International audience ; Alors que s'achève prochainement la convention citoyenne pour le climat, comment concrétiser les propositions des citoyens tirés au sort dans le cadre d'un processus démocratique ? Quelle place et quelle forme doit prendre le référendum dans la prise de décision politique ?
While the Citizens' Climate Convention is coming to an end, how can citizens' proposals be put into practice as part of a democratic process? What place and form should the referendum take in political decision-making? ; International audience ; While the Citizens' Climate Convention is coming to an end, how can citizens' proposals be put into practice as part of a democratic process? What place and form should the referendum take in political decision-making? ; Alors que s'achève prochainement la convention citoyenne pour le climat, comment concrétiser les propositions des citoyens tirés au sort dans le cadre d'un processus démocratique ? Quelle place et quelle forme doit prendre le référendum dans la prise de décision politique ?
International audience ; Alors que s'achève prochainement la convention citoyenne pour le climat, comment concrétiser les propositions des citoyens tirés au sort dans le cadre d'un processus démocratique ? Quelle place et quelle forme doit prendre le référendum dans la prise de décision politique ?
International audience ; Alors que s'achève prochainement la convention citoyenne pour le climat, comment concrétiser les propositions des citoyens tirés au sort dans le cadre d'un processus démocratique ? Quelle place et quelle forme doit prendre le référendum dans la prise de décision politique ?
International audience ; Quand elles ont été imaginées dans les années 1970, les élections européennes devaient permettre de mieux associer les Européens à la construction européenne. Mais ces élections n'ont cessé de tromper les attentes mises en elles et le scrutin de 2019 ne devraient pas faire exception à cette tendance : entre abstention et succès des formations d'extrême droite et eurosceptiques, il pourrait témoigner d'une défiance citoyenne inégalée à l'égard de l'Union européenne. Cette défiance est d'autant plus forte que les décisions prises – ou esquivées – par l'Union européenne pour répondre aux multiples crises auxquelles elle a dû faire face ne semblent pas convaincre les citoyens. A la veille d'élections européennes déterminantes, cet ouvrage souhaite offrir au grand public un diagnostic sur l'état de la démocratie européenne et proposer des pistes pour sortir l'Union européenne du marasme dans lequel elle semble plongée. Centrés sur des questions formulées de manière volontairement polémique, les chapitres sont rédigés par des spécialistes de ces questions dans plusieurs grandes universités européennes ; partant d'un état de lieux précis fondé sur des recherches antérieures, ils esquissent des pistes pour « sauver l'Europe », en présentant des propositions de réforme précises et opérationnelles qu'il serait possible de mettre en œuvre (plus ou moins) facilement. Avec un seul objectif : permettre à chacune et chacun de mieux saisir les enjeux démocratiques de la construction européenne et décider en connaissance de cause lors du scrutin.
International audience ; Quand elles ont été imaginées dans les années 1970, les élections européennes devaient permettre de mieux associer les Européens à la construction européenne. Mais ces élections n'ont cessé de tromper les attentes mises en elles et le scrutin de 2019 ne devraient pas faire exception à cette tendance : entre abstention et succès des formations d'extrême droite et eurosceptiques, il pourrait témoigner d'une défiance citoyenne inégalée à l'égard de l'Union européenne. Cette défiance est d'autant plus forte que les décisions prises – ou esquivées – par l'Union européenne pour répondre aux multiples crises auxquelles elle a dû faire face ne semblent pas convaincre les citoyens. A la veille d'élections européennes déterminantes, cet ouvrage souhaite offrir au grand public un diagnostic sur l'état de la démocratie européenne et proposer des pistes pour sortir l'Union européenne du marasme dans lequel elle semble plongée. Centrés sur des questions formulées de manière volontairement polémique, les chapitres sont rédigés par des spécialistes de ces questions dans plusieurs grandes universités européennes ; partant d'un état de lieux précis fondé sur des recherches antérieures, ils esquissent des pistes pour « sauver l'Europe », en présentant des propositions de réforme précises et opérationnelles qu'il serait possible de mettre en œuvre (plus ou moins) facilement. Avec un seul objectif : permettre à chacune et chacun de mieux saisir les enjeux démocratiques de la construction européenne et décider en connaissance de cause lors du scrutin.
International audience ; Cet article s'interroge sur l'Européanisation de la compétition partisane. Depuis les années 1990, des débats ont émergé concernant l'effet de l'intégration européenne sur la vie politique nationale. Pendant longtemps, ces effets ont été considérés comme faibles, les clivages politiques nationaux parvenant à absorber les questions européennes dans le clivage gauche droite. Nous revenons ici sur ce débat en examinant la politisation des enjeux européens à travers leur traitement dans les programmes électoraux. Nous nous concentrons sur les programmes pour les élections législatives à partir d'un jeu de données nouveau relatif au profil thématique des discours programmatiques européens, constitués dans le cadre du Comparative Agendas Project. Nous montrons que l'hypothèse classique de l'absorption des enjeux européens par des clivages nationaux doit être modérée. Nos trois cas – l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni – illustrent en effet des modalités de politisation des enjeux européens assez contrastés, avec une part très variable des « enjeux constitutifs » liés à l'architecture et à la légitimité de l'UE par rapport aux enjeux d'action publique. Cette recherche exploratoire confirme donc l'importance d'une prise en compte de la substance des problèmes politisés en lien avec l'intégration européenne.
