Voter Turnout. A Social Theory of Political Participation
In: Revue française de science politique, Band 64, Heft 6, S. 1238-1240
ISSN: 0035-2950
56 Ergebnisse
Sortierung:
In: Revue française de science politique, Band 64, Heft 6, S. 1238-1240
ISSN: 0035-2950
La recherche est souvent affaire de cycles et de redécouvertes. Ce livre n'échappe pas à cette logique. À l'instar d'Alan Zuckerman qui s'intéresse aux logiques sociales du politique ou de Céline Braconnier1 qui insiste sur l'importance des groupes d'appartenance primaire des individus pour saisir leurs comportements électoraux, le travail de Meredith Rolfe vise à resocialiser l'individu, ici quand il s'agit d'aller voter. Pour l'auteure, il faut sortir d'une analyse atomistique, qu'elle soit centrée sur le calcul des coûts ou des bénéfices (Anthony Downs), ou bien des ressources civiques, afin de proposer une « théorie sociale » de la participation électorale [Premier paragraphe].
BASE
La recherche est souvent affaire de cycles et de redécouvertes. Ce livre n'échappe pas à cette logique. À l'instar d'Alan Zuckerman qui s'intéresse aux logiques sociales du politique ou de Céline Braconnier1 qui insiste sur l'importance des groupes d'appartenance primaire des individus pour saisir leurs comportements électoraux, le travail de Meredith Rolfe vise à resocialiser l'individu, ici quand il s'agit d'aller voter. Pour l'auteure, il faut sortir d'une analyse atomistique, qu'elle soit centrée sur le calcul des coûts ou des bénéfices (Anthony Downs), ou bien des ressources civiques, afin de proposer une « théorie sociale » de la participation électorale [Premier paragraphe].
BASE
La recherche est souvent affaire de cycles et de redécouvertes. Ce livre n'échappe pas à cette logique. À l'instar d'Alan Zuckerman qui s'intéresse aux logiques sociales du politique ou de Céline Braconnier1 qui insiste sur l'importance des groupes d'appartenance primaire des individus pour saisir leurs comportements électoraux, le travail de Meredith Rolfe vise à resocialiser l'individu, ici quand il s'agit d'aller voter. Pour l'auteure, il faut sortir d'une analyse atomistique, qu'elle soit centrée sur le calcul des coûts ou des bénéfices (Anthony Downs), ou bien des ressources civiques, afin de proposer une « théorie sociale » de la participation électorale [Premier paragraphe].
BASE
Dans nombre de démocraties occidentales, la participation électorale connaît un essoufflementcaractéristique d'une crise relativement généralisée de la représentation politique. Unetendance au retrait de la décision électorale affecterait un nombre de plus en plus conséquentde scrutins et le vote, à l'exception des pays où il est obligatoire, serait de plus en plus concurrencépar d'autres formes de participation et d'expression démocratiques. De nombreux travauxde sociologie électorale, ces vingt dernières années, ont mis en évidence un élargissementdu répertoire des usages de la citoyenneté, mais aussi l'émergence de nouveaux profils decitoyens, plus critiques, plus affranchis des déterminismes sociologiques comme des allégeancesidéologiques et partisanes. Si ce constat prévaut dans les analyses électorales menéesdans la plupart des pays européens, et souvent à juste titre, rares sont les études qui revisitentles paradigmes et les grands modèles d'explication du vote à la lumière de données d'enquêtessaisies sur le long terme et d'une façon comparative (.).
BASE
Dans nombre de démocraties occidentales, la participation électorale connaît un essoufflementcaractéristique d'une crise relativement généralisée de la représentation politique. Unetendance au retrait de la décision électorale affecterait un nombre de plus en plus conséquentde scrutins et le vote, à l'exception des pays où il est obligatoire, serait de plus en plus concurrencépar d'autres formes de participation et d'expression démocratiques. De nombreux travauxde sociologie électorale, ces vingt dernières années, ont mis en évidence un élargissementdu répertoire des usages de la citoyenneté, mais aussi l'émergence de nouveaux profils decitoyens, plus critiques, plus affranchis des déterminismes sociologiques comme des allégeancesidéologiques et partisanes. Si ce constat prévaut dans les analyses électorales menéesdans la plupart des pays européens, et souvent à juste titre, rares sont les études qui revisitentles paradigmes et les grands modèles d'explication du vote à la lumière de données d'enquêtessaisies sur le long terme et d'une façon comparative (.).
BASE
In: Pôle sud: revue de science politique, Band 33, Heft 2, S. 103-123
ISSN: 1262-1676
The article focuses on the 2007 parliamentary elections and, particularly, on the defeat of the socialist candidate in a constituency traditionally anchored on the left. From the study of a social housing district in the north of Marseille, the author examines the reality of divorce between the left and its cities. The links between voters and socialist politicians seem to distend. Voter turnout fluctuates and motivations of people to go to the polls appear related. Yet city's residents remain attached to the socialist vote. When they turn from the left, it's for refrain. Their voices are not beneficial to other candidates, contrary to what can be observed in other residential areas of the district. Adapted from the source document.
