Au moment où la mort de Ben Laden marque un premier succès d'importance sur le terrorisme, il convient de s'interroger sur les diverses possibilités de sortie de crise en Afghanistan où les Américains et la quarantaine de nations qui composent la fias , sous mandat onu , interviennent contre un ennemi diffus mais tenace depuis 2001. Si le concept de sécurité collective a fait long feu en raison de la démission des opinions publiques qui ne veulent plus de cette guerre, divers scénarios sont possibles, de l'Afghanistan « utile » à une « Afghanisation » poussée mais qui a le défaut de mettre en place un régime maffieux. Il paraît d'autant plus souhaitable de réunir une conférence régionale sur la sécurité qui garantisse l'intégrité du pays et sa neutralité en offrant des garanties contre tout retour des taliban au pouvoir.
International audience ; André Martel arriva à l'automne 1967 à la faculté des lettres de l'université de Montpellier comme maître de conférences. J'étais alors professeur de lycée mais n'avais pas quitté pour autant l'horizon de l'Université. Et c'est tout naturellement que le professeur Robert Laurent qui avait alors était en charge la section d'histoire contemporaine qui commençait à s'étoffer - elle comptait cinq enseignants - me le fit rencontrer. Je me souviens très bien de cet homme jeune, grand, svelte, à l'allure décidée, rencontré pour la première fois au deuxième étage du bâtiment B où la plupart des enseignants d'histoire avaient - et ont encore leurs bureaux. Il avait été recruté pour enseigner l'histoire des relations internationales car, jusqu'alors, la section ne comptait que des spécialistes d'histoire économique et sociale, d'histoire politique et d'histoire religieuse.
International audience ; André Martel arriva à l'automne 1967 à la faculté des lettres de l'université de Montpellier comme maître de conférences. J'étais alors professeur de lycée mais n'avais pas quitté pour autant l'horizon de l'Université. Et c'est tout naturellement que le professeur Robert Laurent qui avait alors était en charge la section d'histoire contemporaine qui commençait à s'étoffer - elle comptait cinq enseignants - me le fit rencontrer. Je me souviens très bien de cet homme jeune, grand, svelte, à l'allure décidée, rencontré pour la première fois au deuxième étage du bâtiment B où la plupart des enseignants d'histoire avaient - et ont encore leurs bureaux. Il avait été recruté pour enseigner l'histoire des relations internationales car, jusqu'alors, la section ne comptait que des spécialistes d'histoire économique et sociale, d'histoire politique et d'histoire religieuse.
A la suite des dernières grandes opérations dirigées par le général Challe, fin 1959, on peut considérer que l'armée française gagne la guerre d'Algérie sur le terrain. Les barrages aux frontières prouvent leur efficacité. Faute de soutien logistique extérieur, les derniers groupes armés importants de l'Armée de libération nationale sont détruits ou réduits à l'impuissance à l'intérieur des départements algériens. Aussi bien en ville que dans le bled, si l'on excepte quelques actions sporadiques, la souveraineté de la puissance coloniale n'est plus menacée. Mais ce succès reste sans lendemain. Les relents d'une guerre civile franco-française et la réalité des règlements de compte algéro-algériens rendent cette victoire inutile. Celle-ci est d'ailleurs emportée par le flot d'une quadruple défaite, politique, diplomatique, économique et morale, dont les mécanismes, bien connus, sortent du cadre de cette étude.