Sexual harassment in the workplace is commonly portrayed as the male supervisor harassing female subordinates. Within this popular characterization, the unequal distribution of formal, organizational power is believed to be a necessary precondition for sexual harassment. The traditional cultural image of harassers and targets has however not kept pace with changing workplace realities. Research has indeed found that female supervisors may in fact be more likely to be subjects of sexual harassment. This article uses survey data from the Australian Public Service to explore this kind of contrapower harassment. Results indicate that a strong link between gender, workplace authority, and sexual harassment exists, but also that this relationship is strongly influenced by age.
AbstractGovernments across the globe try to rebalance their budgets by rationalizing overhead operations. When overhead‐reducing policies are adopted, it is important to understand why some central government organizations have a higher overhead than others, and why organizational models to produce overhead efficiencies are used to different degrees. This study focuses on the Flemish context to analyse differences between central government organizations in the size and organization of two overhead processes: human resources management (HRM) and finance and control (FIN). Significant effects are found for autonomy, organizational size, spatial dispersion and budgetary stress, yet effects vary according to whether HRM or FIN is considered and whether the focus is on the size or the organization of HRM or FIN. Our findings have practical implications to get a process‐sensitive understanding of the size and organization of overhead, and theoretical implications as they cast light on factors that shape decision‐making in public organizations.
AbstractWhat happens to organizational rigidity when public organizations faced reputational threats over time? Do they take external criticism as incentives to become less rigid and more innovative and flexible through employee involvement and empowerment? Or do reputational threats paradoxically contribute to the very rigidity that is often stereotyped as inherent parts of government? Building on threat‐rigidity theory, we test the temporal relation between reputational threats (both in terms of the direction of reputation and its turbulence) and organizational rigidity. We apply a dynamic panel data approach combining different data sources on 34 US agencies over a period of 13 years. The results show that organizational rigidity increased, both when reputations evolved negatively over time and when reputations evolved more turbulently. No combined effect of negative reputations and reputational turbulence was observed. Both sources of reputational threats independently precluded organizations from creating a climate of employee empowerment, involvement, flexibility, and innovation.
Les études sur l'innovation dans le secteur public n'ont pas encore exploré de manière systématique la manière dont le contexte cible (ou la phase de production) des innovations influe sur les premières phases des processus d'innovation. Cette étude théorise et vérifie si les organisations innovantes sont plus sensibles aux idées de certains groupes de parties prenantes en fonction du groupe cible de l'innovation concernée. Sur la base d'un ensemble de données à grande échelle provenant de la fonction publique australienne, les résultats montrent que les innovations destinées à des groupes cibles externes sont plus susceptibles d'être fondées sur des idées émanant de parties prenantes externes (par rapport aux parties prenantes internes) et – au sein du groupe des parties prenantes internes – sur des idées émanant de cadres (par rapport aux employés non cadres). Les implications pratiques et scientifiques sont discutées. Remarques à l'intention des praticiens Les innovations profitent de l'intégration des idées des parties prenantes internes et externes, à la fois sur le fond (des connaissances appropriées conduisent à de meilleurs produits finaux) et sur le plan symbolique (les innovations doivent être considérées comme légitimes et recevoir le soutien des acteurs qui seront les premiers concernés par l'innovation). Les organisations innovantes doivent être conscientes des perceptions des parties prenantes concernées par l'innovation, et bien percevoir, saisir et traduire les idées de ces parties prenantes dans le processus d'innovation.
Les spécialistes de la comparaison soulignent que l'administration publique doit être comprise en termes de modèles d'organisation et de prise de décision liés au contexte. Les agences situées dans un même contexte afficheront plus de points communs que celles situées dans un autre contexte. En parallèle, des données empiriques attestent de la variation au niveau organisationnel dans la prise de décision. Par exemple, toutes les agences d'un pays ne se voient pas déléguer des niveaux similaires d'autonomie dans la gestion du personnel. Le présent article développe une argumentation théorique sur la manière dont la tradition administrative modère l'effet des moteurs organisationnels de l'autonomie dans la gestion du personnel. Nous considérons le degré d'uniformité ancré dans la tradition administrative comme un facteur explicatif clé de cette relation. En termes empiriques, l'article compare la perception de l'autonomie dans la gestion du personnel des agences dans dix pays européens nichés dans trois groupes de pays (scandinaves, latino-napoléoniens et continentaux). L'analyse confirme les attentes théoriques concernant les effets propres au contexte des caractéristiques organisationnelles sur l'autonomie dans la gestion du personnel dans les agences. Remarques à l'intention des praticiens Le présent article explique pourquoi le degré perçu d'autonomie dans la gestion du personnel du côté des directeurs d'agence varie selon les différentes traditions administratives. Nous verrons que certains contextes présentent une plus grande hétérogénéité dans la délégation de l'autonomie de gestion du personnel aux directeurs d'agence, alors que d'autres contextes se caractérisent par des pratiques homogènes de délégation à des agences de même forme juridique. Cette observation suggère que les changements dans la forme juridique des agences sont des instruments importants de réforme efficace dans les contextes caractérisés par une forte uniformité, alors qu'ils n'auront qu'un effet limité dans les contextes à l'uniformité limitée.