Changing welfare states
In: Politique étrangère: PE ; revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Heft 3, S. 200-201
ISSN: 0032-342X
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In: Politique étrangère: PE ; revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Heft 3, S. 200-201
ISSN: 0032-342X
In: Revue française de science politique, Band 32, Heft 4, S. 703-719
ISSN: 1950-6686
La faveur de l'opinion publique britannique pour une sorte de Welfare State, attestée par les sondages Gallup des années 1940, a poussé les conservateurs à accepter, pour l'essentiel, les mesures travaillistes de l'après-guerre. Les attentes de l'opinion ont été satisfaites en matière d'emploi, d'aide sociale et surtout de santé, beaucoup moins en matière de logement. Le Welfare State, en revanche, marque un certain retard sur l'opinion s'agissant de la condition féminine et de la famille.
In: Revue française de science politique, Band 32, Heft 4, S. 730-742
ISSN: 1950-6686
Dix ans après la mise en place du Welfare State par le gouvernement travailliste de l'après-guerre, les observateurs qualifient volontiers de «société d'abondance» la Grande-Bretagne des années cinquante. Des voix discordantes s'élèvent pourtant, dans des revues qui deviennent rapidement la voix d'un mouvement plus large, la «nouvelle gauche». Les inégalités et la pauvreté n'ont pas disparu, et le Welfare State ne peut pas être considéré comme une étape décisive vers une transformation socialiste de la société: c'est ce que la «nouvelle gauche» cherche à démontrer en examinant les réalisations du Welfare State dans les domaines du logement, de l'éducation, de la santé et de la lutte contre la pauvreté, et dans le financement même de ces mesures. Au mieux, le Welfare State ne peut qu'être la manifestation d'un capitalisme amélioré.
In: Revue française de science politique, Band 62, Heft 3, S. 457-460
ISSN: 0035-2950
In: Revue française de science politique, Band 32, Heft 4/5, S. 703-719
ISSN: 0035-2950
Summary in English p. 933.
In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Heft 36, S. 151
ISSN: 1703-9665
In: Revue française de science politique, Band 32, Heft 4/5, S. 731-742
ISSN: 0035-2950
Summary in English p. 934.
In: Revue française de science politique, Band 57, Heft 3-4, S. 506-507
ISSN: 0035-2950
In: Revue française de science politique, Band 32, Heft 4, S. 720-729
ISSN: 1950-6686
La presse britannique, qui a soutenu sans réserve l'effort national au cours des années de guerre et a pris une part active à la campagne pour les élections de 1945, joue, au lendemain de la guerre, un rôle essentiel dans l'évolution des mentalités. C'est elle qui structure très largement les perceptions du public pendant la période de reconstruction. Au moment où le gouvernement Attlee jette les bases du système d'assurance national et tente de résoudre le problème du logement et de remédier à la pénurie alimentaire, on relève dans la presse nationale trois attitudes nettement différenciées. Le Daily Mirror voit dans les différentes mesures décidées par le gouvernement travailliste les voies d'un renouvellement des rapports sociaux, auquel la population doit être associée de façon concrète dans sa vie quotidienne. A l'inverse, le Daily Telegraph donne à contrecœur son aval au programme d'action sociale tout en refusant d'en attribuer la paternité au seul gouvernement socialiste qui, au nom de l'idéologie, risque d'en pervertir l'application. Quant au News Chronicle, organe libéral, il apporte à l'expérience un soutien raisonné. Le Welfare State est ainsi perçu par la presse nationale, tantôt comme un système global cohérent, tantôt comme un ensemble de mesures isolées, parfois légitimes, mais a priori suspectes puisqu'elles sont le produit d'une idéologie jugée pernicieuse. The British press, which unstintingly supported the national war effort and took an active part in the campaign for the 1945 general elections, played an essential role in shaping the public's perceptions in the reconstruction period. While the Attlee government was setting up the bases of the National Insurance Scheme and trying to solve both the housing and food shortage problems, three distinctly different positions emerged in the national press. The Daily Mirror saw in the Labour government's measures ways for a renewal of social relations to which the population should be associated, daily and concretely. The Daily Telegraph gave half-hearted support to the social programme but refused to credit the socialist government alone for it, for fear that its socialist ideology would pervert its implementation. The Liberal News Chronicle provided a balanced support. The Welfare State was perceived by the national press either as a consistent global system or as a package of isolated, often legitimate, measures, but viewed by their very nature with suspicion because they were the product of an ideology judged harmful.
Le reaganisme a modifié le système politico-administratif américain. Il se traduit en effet par la mise en place d'un nouveau système d'intégration des politiques publiques rompant avec le modèle hérité du Welfare State. Les réformes (déréglementation, renouveau du management, nouveau fédéralisme) ont toutes porté atteinte aux mécanismes politiques des « triangles de fer ». À la nouvelle donne économique semble donc correspondre une nouvelle politique institutionnelle. Par ailleurs, le renforcement de la « présidence administrative » a permis de simplifier l'agenda et de concentrer les pouvoirs de l'exécutif. Cette stratégie s'est cependant heurtée à la crise profonde de la fonction publique. Au-delà des restrictions budgétaires, le reaganisme consacre en effet un changement profond dans la régulation des politiques publiques. S'appuyant sur une évolution sociale du long terme, il a accéléré la substitution de la régulation juridique par une régulation managériale.
