec d'autres organisations intergouvernementales, ont formulé des normes non contraignantes. Le monde de la justice transitionnelle apparaît aux spécialistes comme un « champ 4 » déjà « saturé 5 », unifié, organisé et bien différencié d'autres mondes internationaux. Ces spécialistes sont pourtant bien en peine de s'accorder sur ce que recouvre l'expression. Ils peuvent s'entendre sur des mots d'ordre de justice, de vérité et de réparations, appliqués aux situations d'après-conflit violent (guerre civile voire interétatique, répression dictatoriale, génocide). Certains d'entre eux voient dans la justice transitionnelle une contribution à une « cascade de justice », c'est-à-dire à l'affirmation d'une norme globale de refus de l'impunité portée par des acteurs convaincus, contraignant les États à sanctionner pénalement les auteurs des violences politiques 6. D'autres y voient davantage une forme d'évitement de la justice pénale au moyen de
International audience ; Une « industrie globale de la justice transitionnelle et des politiques de mémoire 1 » s'est développée au cours des trente dernières années. La production académique et experte est abondante, les échanges denses 2. Des formations dédiées ont été adoptées par de nombreuses universités. Des organisations spécialisées ont été créées et proposent leurs propres formations, tandis que les grandes organisations de défense des droits humains, initialement réticentes, se sont réapproprié l'expression de justice transitionnelle. Les budgets alloués ont augmenté 3. L'Organisation des Nations Unies (ONU), avec d'autres organisations intergouvernementales, ont formulé des normes non contraignantes. Le monde de la justice transitionnelle apparaît aux spécialistes comme un « champ 4 » déjà « saturé 5 », unifié, organisé et bien différencié d'autres mondes internationaux. Ces spécialistes sont pourtant bien en peine de s'accorder sur ce que recouvre l'expression. Ils peuvent s'entendre sur des mots d'ordre de justice, de vérité et de réparations, appliqués aux situations d'après-conflit violent (guerre civile voire interétatique, répression dictatoriale, génocide). Certains d'entre eux voient dans la justice transitionnelle une contribution à une « cascade de justice », c'est-à-dire à l'affirmation d'une norme globale de refus de l'impunité portée par des acteurs convaincus, contraignant les États à sanctionner pénalement les auteurs des violences politiques 6. D'autres y voient davantage une forme d'évitement de la justice pénale au moyen de
International audience ; Une « industrie globale de la justice transitionnelle et des politiques de mémoire 1 » s'est développée au cours des trente dernières années. La production académique et experte est abondante, les échanges denses 2. Des formations dédiées ont été adoptées par de nombreuses universités. Des organisations spécialisées ont été créées et proposent leurs propres formations, tandis que les grandes organisations de défense des droits humains, initialement réticentes, se sont réapproprié l'expression de justice transitionnelle. Les budgets alloués ont augmenté 3. L'Organisation des Nations Unies (ONU), avec d'autres organisations intergouvernementales, ont formulé des normes non contraignantes. Le monde de la justice transitionnelle apparaît aux spécialistes comme un « champ 4 » déjà « saturé 5 », unifié, organisé et bien différencié d'autres mondes internationaux. Ces spécialistes sont pourtant bien en peine de s'accorder sur ce que recouvre l'expression. Ils peuvent s'entendre sur des mots d'ordre de justice, de vérité et de réparations, appliqués aux situations d'après-conflit violent (guerre civile voire interétatique, répression dictatoriale, génocide). Certains d'entre eux voient dans la justice transitionnelle une contribution à une « cascade de justice », c'est-à-dire à l'affirmation d'une norme globale de refus de l'impunité portée par des acteurs convaincus, contraignant les États à sanctionner pénalement les auteurs des violences politiques 6. D'autres y voient davantage une forme d'évitement de la justice pénale au moyen de
International audience ; Une « industrie globale de la justice transitionnelle et des politiques de mémoire 1 » s'est développée au cours des trente dernières années. La production académique et experte est abondante, les échanges denses 2. Des formations dédiées ont été adoptées par de nombreuses universités. Des organisations spécialisées ont été créées et proposent leurs propres formations, tandis que les grandes organisations de défense des droits humains, initialement réticentes, se sont réapproprié l'expression de justice transitionnelle. Les budgets alloués ont augmenté 3. L'Organisation des Nations Unies (ONU), avec d'autres organisations intergouvernementales, ont formulé des normes non contraignantes. Le monde de la justice transitionnelle apparaît aux spécialistes comme un « champ 4 » déjà « saturé 5 », unifié, organisé et bien différencié d'autres mondes internationaux. Ces spécialistes sont pourtant bien en peine de s'accorder sur ce que recouvre l'expression. Ils peuvent s'entendre sur des mots d'ordre de justice, de vérité et de réparations, appliqués aux situations d'après-conflit violent (guerre civile voire interétatique, répression dictatoriale, génocide). Certains d'entre eux voient dans la justice transitionnelle une contribution à une « cascade de justice », c'est-à-dire à l'affirmation d'une norme globale de refus de l'impunité portée par des acteurs convaincus, contraignant les États à sanctionner pénalement les auteurs des violences politiques 6. D'autres y voient davantage une forme d'évitement de la justice pénale au moyen de
International audience ; Une « industrie globale de la justice transitionnelle et des politiques de mémoire 1 » s'est développée au cours des trente dernières années. La production académique et experte est abondante, les échanges denses 2. Des formations dédiées ont été adoptées par de nombreuses universités. Des organisations spécialisées ont été créées et proposent leurs propres formations, tandis que les grandes organisations de défense des droits humains, initialement réticentes, se sont réapproprié l'expression de justice transitionnelle. Les budgets alloués ont augmenté 3. L'Organisation des Nations Unies (ONU), avec d'autres organisations intergouvernementales, ont formulé des normes non contraignantes. Le monde de la justice transitionnelle apparaît aux spécialistes comme un « champ 4 » déjà « saturé 5 », unifié, organisé et bien différencié d'autres mondes internationaux. Ces spécialistes sont pourtant bien en peine de s'accorder sur ce que recouvre l'expression. Ils peuvent s'entendre sur des mots d'ordre de justice, de vérité et de réparations, appliqués aux situations d'après-conflit violent (guerre civile voire interétatique, répression dictatoriale, génocide). Certains d'entre eux voient dans la justice transitionnelle une contribution à une « cascade de justice », c'est-à-dire à l'affirmation d'une norme globale de refus de l'impunité portée par des acteurs convaincus, contraignant les États à sanctionner pénalement les auteurs des violences politiques 6. D'autres y voient davantage une forme d'évitement de la justice pénale au moyen de
