Frieden schaffen und sich verteidigen im Spätmittelalter
In: Pariser historische Studien Bd. 98
In: Pariser historische Studien Bd. 98
L'ouvrage collectif dirigé par Martin Kintzinger, Frank Rexroth et Jörg Rogge est issu d'un colloque du Konstanzer Arbeitskreis de 2009. Son sujet, la violence, a beaucoup retenu l'intérêt de l'historiographie récente. Le livre poursuit les réflexions que deux des éditeurs avaient déjà lancées avec « Gewalt gegen Könige. Macht und Mord im spätmittelalterlichen Europa » (« La violence contre les rois. Pouvoir et assassinat en Europe à la fin du Moyen Âge », 2004). Les douze articles sont encad.
BASE
In: Revue française d'histoire des idées politiques, Band 36, Heft 2, S. 253-279
ISSN: 2119-3851
Résumé Dans l'Empire médiéval avec ses parties italiennes, la grande diversité linguistique avait des répercussions importantes sur l'identité de ses habitants. La Bulle d'or de Charles IV de 1356 constate l'importance de connaître la langue de ses sujets. Ceci vaut particulièrement quand l'empereur était également roi d'Espagne, de Bohème ou de Hongrie La discussion sur la nationalité de Charlemagne et des « vrais » Francs pose la question de savoir à partir de quand on peut parler de « Français » et d'« Allemands ». Intensifié par les auteurs humanistes, ce débat leur fit découvrir et valoriser les qualités de leur langue maternelle ; néanmoins le milieu savant resta longtemps profondément imprégné par la langue latine.
In: Revue française d'histoire des idées politiques, Band 32, Heft 2, S. 325-338
ISSN: 2119-3851
Résumé En France comme en Allemagne, à la fin du Moyen Âge, la liaison étroite de la réforme du monde et de l'Église avec celle de l'État se reflète également dans la terminologie du bien commun. Employé par le prince, il sert à stabiliser le pouvoir monarchique, mais simultanément il peut se transformer en arme aux mains de ses adversaires et servir à la contestation de l'ordre établi. Le discours sur la réformation de l'État évolue en fonction de la conjoncture politique. Cependant, aussi bien en France qu'en Allemagne, le bien commun correspond souvent au désir ou plutôt au rêve d'une paix durable.