Il y a plus de cinquante ans maintenant, le Québec était traversé par de grandes réformes du système éducatif au cours de la Révolution tranquille. Les sociologues ont non seulement pris part aux changements, ils en ont également examiné les effets, critiqué les manques, documenté les solutions alternatives, etc. Ce faisant, ils ont participé à la formalisation de la sociologie de l'éducation québécoise. Cet article traite de l'évolution de cette spécialité au Québec au cours des dernières décennies. Prenant appui sur le concept d'institutionnalisation des disciplines scientifiques, il examine l'émergence de la sociologie de l'éducation sur le plan social et intellectuel en lien avec le contexte politique et social québécois. Quelles furent les étapes de sa structuration ? Quels furent les moments forts et les grands thèmes étudiés ? Quelle est la place de la sociologie de l'éducation au Québec en sociologie et en éducation à l'heure actuelle ? Il ressort de cet état des lieux que malgré une influence marquante au cours des années 1970, le poids formel de la sociologie de l'éducation est aujourd'hui relativement faible tant par rapport aux sciences de l'éducation qu'à la sociologie en général. Toutefois, cette spécialité demeurerait pertinente en raison de l'arrimage entre sa production scientifique et les changements sociaux et politiques dans le champ de l'éducation.
International audience ; Le troisième numéro régulier de la revue INITIO aborde la question des réformes scolaires sous l'angle international. Tant au Québec, au Canada quedans le reste du monde, les systèmes d'éducation sont en perpétuelle transformation, suivant encela l'évolution des sociétés. Certains changements dans le milieu de l'éducation émergent de la base et se font lentement, ou du moins sans éclat, alors que d'autres sontimposés d'«en haut» (Lessard, 2000) par le pouvoir politique.Dans tous les cas, ces modifications ont pour visée l'amélioration du système scolaire. Comme le soulignent Denommé et St-Pierre (2008):«[.] les réformes dans le monde de l'éducation font partie de l'histoire de chacun, comme de l'histoire des sociétés, dans la mesure où elles ont comme objectif de préparer les jeunes d'aujourd'hui à la société de demain»(p. 108).Ceci dit, ces processus de changements, surtout lorsqu'ils sont systémiques, ne se réalisentpas toujours sans faire de vagueset peuventgénérer une forme de résistance de la part des acteurs touchés (Bélanger, 2008).
International audience ; Le troisième numéro régulier de la revue INITIO aborde la question des réformes scolaires sous l'angle international. Tant au Québec, au Canada quedans le reste du monde, les systèmes d'éducation sont en perpétuelle transformation, suivant encela l'évolution des sociétés. Certains changements dans le milieu de l'éducation émergent de la base et se font lentement, ou du moins sans éclat, alors que d'autres sontimposés d'«en haut» (Lessard, 2000) par le pouvoir politique.Dans tous les cas, ces modifications ont pour visée l'amélioration du système scolaire. Comme le soulignent Denommé et St-Pierre (2008):«[.] les réformes dans le monde de l'éducation font partie de l'histoire de chacun, comme de l'histoire des sociétés, dans la mesure où elles ont comme objectif de préparer les jeunes d'aujourd'hui à la société de demain»(p. 108).Ceci dit, ces processus de changements, surtout lorsqu'ils sont systémiques, ne se réalisentpas toujours sans faire de vagueset peuventgénérer une forme de résistance de la part des acteurs touchés (Bélanger, 2008).
International audience ; Le troisième numéro régulier de la revue INITIO aborde la question des réformes scolaires sous l'angle international. Tant au Québec, au Canada quedans le reste du monde, les systèmes d'éducation sont en perpétuelle transformation, suivant encela l'évolution des sociétés. Certains changements dans le milieu de l'éducation émergent de la base et se font lentement, ou du moins sans éclat, alors que d'autres sontimposés d'«en haut» (Lessard, 2000) par le pouvoir politique.Dans tous les cas, ces modifications ont pour visée l'amélioration du système scolaire. Comme le soulignent Denommé et St-Pierre (2008):«[.] les réformes dans le monde de l'éducation font partie de l'histoire de chacun, comme de l'histoire des sociétés, dans la mesure où elles ont comme objectif de préparer les jeunes d'aujourd'hui à la société de demain»(p. 108).Ceci dit, ces processus de changements, surtout lorsqu'ils sont systémiques, ne se réalisentpas toujours sans faire de vagueset peuventgénérer une forme de résistance de la part des acteurs touchés (Bélanger, 2008).