International audience ; In recent years, to manage the after-effects and disputes inherited from civil wars or authoritarian regimes, many rulers have been led to set up a so-called "transitional" justice. In the standard United Nations concept, the latter refers to the implementation of various practices aimed ultimately at creating the conditions for national reconciliation and democratic stabilization in countries emerging from episodes of political violence. More specifically, the democratization of political regimes is presented by the promoters of transitional justice as the guarantee of non-repetition of human rights violations. In this context, justice reform appears as a prerequisite for the independence of the judiciary and the right of people to a fair trial. Not far from ten years after the outbreak of the Arab revolts, what about the reform of justice and the implementation of transitional justice on the southern shore of the Mediterranean? ; Ces dernières années, pour gérer les séquelles et les contentieux hérités de guerres civiles ou de régimes autoritaires, de nombreux gouvernants ont été conduits à mettre en place une justice dite « transitionnelle ». Dans la conception standard des Nations unies, cette dernière renvoie à la mise en oeuvre de pratiques diverses visant in fine à créer les conditions d'une réconciliation nationale et d'une stabilisation démocratique dans des pays sortant d'épisodes de violence politique. Plus précisément, la démocratisation des régimes politiques est présentée par les promoteurs de la justice transitionnelle comme la garantie d'une nonrépétition des violations des droits humains. Dans ce cadre, la réforme de la justice apparaîtcomme une condition indispensable à l'indépendance de l'appareil judiciaire et au droit des justiciables à un procès équitable. Pas loin de dix ans après le déclanchement des révoltes arabes, qu'en est-il de la réforme de la justice et de la mise en oeuvre de la justice transitionnelle sur la rive sud de la Méditerranée ?
International audience ; In recent years, to manage the after-effects and disputes inherited from civil wars or authoritarian regimes, many rulers have been led to set up a so-called "transitional" justice. In the standard United Nations concept, the latter refers to the implementation of various practices aimed ultimately at creating the conditions for national reconciliation and democratic stabilization in countries emerging from episodes of political violence. More specifically, the democratization of political regimes is presented by the promoters of transitional justice as the guarantee of non-repetition of human rights violations. In this context, justice reform appears as a prerequisite for the independence of the judiciary and the right of people to a fair trial. Not far from ten years after the outbreak of the Arab revolts, what about the reform of justice and the implementation of transitional justice on the southern shore of the Mediterranean? ; Ces dernières années, pour gérer les séquelles et les contentieux hérités de guerres civiles ou de régimes autoritaires, de nombreux gouvernants ont été conduits à mettre en place une justice dite « transitionnelle ». Dans la conception standard des Nations unies, cette dernière renvoie à la mise en oeuvre de pratiques diverses visant in fine à créer les conditions d'une réconciliation nationale et d'une stabilisation démocratique dans des pays sortant d'épisodes de violence politique. Plus précisément, la démocratisation des régimes politiques est présentée par les promoteurs de la justice transitionnelle comme la garantie d'une nonrépétition des violations des droits humains. Dans ce cadre, la réforme de la justice apparaîtcomme une condition indispensable à l'indépendance de l'appareil judiciaire et au droit des justiciables à un procès équitable. Pas loin de dix ans après le déclanchement des révoltes arabes, qu'en est-il de la réforme de la justice et de la mise en oeuvre de la justice transitionnelle sur la rive sud de la Méditerranée ?
Transitional justice, a set of instruments intended to bring peace to and democratize societies through the recognition of victims, was the subject of considerable mobilization by various political groups in post-revolutionary Tunisia. Tunisian associations joined forces to shed light on the forms of repression specific to women, using multiple – and sometimes antagonists – victim figures for that purpose. The inclusion of female victims in the process was also addressed by institutional measures, which lead to the implementation of a Truth Sub-commission specifically for women, and the implementation of a "gender approach" by international organizations, such as the United Nations. Whereas institutional actors and theorists have conceived of transitional justice as a technical and neutral process, this thesis questions the politicization and effects produced by the implementation of the program. Most research work on transitional justice has adopted institutional perspectives and analyzed the program a posteriori. This research shifts the analysis towards local actors' reception of and socialization vis-a-vis the process of transitional justice.Using the sociology of social movements, the sociology of law, the anthropology of development, and the sociology of gender, this thesis draws on ethnographic observation and interviews with international and local actors in transitional justice and with women victims. This research examines three axes. First, it addresses how women come to file a victim's report with the Truth Commission. Secondly, it explores how the support offered to associations of women victims by international organizations influences both their collective identities and their militant paths.Lastly, this study questions the differential appropriations of victim categories and their impact on the construction of the political subjectivities of female victims involved in transitional justice. ; Dans le contexte post-révolutionnaire tunisien, la justice transitionnelle, ensemble de dispositifs visant ...