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OBJECTIFS: À l'aide des données du Recensement du Canada, des chercheurs du Centre de la politique des soins de santé du Manitoba ont voulu créer un indicateur socioéconomique régional (ISR). Nous avons évalué le degré d'association entre cet ISR et la santé. MÉTHODE: Les valeurs de plusieurs variables du Recensement (revenu, instruction, emploi et structure familiale) ont été saisies à l'échelle des secteurs de dénombrement ou des aires de diffusion, puis soumises à une analyse factorielle en composantes principales afin de créer trois ISR: une version actualisée de l'indice des facteurs socioéconomiques (SEFI-2) et des versions modifiées des indices de défavorisation matérielle et sociale de Pampalon. Les scores factoriels de ces analyses ont ensuite été comparés à plusieurs indicateurs de santé des populations: le taux de mortalité prématurée (TMP), les années potentielles de vie perdues (APVP), l'espérance de vie et la santé autoévaluée. RÉSULTATS: Les scores du SEFI-2 étaient fortement liés non seulement aux autres ISR, mais à chaque indicateur d'état sanitaire. Les plus fortes corrélations entre un ISR et un indicateur de santé ont été observées entre le SEFI-2 et les APVP (r=0,85), et entre le SEFI-2 et le TMP (r=0,80). Les plus faibles corrélations ont été observées entre l'ISR de défavorisation sociale et la santé autoévaluée. CONCLUSION: Les ISR basés sur des indicateurs du Recensement du Canada sont une précieuse ressource pour les chercheurs en santé des populations. Il est important de noter que, tout dépendant de la question de recherche et de la raison de l'inclusion d'un ISR, les indicateurs composites peuvent donner de meilleurs résultats que l'indicateur de revenu à lui seul. La possibilité d'apporter des ajustements en fonction du statut socioéconomique, lorsqu'on évalue l'état sanitaire de populations ou des interventions en santé des populations, contribue à la validité des conclusions de ce type de recherche, et les ISR peuvent se substituer à l'état sanitaire de la population d'une région ...

BACKGROUND: Recently, First Nations people were shown to be at high fracture risk compared with the general population. However, factors contributing to this risk have not been examined. This analysis focusses on geographic area of residence, income level, and diabetes mellitus as possible explanatory variables since they have been implicated in the fracture rates observed in other populations. METHODS: A retrospective, population-based matched cohort study of fracture rates was performed using the Manitoba administrative health data (1987-1999). The First Nations cohort included all Registered First Nations adults (20 years or older) as indicated in either federal and/or provincial files (n=32,692). Controls (up to three for each First Nations subject) were matched by year of birth, sex and geographic area of residence. After exclusion of unmatched subjects, analysis was based upon 31,557 First Nations subjects and 79,720 controls. RESULTS: Overall and site-specific fracture rates were significantly higher in the First Nations cohort. Income quintile, geographic area of residence, and diabetes were fracture determinants but the excess fracture risk of First Nations ethnicity persisted even after adjustment for these factors. CONCLUSION: First Nations people are at high risk for fracture but the causal factors contributing to this are unclear. Further research is needed to evaluate the importance of other potential explanatory variables.

We explored the particularities of the Healthy Baby Prenatal Benefit (HBPB), an unconditional cash transfer program for low-income pregnant women in Manitoba, Canada, which aims to connect recipients with prenatal care and community support programs, and help them access healthy foods during pregnancy. While previous studies have shown associations between HBPB and improved birth outcomes, here we focus on how the intervention contributed to positive outcomes. Using a case study design, we collected data from government and program documents and interviews with policy makers, academics, program staff, and recipients of HBPB. Key informants identified using evidence and aligning with government priorities as key facilitators to the implementation of HBPB. Program recipients described how HBPB helped them improve their nutrition, prepare for baby, and engage in self-care to moderate the effect of stressful life events. This study provides important contextualized evidence to support government decision making on healthy child development policies.