International audience ; Cet article s'interroge sur l'Européanisation de la compétition partisane. Depuis les années 1990, des débats ont émergé concernant l'effet de l'intégration européenne sur la vie politique nationale. Pendant longtemps, ces effets ont été considérés comme faibles, les clivages politiques nationaux parvenant à absorber les questions européennes dans le clivage gauche droite. Nous revenons ici sur ce débat en examinant la politisation des enjeux européens à travers leur traitement dans les programmes électoraux. Nous nous concentrons sur les programmes pour les élections législatives à partir d'un jeu de données nouveau relatif au profil thématique des discours programmatiques européens, constitués dans le cadre du Comparative Agendas Project. Nous montrons que l'hypothèse classique de l'absorption des enjeux européens par des clivages nationaux doit être modérée. Nos trois cas – l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni – illustrent en effet des modalités de politisation des enjeux européens assez contrastés, avec une part très variable des « enjeux constitutifs » liés à l'architecture et à la légitimité de l'UE par rapport aux enjeux d'action publique. Cette recherche exploratoire confirme donc l'importance d'une prise en compte de la substance des problèmes politisés en lien avec l'intégration européenne.
International audience ; Cet article s'interroge sur l'Européanisation de la compétition partisane. Depuis les années 1990, des débats ont émergé concernant l'effet de l'intégration européenne sur la vie politique nationale. Pendant longtemps, ces effets ont été considérés comme faibles, les clivages politiques nationaux parvenant à absorber les questions européennes dans le clivage gauche droite. Nous revenons ici sur ce débat en examinant la politisation des enjeux européens à travers leur traitement dans les programmes électoraux. Nous nous concentrons sur les programmes pour les élections législatives à partir d'un jeu de données nouveau relatif au profil thématique des discours programmatiques européens, constitués dans le cadre du Comparative Agendas Project. Nous montrons que l'hypothèse classique de l'absorption des enjeux européens par des clivages nationaux doit être modérée. Nos trois cas – l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni – illustrent en effet des modalités de politisation des enjeux européens assez contrastés, avec une part très variable des « enjeux constitutifs » liés à l'architecture et à la légitimité de l'UE par rapport aux enjeux d'action publique. Cette recherche exploratoire confirme donc l'importance d'une prise en compte de la substance des problèmes politisés en lien avec l'intégration européenne.
Cet article s'interroge sur l'européanisation de la compétition partisane nationale. Nous revenons sur le débat concernant les effets de l'intégration européenne sur la vie nationale en examinant la politisation des enjeux européens à travers leur traitement dans les programmes électoraux. En mobilisant les données du Comparative Agendas Project, nous montrons que l'hypothèse classique de l'absorption des enjeux européens par des clivages nationaux doit être modérée. Nos trois cas – l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni – illustrent en effet des modalités de politisation des enjeux européens assez contrastés, avec une part très variable des « enjeux constitutifs » liés à l'architecture et à la légitimité de l'UE par rapport aux enjeux d'action publique. Cette recherche exploratoire confirme donc l'importance d'une prise en compte de la substance des problèmes politisés en lien avec l'intégration européenne.
Résumé La promesse du candidat François Hollande d'ouvrir le mariage et l'adoption aux couples de même sexe était facile à tenir : associée au Parti socialiste aux yeux des électeurs, neutre d'un point de vue budgétaire, la mesure était aisée à faire adopter par une large majorité parlementaire. Mais le choix du pouvoir exécutif de privilégier le débat ouvert sur une réforme au périmètre flou a conduit à réactiver un conflit social profond et à redonner un certain souffle à l'opposition. Cet article s'intéresse donc aux frontières mouvantes de la capacité à tenir une promesse et aux conséquences du respect des promesses sur le champ politique.
Résumé Cet article explore les facteurs et les mécanismes qui interviennent dans la réalisation des promesses électorales – un aspect central du fonctionnement du gouvernement représentatif. Après un tour d'horizon de la littérature disponible, nous présentons le modèle conditionnel de respect des promesses qui structure ce numéro : une promesse électorale a d'autant plus de chances d'être tenue que le pouvoir exécutif est motivé à tenir parole et qu'il a la capacité pour le faire. Nous explicitons ensuite la manière dont chaque cas d'étude a été sélectionné pour évaluer la pertinence et les limites de ce modèle, puis nous présentons chacune des contributions, en mettant en évidence des pistes de lecture transversales. En combinant sociologie politique et sociologie de l'action publique, ce numéro améliore notre compréhension des logiques de motivations et de capacité qui conditionnent le respect, ou non, des promesses électorales. La capacité du pouvoir exécutif à tenir parole relève de dimensions institutionnelles, opérationnelles et politiques ; ses motivations s'avèrent, elles, largement déterminées par les caractéristiques des publics ciblés par les promesses électorales.