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International audience ; Cet article propose d'analyser les formes de production de la sécurité dans deux quartiers pauvres de Yaoundé. La capitale du Cameroun rassemble en son sein diverses institutions de rang national, régional, départemental ou local en charge de la sécurité. Malgré cette concentration, la peur de subir un vol ou une agression physique est forte parmi les habitants. Le contexte économique difficile n'est pas indifférent à une telle situation. Pour autant, il faut se garder de toute idéalisation des politiques de sécurité publique dans les décennies précédant cette crise. Ainsi, dès l'époque coloniale, police et gendarmerie effectuent des missions de surveillance et de contrôle au service du pouvoir, au détriment de la protection des biens et des personnes. Certains quartiers et habitants de Yaoundé semblent abandonnés par les institutions dans le cadre d'un Etat néo-patrimonial. Cela pose la question de la répartition de l'offre de sécurité dans l'une des plus grandes villes du Cameroun. Nous formulons l'hypothèse que les populations génèrent leurs propres réponses face à l'insécurité réelle et ressentie. Cet article étudie ainsi les inégalités d'accès à la sécurité, le sentiment d'injustice des populations dépourvues de protection et leur capacité « à se rendre justice. »

International audience ; Cet article propose d'analyser les formes de production de la sécurité dans deux quartiers pauvres de Yaoundé. La capitale du Cameroun rassemble en son sein diverses institutions de rang national, régional, départemental ou local en charge de la sécurité. Malgré cette concentration, la peur de subir un vol ou une agression physique est forte parmi les habitants. Le contexte économique difficile n'est pas indifférent à une telle situation. Pour autant, il faut se garder de toute idéalisation des politiques de sécurité publique dans les décennies précédant cette crise. Ainsi, dès l'époque coloniale, police et gendarmerie effectuent des missions de surveillance et de contrôle au service du pouvoir, au détriment de la protection des biens et des personnes. Certains quartiers et habitants de Yaoundé semblent abandonnés par les institutions dans le cadre d'un Etat néo-patrimonial. Cela pose la question de la répartition de l'offre de sécurité dans l'une des plus grandes villes du Cameroun. Nous formulons l'hypothèse que les populations génèrent leurs propres réponses face à l'insécurité réelle et ressentie. Cet article étudie ainsi les inégalités d'accès à la sécurité, le sentiment d'injustice des populations dépourvues de protection et leur capacité « à se rendre justice. »

International audience ; Cet article propose d'analyser les formes de production de la sécurité dans deux quartiers pauvres de Yaoundé. La capitale du Cameroun rassemble en son sein diverses institutions de rang national, régional, départemental ou local en charge de la sécurité. Malgré cette concentration, la peur de subir un vol ou une agression physique est forte parmi les habitants. Le contexte économique difficile n'est pas indifférent à une telle situation. Pour autant, il faut se garder de toute idéalisation des politiques de sécurité publique dans les décennies précédant cette crise. Ainsi, dès l'époque coloniale, police et gendarmerie effectuent des missions de surveillance et de contrôle au service du pouvoir, au détriment de la protection des biens et des personnes. Certains quartiers et habitants de Yaoundé semblent abandonnés par les institutions dans le cadre d'un Etat néo-patrimonial. Cela pose la question de la répartition de l'offre de sécurité dans l'une des plus grandes villes du Cameroun. Nous formulons l'hypothèse que les populations génèrent leurs propres réponses face à l'insécurité réelle et ressentie. Cet article étudie ainsi les inégalités d'accès à la sécurité, le sentiment d'injustice des populations dépourvues de protection et leur capacité « à se rendre justice. »

International audience ; Cet article propose d'analyser les formes de production de la sécurité dans deux quartiers pauvres de Yaoundé. La capitale du Cameroun rassemble en son sein diverses institutions de rang national, régional, départemental ou local en charge de la sécurité. Malgré cette concentration, la peur de subir un vol ou une agression physique est forte parmi les habitants. Le contexte économique difficile n'est pas indifférent à une telle situation. Pour autant, il faut se garder de toute idéalisation des politiques de sécurité publique dans les décennies précédant cette crise. Ainsi, dès l'époque coloniale, police et gendarmerie effectuent des missions de surveillance et de contrôle au service du pouvoir, au détriment de la protection des biens et des personnes. Certains quartiers et habitants de Yaoundé semblent abandonnés par les institutions dans le cadre d'un Etat néo-patrimonial. Cela pose la question de la répartition de l'offre de sécurité dans l'une des plus grandes villes du Cameroun. Nous formulons l'hypothèse que les populations génèrent leurs propres réponses face à l'insécurité réelle et ressentie. Cet article étudie ainsi les inégalités d'accès à la sécurité, le sentiment d'injustice des populations dépourvues de protection et leur capacité « à se rendre justice. »

Summaries in English and French.

Adolescents are the focus of many interventions that aim to prevent HIV transmission. In order for these interventions to be effective, it is essential to understand adolescents' sexual behaviour. Using data collected in Yaoundé, Cameroon, in 1997, the study analysed risk exposure and HIV prevalence among 426 men and 510 women aged 15–24. Although risky behaviours seem to be more prevalent among young men, their HIV prevalence remains under 1%. In contrast, HIV prevalence is high among young women (7·5%), even those who report having had few sexual partners. Mixing patterns among sexual partners, and especially the age difference between men and women, do not seem to be sufficient to explain the large male–female discrepancy in HIV prevalence that is evident in these data. The results are therefore probably due to a greater susceptibility to infection of young women than men. This study highlights the necessity of reinforcing prevention campaigns among youth and fighting the obstacles that continue to impede the use of condoms in this population.

AbstractHow was 'international trade' between former European empires and their former colonies in Africa governed after decolonisation? In the 1960s, the vast majority of African countries became independent, and so a new arrangement was necessary to govern their economic relations with Europe. The Yaoundé Conventions were then concluded between the European Community (EC) and the bloc of postcolonial African countries. Specialised literature provides comprehensive accounts of the Yaoundé Conventions. However, little is known about the role of law and lawyers in their making and governance. Part of this story concerns political and intellectual struggles in the legal profession about which projects, ideas, and norms would be applicable. Another part concerns the work of lawyers to organise those policies, theories and visions into an emerging conception and to employ it to influence the production and management of the Yaoundé Conventions. This article combines historical and socio-legal approaches to show that a distinct legal conception of regional trade agreements—called here the 'development framework'—was pivotal to the design and application of the Yaoundé Conventions. This conception was primarily advanced and persuasively used by European and African lawyers. This contrasts with the conventional view that trade agreements are variations on a single legal concept. It is concluded that EC–Africa regionalism was a singular experiment, due significantly to the unique features of this legal conception.