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Albert Camus est décédé le 4 janvier 1960, deux ans et demi avant l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. La position d'Albert Camus sur les « événements d'Algérie » a été le sujet de nombreuses discussions, de multiples débats et d'interprétations diverses. Le positionnement d'Albert Camus s'avère représentatif des nombreux déchirements que le conflit algérien a générés, en son temps et par la suite, sur de nombreux protagonistes et analystes. Albert Camus, avec son histoire personnelle liée à celle de l'Algérie, avec sa connaissance du contexte algérien et de ses particularités politiques et socio-économiques, avec l'acuité de sa réflexion philosophique, semblait bien placé et outillé pour comprendre et analyser la guerre d'Algérie depuis son déclenchement le 1er novembre 1954. La réalité montre cependant une position plus complexe, plus difficile à formuler, plus tourmentée. D'où l'étrange équation qui en résulte, faite d'incompréhensions, d'interrogations et de lignes de fractures qui alimentent encore aujourd'hui un débat parfois délicat et embarrassé.

Albert Camus est décédé le 4 janvier 1960, deux ans et demi avant l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. La position d'Albert Camus sur les « événements d'Algérie » a été le sujet de nombreuses discussions, de multiples débats et d'interprétations diverses. Le positionnement d'Albert Camus s'avère représentatif des nombreux déchirements que le conflit algérien a générés, en son temps et par la suite, sur de nombreux protagonistes et analystes. Albert Camus, avec son histoire personnelle liée à celle de l'Algérie, avec sa connaissance du contexte algérien et de ses particularités politiques et socio-économiques, avec l'acuité de sa réflexion philosophique, semblait bien placé et outillé pour comprendre et analyser la guerre d'Algérie depuis son déclenchement le 1er novembre 1954. La réalité montre cependant une position plus complexe, plus difficile à formuler, plus tourmentée. D'où l'étrange équation qui en résulte, faite d'incompréhensions, d'interrogations et de lignes de fractures qui alimentent encore aujourd'hui un débat parfois délicat et embarrassé.

Depuis son indépendance, le 5 juillet 1962, l'Algérie est devenue un protagoniste influent de la scène internationale. Face à des problématiques sociales lourdes, le pays a su élaborer des politiques crédibles véhiculant l'image d'un partenaire économique important. Malgré une situation politique interne troublée, l'Algérie a développé un jeu diplomatique pragmatique lui donnant tout son poids sur la scène internationale. Cependant, depuis 1992, le pays doit faire face à des événements d'une grande violence opposant le pouvoir en place à une nébuleuse de groupes armés. Il importe désormais à l'Algérie de régler les difficultés structurelles qu'elle rencontre sur le plan interne si elle veut disposer d'une réelle capacité d'action internationale.

The foreign policy approach taken by President Bill Clinton, characterized as the first president to have to deal directly with the change in world politics resulting from the fall of communism & the end of the Cold War, is analyzed, & it is determined that Clinton's power grew in his first term, was solidified in his second term, & that both terms were generally marked by an increasingly interventionist ideology. International changes that occurred before Clinton's presidency, but which set the tone for his time in office, including the Gulf War, attempts at peace negotiation between Israel & Palestine, the conflicts in the Balkans, & the replacement of the USSR with the Community of Independent States, are said to have transformed international politics from a bipolar system into a multipolar system. It is held that Clinton dealt with this new environment by using a multiplicity of structures within the US government, including the State, Defense, & Commerce Depts. Clinton's interventionist approach is contrasted with the growing isolationism of many Republicans, but it is suggested that even with a new president, American foreign policy is unlikely to experience any dramatic changes. D. Weibel

Cette contribution vise à appréhender le phénomène de la francophonie dans les pays du Sud de la Méditerranée. Nous évoquons principalement les aspects politiques de la participation versus la non-participation de ces pays et, accessoirement, leurs aspects linguistiques et socioculturels, dans la mesure où ils peuvent influer, en tant que forces profondes, sur la dynamique politique du phénomène. À cet égard, les éclairages historiques constituent des repères incontournables, comme l'illustrent la « Question d'Orient » et le contexte colonial des XIXe-XXe siècles. C'est ainsi qu'après avoir évoqué la complexité globale de la dimension politique du projet francophone, l'on tentera de cerner les expériences contrastées de quelques pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) et du Machrek (Liban, Egypte, Syrie) et, au sein de ces deux ensembles, des pays qui y participent et des pays qui n'y participent pas. Nous terminons notre analyse en ébauchant une réflexion sur les aspects psychologiques, sociologiques et linguistiques qui conditionnent un véritable échange culturel entre les partenaires du Nord et du Sud.

It is held that French colonial relations with the Maghreb countries (Morocco, Algeria, & Tunisia) & the Near Eastern countries (Lebanon, Egypt, & Syria), as well as the particular characteristics of the regions, have conditioned inhabitants' attitudes about Francophony. Egypt, Lebanon, Morocco, & Tunisia speak institutional French & participate with the French Agency of Cultural & Technical Cooperation, while Algeria & Syria decline to do so. It is noted that Algeria's strong role in French colonial trade led it to becoming profoundly francophone, while somewhat hostile to France, so that institutional language guidance is resisted. In Syria, France & Francophony occupy only a marginal place. Adapted from the source document.

An examination of how Algeria's history as a colony of France has affected its attitude toward French language use is undertaken, & it is argued that although it is important not to reduce the issue to a simplistic colonizer vs colonized equation, the past weighs too heavily on current issues not to be taken into account. The French & Algerian memories associated with their shared history are reviewed & compared, demonstrating that while France tries to downplay the errors of their past, the colonial relationship has taken on the status of a foundation myth or "memory cult" among the Algerians. It is contended that as a result of the past, Algeria, although one of the largest francophone countries in the world, is largely not integrated with other francophone powers. Algeria's ambivalence toward French is illustrated, noting the country's feelings toward the imposition of France, the view that an emphasis on French discourages solidarity between anglophone & francophone African countries, & an increasing interest in Arabic as an alternative language. D. Weibel

Ait-Chaalal, A.: Roosens, C.: Un produit de l'histoire. - S.9-81. Ait-Chaalal, Roosens, C.: La longue route vers la paix. - S.83-144. Khader, B.: Le processus de paix au Proche-Orient 1991-1996. - S.145-199. Ait-Chaalal, A. ; Roosens, C.: La Question de Jerusalem. - S.199-229. Wilde d'Estmael, T. de: La cooperation politique europeenne face au conflict israelo-palestinien. - S.231-273