Le Goaziou (Véronique) – Viol. Que fait la justice ? – Paris, Presses de Sciences Po, 2019 (Académiques). 177 p. Bibliogr
In: Revue française de science politique, Band 72, Heft 5, S. 839-839
ISSN: 1950-6686
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In: Revue française de science politique, Band 72, Heft 5, S. 839-839
ISSN: 1950-6686
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 77, Heft 4, S. 615-644
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Cet article s'intéresse aux violences conjugales subies par les femmes selon leur identification sexuelle et le sexe de leur partenaire. S'appuyant sur l'enquête Violences et rapports de genre (Virage, Ined, 2015), ce travail montre que dans les couples de même sexe, les femmes subissent des faits de moindre intensité engageant moins de violences corporelles, alors que dans les couples de sexes différents, elles sont exposées à des faits plus sévères induisant plus de violences sexuelles. Dans les couples femme-homme, les faits rapportés diffèrent selon l'identification sexuelle actuelle des victimes : celles hétérosexuelles déclarent avoir connu plus de violences physiques tandis que celles homosexuelles ou bisexuelles déclarent plus de violences sexuelles de basse intensité. Cet article rappelle l'importance de disposer de données détaillées sur les conjugalités et sexualités pour mieux saisir ces différences de déclarations. Il souligne aussi la nécessité d'interroger la variabilité de l'expérience et de la perception des violences à l'encontre des femmes selon le type de couple (de même sexe ou de sexes différents) et l'identification sexuelle des femmes qui les rapportent (lesbienne, bisexuelle ou hétérosexuelle).
In: Revue française de science politique, Band 71, Heft 1, S. I-I
ISSN: 1950-6686
World Affairs Online
In: Revue française de sociologie. [English edition], Band 59, Heft 4, S. 677-705
ISSN: 2271-7641
Resume Cet article porte sur les critiques d'une enquête statistique sur les violences de genre subies par les lesbiennes, gays, bisexuel·le·s et trans ( LGBT ). Au cours de la collecte et dans le questionnaire, des répondant·e·s ont jugé l'enregistrement du genre et de la sexualité problématique, en particulier lorsque ces personnes refusaient de se définir comme femme ou homme, bisexuelle ou homosexuelle, ou se disaient « non-binaires ». Minoritaires, ces critiques ont l'intérêt de mettre en cause le cadre de cette enquête sur les violences, elle-même dénoncée comme violente. L'article distingue deux registres de critique, l'un se donnant pour but la reconnaissance d'identifications minoritaires, l'autre questionnant la catégorisation en tant que telle. Les répondant·e·s critiques sont plus jeunes, plus souvent des femmes, s'identifient plus souvent comme bisexuel·le·s et sont parfois en situation de déclassement. Les critiques peuvent être conçues comme l'expression d'une indétermination à la fois vécue et revendiquée, elles sont portées par des personnes d'autant plus disposées à refuser les assignations dominantes du genre et de la sexualité que celles-ci sont pour elles moins pertinentes et moins pesantes.
In: Population & sociétés: bulletin mensuel d'information de l'Institut National d'Études Démographiques, Band 561, Heft 11, S. 1-4
En France, 0,9 % des femmes et 0,6 % des hommes se déclarent bisexuels. La majorité d'entre euxont eu des pratiques sexuelles avec des personnes des deux sexes (89 % des hommes et 76 % des femmes), et une grande partie se déclare attirée par l'autre sexe plus que par le même sexe (58 % des femmes et 47 % des hommes). Se dire bisexuel ne signifie donc pas nécessairement une attirance indifférenciée pour les deux sexes. L'identification bisexuelle recouvre une sexualité et une conjugalité plus souvent tournées vers l'autre sexe. Près de la moitié des femmes bisexuelles ont moins de 30 ans, tandis que les hommes bisexuels sont en revanche plutôt âgés ; les unes comme les autres sont nombreux à ne pas être en couple.
In: Population & sociétés: bulletin mensuel d'information de l'Institut National d'Études Démographiques, Band 538, Heft 10, S. 1-4
Les femmes rapportent des viols et des agressions sexuelles dans des proportions très supérieures à celles des hommes. Pour elles, les violences dans le cadre des relations conjugales s'ajoutent aux violences subies dans la famille dès l'enfance et l'adolescence, ainsi que des agressions sexuelles vécues tout au long de la vie dans les différents espaces de vie (travail, espace public).