International security and the forces of nationalism and fundamentalism: Paper II
In: The Adelphi Papers, Band 32, Heft 266, S. 43-52
In: The Adelphi Papers, Band 32, Heft 266, S. 43-52
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 55, Heft 2, S. 283-293
ISSN: 1958-8992
Les Palestiniens ont enregistré, grâce à l'Intifadah, d'importants succès au plan diplomatique au cours de la première année de ce soulèvement. Mais les concessions unilatérales faites à la fin de 1988 par l'OLP n'ont pas encore entraîné de progrès tangibles sur la voie de la paix. La base de l'Organisation et les habitants des territoires occupés sont impatients et surtout inquiets des développements internationaux, notamment des change- ments à l'Est qui les privent alliés précieux ― et surtout de l'allié stratégique qu'a été l'Union soviétique ― et qui ont pour conséquence directe l'arrivée massive de Juifs soviétiques. En trente mois d'Intifadah, l'opinion dans les territoires s'est durcie et se cherche une nouvelle stratégie tandis que l'OLP cultive à nouveau ses relations avec le monde arabe pour retrouver une profondeur stratégique et politique susceptible inciter Israël à négocier.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 55, Heft 4, S. 775-792
ISSN: 1958-8992
L'Irak est aujourd'hui le seul pays arabe possédant tous les attributs une grande puissance régionale. Les perceptions étrangères de ce pays ont été la plupart du temps déviées sinon fausses, notamment aux Etats-Unis, et ces mauvaises perceptions ont elles-mêmes une part de responsabilité dans les tensions qui sont apparues entre Washington et Bagdad. L'invasion du Koweit par l'Irak pose la question des ambitions réelles de Saddam Hussein dans ensemble du Moyen-Orient et, partant de la façon dont il convient de traiter avec l'Irak. Cet article analyse les relations extérieures de l'Irak, insistant surtout sur la vision irakienne du monde, du rapport de force international du Moyen-Orient et du rôle de l'Irak dans le monde arabe.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 50, Heft 2, S. 399-409
ISSN: 1958-8992
Au Liban, le gouvernement socialiste, qui avait commencé par affirmer son attachement aux principes qui régissent habituellement la politique française à l'égard de ce pays, se trouve confronté à partir de 1982 à une crise aux dimensions internationales et se voit contraint d'assumer ses responsabilités. Mais les moyens que la France accepte d'engager sont mis au service d'une politique essentiellement américaine avec laquelle Paris se trouve très vite en désaccord. Craignant de se voir accusée de « lâcher » le Liban, la France ne peut abandonner ses partenaires occidentaux dans l'épreuve et se trouve prisonnière d'une politique qui n'est pas la sienne. Certaines erreurs auraient sans doute pu être évitées et épargner à la France quelques victimes mais l'échec du Liban révèle plutôt les limites du rôle de la France dans une situation polarisée entre l'Est et l'Ouest. Le retour à une politique spécifiquement française à partir de 1984 permet au gouvernement de retrouver son rôle traditionnel au Liban, un rôle que les Libanais dans leur ensemble reconnaissent.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 50, Heft 1, S. 173-185
ISSN: 1958-8992
Entre la France et la Turquie, pourtant membres toutes deux de l'OTAN, du Conseil de l'Europe et associées au sein de la CEE, les relations sont extrêmement tendues. Le contentieux porte aussi bien sur les problèmes des droits de l'homme que sur les différends économiques. Mais ce qui empoisonne la relation, c'est avant tout la question arménienne sur laquelle le désaccord est total et qui rend très difficile toute coopération entre les deux pays. Pourtant, sur les questions internationales, les convergences de vues entre Paris et Ankara sont frappantes et contrastent avec la relation conflictuelle au plan bilatéral. Les deux pays ont la même conception du rôle que doit jouer la Turquie au sein de l'OTAN et surtout la même analyse sur les questions du Moyen-Orient où ils ont tous deux des intérêts fondamentaux et des objectifs communs. L'année 1984 semble inaugurer un réchauffement des relations, souhaité par les deux parties. Le dialogue a ainsi été rétabli mais le processus reste très fragile et pourrait à tout moment être compromis par un acte imprévisible.
In: Survival: global politics and strategy, Band 32, Heft 1, S. 90-96
ISSN: 1468-2699