BASE
Le reaganisme a modifié le système politico-administratif américain. Il se traduit en effet par la mise en place d'un nouveau système d'intégration des politiques publiques rompant avec le modèle hérité du Welfare State. Les réformes (déréglementation, renouveau du management, nouveau fédéralisme) ont toutes porté atteinte aux mécanismes politiques des « triangles de fer ». À la nouvelle donne économique semble donc correspondre une nouvelle politique institutionnelle. Par ailleurs, le renforcement de la « présidence administrative » a permis de simplifier l'agenda et de concentrer les pouvoirs de l'exécutif. Cette stratégie s'est cependant heurtée à la crise profonde de la fonction publique. Au-delà des restrictions budgétaires, le reaganisme consacre en effet un changement profond dans la régulation des politiques publiques. S'appuyant sur une évolution sociale du long terme, il a accéléré la substitution de la régulation juridique par une régulation managériale.
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In: Revue française de science politique, Band 39, Heft 4, S. 493-516
ISSN: 1950-6686
La fin du Welfare State aux États-Unis : le reaganisme et l'appareil d'État. Luc Rouban.
Le reaganisme a modifié le système politico-administratif américain. Il se traduit en effet par la mise en place d'un nouveau système d'intégration des politiques publiques rompant avec le modèle hérité du Welfare State. Les réformes (déréglementation, renouveau du management, nouveau fédéralisme) ont toutes porté atteinte aux mécanismes politiques des « triangles de fer ». À la nouvelle donne économique semble donc correspondre une nouvelle politique institutionnelle. Par ailleurs, le renforcement de la « présidence administrative » a permis de simplifier l'agenda et de concentrer les pouvoirs de l'exécutif. Cette stratégie s'est cependant heurtée à la crise profonde de la fonction publique. Au-delà des restrictions budgétaires, le reaganisme consacre en effet un changement profond dans la régulation des politiques publiques. S'appuyant sur une évolution sociale du long terme, il a accéléré la substitution de la régulation juridique par une régulation managériale.
Since 2008, the European Union, and especially the Eurozone, is hit by a deep economic crisis that translates into rising unemployment, rising poverty rates, and rising inequalities. Even if some countries, like Italy, Greece, Portugal,and Spain, face more serious social challenges than others, similar trends occur almost everywhere. However, we should remember that even before the crisis the social situation was deteriorating in many European countries, despite the factthat an "open method of coordination" (OMC) on social inclusion had been launched by the European Commission in 2000.Of course, one could hardly deny the fact that the crisis actually amplifies these social problems. In this paper, I will nevertheless argue that it would be too simplistic to have an exclusive focus on the current economic downturn. Indeed, in order to think about new welfare strategies, we need to look at what has failed in the policies that have been designed so far. When they do so, an increasing number of researchers now conclude that some of the social policies that were implemented during the 2000s, i.e. during the first decade of the OMC on social inclusion, had a very limited impact – or even a negative impact – on social justice across Europe. My modest aim is to look at some of these policies, first at a general level (section 1), and second at a more specific level, through some illustrative examples in one member-state, Belgium (section 2). The following sections are not based on first-hand research, but are rather aimed at reviewing the most interesting features of the current academic discussion in Belgium. The paper relies especially – although not exclusively – on research conducted by experts at Belgium's most advanced research centre in social policy, the Herman Deleeck Centre for Social Policy at the University of Antwerp. ; Desde 2008, la Unión Europea, y en particular, la Eurozona, ha sido golpeada por una profunda crisis económica que se ha traducido en un crecimiento del desempleo, las tasas de pobreza y las desigualdades. Aunque algunos países como Italia, Grecia, Portugal y España hacen frente a cambios sociales más serios, éstos se están produciendo con idéntico sentido en todas partes. No obstante, se debe recordar que incluso antes de la crisis, la situación social se había deteriorado en muchos países europeos, a pesar de que "el método abiertode coordinación" (OMC) se había puesto en marcha por la Comisión Europea en el año 2000. Nadie puede negar que la crisis haya acentuado e intensificado estos problemas sociales. En este artículo, sin embargo, se tratará de argumentar que resulta demasiado simplista centrarse exclusivamente en la actual crisis. De hecho, de cara a idear nuevas estrategias de bienestar, es necesario saber qué es lo que ha fallado en las políticas diseñadas tiempo atrás. Muchos investigadores sostienen que algunas de las políticas sociales implementadas durante los 2000, esto es, durante la primera década del OMC sobre inclusión social, han tenido un impacto muy limitado o incluso unas consecuencias negativas en Europa. El modesto propósito de este trabajo, es analizar algunas de estas políticas, primero a nivel general (sección 1), y en segundo lugar a un nivel más específico, a través de ejemplos ilustrativos de un Estado miembro: Bélgica (sección 2). Este trabajo no está basado en investigaciones de primera mano, pero sí en las investigaciones más relevantes de la discusión académica que hoy está presente en Bélgica. El documento se basa especialmente - aunque no exclusivamente - en la investigación llevada a cabo por expertos en el centro de investigación en política social más avanzado de Bélgica, el Herman Deleeck Centre for Social Policy de la Universidad de Amberes.
BASE
In: Revue française de science politique, Band 39, Heft 4, S. 493-516
ISSN: 0035-2950
World Affairs Online
In: Politique européenne, Band 37, Heft 2, S. 188-194
ISSN: 2105-2875