What does the increase of the voter turnout in the 2007 French and the 2008 American presidential election mean? With the French, American and Canadian surveys, we highlight the changes in the political attitude of the citizens occurred in recent years. The voters are now practicing an intermittent and selective voting. This changing political behavior reflects a growing individualization values in politics. They are making their mind up from an assessment of the electoral issues positions, an evolution of the meaning of the vote and, a priorization of elections. Voters are not leaving the polling stations, they are only choosing to participate in different way. More educated, autonomous and critical, the citizens require deep changes in the political evaluations. So, by winning number of votes, candidates have to adapt their strategical plan of actions by including the individualized behavior of the citizens : structuring the political party, modernizing the electoral campaigns, promoting a membership "à la carte", developing new forms of political engagement, and using the Internet. Everything is done to increase the individualized citizens vote. ; Que traduit la hausse de la participation aux élections présidentielles françaises de 2007 et américaines 2008 ? À partir d'enquêtes électorales française, américaine et canadienne, notre étude met en lumière les changements d'attitudes politiques des citoyens survenus ces dernières années et la pratique croissante d'une participation intermittente et sélective. Ces changements qui résultent de logiques d'individualisation ont permis aux individus de s'extirper de contraintes d'appartenance sociale et de s'affranchir d'allégeances partisanes. Leur jugement se fonde désormais sur une évaluation des critères de l'offre électorale. L'individualisation des valeurs en politique se traduit notamment par une évolution du sens du vote et une hiérarchisation des scrutins. Les électeurs ne se délaissent pas les élections, ils choisissent simplement de participer autrement. ...
BASE
What does the increase of the voter turnout in the 2007 French and the 2008 American presidential election mean? With the French, American and Canadian surveys, we highlight the changes in the political attitude of the citizens occurred in recent years. The voters are now practicing an intermittent and selective voting. This changing political behavior reflects a growing individualization values in politics. They are making their mind up from an assessment of the electoral issues positions, an evolution of the meaning of the vote and, a priorization of elections. Voters are not leaving the polling stations, they are only choosing to participate in different way. More educated, autonomous and critical, the citizens require deep changes in the political evaluations. So, by winning number of votes, candidates have to adapt their strategical plan of actions by including the individualized behavior of the citizens : structuring the political party, modernizing the electoral campaigns, promoting a membership "à la carte", developing new forms of political engagement, and using the Internet. Everything is done to increase the individualized citizens vote. ; Que traduit la hausse de la participation aux élections présidentielles françaises de 2007 et américaines 2008 ? À partir d'enquêtes électorales française, américaine et canadienne, notre étude met en lumière les changements d'attitudes politiques des citoyens survenus ces dernières années et la pratique croissante d'une participation intermittente et sélective. Ces changements qui résultent de logiques d'individualisation ont permis aux individus de s'extirper de contraintes d'appartenance sociale et de s'affranchir d'allégeances partisanes. Leur jugement se fonde désormais sur une évaluation des critères de l'offre électorale. L'individualisation des valeurs en politique se traduit notamment par une évolution du sens du vote et une hiérarchisation des scrutins. Les électeurs ne se délaissent pas les élections, ils choisissent simplement de participer autrement. ...
BASE
In: Revue française de science politique, Band 63, Heft 2
ISSN: 0035-2950
The French can no longer be described as systematic voters. Intermittent voting has become the order of the day with the presidential election being the only one that continues to have broad appeal. In the 2012 presidential election, the strong level of turnout broke with the cycle of abstention that had characterized all mid-term elections during Nicolas Sarkozy's presidency. Nevertheless, compared to the 2007 presidential election, turnout decreased among all sections of the population. This article draws on recent electoral surveys conducted by the Cevipof to examine changes in electoral turnout according to the sociological and political characteristics of the different electorates. Comparing the last three presidential elections (2002, 2007 and 2012), it evaluates the share of sociological and the share of political abstention. More broadly, this article reconsiders the principle explanations for turnout models, attempting to make the diverse motives for voting versus non-voting understandable. Adapted from the source document.
In: Politique internationale: pi, Heft 145
ISSN: 0221-2781
The results of the presidential election held in late May are final. Garnering nearly 97% of the vote, Abdel Fattah al-Sissi was elected 'new pharaoh' of Egypt. This overwhelming score, which is more a matter of the plebiscite that is yet to qualify as a free election. It barely conceals a rather high abstention rate - and this despite an extension of the vote. Faced with little popular enthusiasm, the vote, initially scheduled over two days, was extended to three days. One year after the removal of President Muslim Brother Mohamed Morsi, Abdel Fattah al-Sissi could not abide an abstentionist disavowal. The regime was finally able to move a turnout of around 47%. In 2012, Morsi was elected with 52% of the vote and a turnout of 52%. Adapted from the source document.
In: Politique et sociétés, Band 32, Heft 3, S. 29-57
ISSN: 1703-8480
Experimental elections made in Montreal, Paris and Brussels compare the direct influence of the voting system on the voters' decision whether to vote or not, and vote for their preferred party or another party. In all, 16 groups of 21 voters take part in elections under different electoral systems, that is: simple plurality and proportional representation. Preferences are randomly assigned and known by all participants. Our results indicate that voting is globally not more sincere and that voter turnout is not higher when the number of seats liable to be obtained increases. However, we observe less desertion of small parties under the proportional system. Adapted from the source document.
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique, Band 47, Heft 4, S. 787-812
ISSN: 1744-9324
In Canada, voter turnout at the municipal level is lower than in elections at other levels of government. The reasons that might explain this low turnout are still unclear. The research tests 15 hypotheses to explain municipal electoral participation based on the case of the province of Quebec (mayoral elections in 2005 and 2009 in all municipalities in the province, n = 949). The results show that four factors explain voter turnout and its variations: the size of the electorate, the presence of elderly voters, the margin of victory, and the number of candidates. These results improve our understanding of the cost of voting at the municipal level and they stress the need for conducting additional monographic investigations on this topic in Canada, especially in larger municipalities where voter turnout is often lower. Adapted from the source document.
In: Futuribles: l'anticipation au service de l'action ; revue bimestrielle, Heft 352, S. 69-73
ISSN: 0183-701X, 0337-307X
World Affairs Online
In: Études rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Heft 181, S. 133-148
ISSN: 0014-2182