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Cet article procède à une comparaison de deux formes de politiques comportementales, les boosts et les nudges , du point de vue des questions normatives auxquelles elles doivent répondre. Ces politiques s'inscrivent toutes les deux dans une perspective welfariste, i.e. elles veillent à respecter les attitudes subjectives et raisonnables des individus dans la détermination des jugements concernant le bien-être de chacun d'entre eux. Cependant, dans la mesure où ces deux formes de politiques comportementales affectent les comportements par des biais différents, leur adhésion au welfarisme n'induit pas les mêmes implications normatives. Les nudges affectent les comportements en agissant sur le contexte de choix en s'appuyant sur les résultats expérimentaux établissant une stabilité des relations entre les éléments du contexte et les comportements. Ce type d'intervention ne dépend pas du degré de compréhension ou de la participation active et volontaire des individus visés. Par conséquent, la justification des nudges repose sur la démonstration que l'intervention va permettre de corriger une erreur comportementale et effectivement mener à un meilleur résultat. Les boosts , quant à eux, affectent les comportements en améliorant les compétences des individus à la prise de décision via l'utilisation d'outils. Ce type d'intervention requiert la compréhension et la participation active et volontaire des sujets. Par conséquent, la justification des boosts ne dépend pas des questions normatives relatives à l'identification des erreurs ou à la détermination de l'amélioration effective du bien-être via l'intervention. Bien que les partisans des nudges puissent parfois répondre à ces difficultés normatives, il apparait que les boosts les évitent d'emblée. De ce point de vue, les boosts apparaissent préférables aux nudges .

Intro -- Page de titre -- Le management par objectifs -- Théorie - Présentation du concept -- Qui l'utilise ? -- Quelle vision du MPO favoriser ? -- À quoi ressemble un programme de MPO ? -- Ce système est-il réellement efficace ? -- La place des collaborateurs dans le MPO -- Que faire ? -- Comment stimuler les employés ? -- Faire participer l'employé activement -- À chaque objectif ses priorités -- L'incontournable feedback -- La récompense finale -- Limites du modèle et extensions -- Limites et critiques du modèle -- Extensions et modèles connexes -- Les objectifs SMART -- Management participatif -- Management équitable -- Management par les valeurs -- Management par les compétences -- Mise en pratique du concept -- Conseils et best-practices -- La formulation de l'objectif -- Spécification de l'objectif -- Six critères pour s'assurer de l'exactitude du plan -- Le feedback -- Les récompenses -- Études de cas -- Apple -- Google -- En résumé -- Pour aller plus loin -- Livres de référence -- Copyright.

International audience ; Depuis juin 2003, une académie-pilote gère l'affectation des collégiens en seconde générale et technologique au moyen du logiciel PAM (Préaffectation Automatique Multidossiers). L'objectif affiché est celui de la modernisation procédurale : en rationalisant le traitement des inscriptions en lycée depuis les secrétariats administratifs des collèges, on raccourcit les délais d'attente imposés aux familles et on assure la neutralité dans l'encodage des dossiers. Il s'agit aussi de mettre fin à la « foire d'empoigne » qui, chaque année, oppose les proviseurs des lycées d'élite des deux grandes villes de l'académie pour s'attribuer les dérogations à la carte scolaire les plus prometteuses en termes de résultats au baccalauréat. Mais l'application plus stricte de la sectorisation n'est pas sans générer de possibles effets pervers, sur un marché scolaire où la part de l'enseignement privé va croissant. Cette communication analyse, à partir d'une description de l'application de PAM, comment les services rectoraux et académiques impliqués vont produire un équilibre concurrentiel acceptable entre les différentes catégories de lycée. Comment des acteurs administratifs aux logiques d'action sécantes mais non superposables, coordonnent-ils dans le cadre de PAM les contraintes de leur service de référence et les marges de manoeuvre dont chacun d'eux dispose ? Et dans quelle mesure l'outil de gestion est-il légitime auprès des établissements pour incarner une régulation « douce » de l'équité par l'égalité ? Une ethnographie du travail administratif et une série d'entretiens ex post auprès des proviseurs de trois lycées au profil social contrasté permettront de rendre compte de l'ordre scolaire négocié autour, et au travers de ce logiciel.

International audience ; Depuis juin 2003, une académie-pilote gère l'affectation des collégiens en seconde générale et technologique au moyen du logiciel PAM (Préaffectation Automatique Multidossiers). L'objectif affiché est celui de la modernisation procédurale : en rationalisant le traitement des inscriptions en lycée depuis les secrétariats administratifs des collèges, on raccourcit les délais d'attente imposés aux familles et on assure la neutralité dans l'encodage des dossiers. Il s'agit aussi de mettre fin à la « foire d'empoigne » qui, chaque année, oppose les proviseurs des lycées d'élite des deux grandes villes de l'académie pour s'attribuer les dérogations à la carte scolaire les plus prometteuses en termes de résultats au baccalauréat. Mais l'application plus stricte de la sectorisation n'est pas sans générer de possibles effets pervers, sur un marché scolaire où la part de l'enseignement privé va croissant. Cette communication analyse, à partir d'une description de l'application de PAM, comment les services rectoraux et académiques impliqués vont produire un équilibre concurrentiel acceptable entre les différentes catégories de lycée. Comment des acteurs administratifs aux logiques d'action sécantes mais non superposables, coordonnent-ils dans le cadre de PAM les contraintes de leur service de référence et les marges de manoeuvre dont chacun d'eux dispose ? Et dans quelle mesure l'outil de gestion est-il légitime auprès des établissements pour incarner une régulation « douce » de l'équité par l'égalité ? Une ethnographie du travail administratif et une série d'entretiens ex post auprès des proviseurs de trois lycées au profil social contrasté permettront de rendre compte de l'ordre scolaire négocié autour, et au travers de ce logiciel.

International audience ; Depuis juin 2003, une académie-pilote gère l'affectation des collégiens en seconde générale et technologique au moyen du logiciel PAM (Préaffectation Automatique Multidossiers). L'objectif affiché est celui de la modernisation procédurale : en rationalisant le traitement des inscriptions en lycée depuis les secrétariats administratifs des collèges, on raccourcit les délais d'attente imposés aux familles et on assure la neutralité dans l'encodage des dossiers. Il s'agit aussi de mettre fin à la « foire d'empoigne » qui, chaque année, oppose les proviseurs des lycées d'élite des deux grandes villes de l'académie pour s'attribuer les dérogations à la carte scolaire les plus prometteuses en termes de résultats au baccalauréat. Mais l'application plus stricte de la sectorisation n'est pas sans générer de possibles effets pervers, sur un marché scolaire où la part de l'enseignement privé va croissant. Cette communication analyse, à partir d'une description de l'application de PAM, comment les services rectoraux et académiques impliqués vont produire un équilibre concurrentiel acceptable entre les différentes catégories de lycée. Comment des acteurs administratifs aux logiques d'action sécantes mais non superposables, coordonnent-ils dans le cadre de PAM les contraintes de leur service de référence et les marges de manoeuvre dont chacun d'eux dispose ? Et dans quelle mesure l'outil de gestion est-il légitime auprès des établissements pour incarner une régulation « douce » de l'équité par l'égalité ? Une ethnographie du travail administratif et une série d'entretiens ex post auprès des proviseurs de trois lycées au profil social contrasté permettront de rendre compte de l'ordre scolaire négocié autour, et au travers de ce logiciel.

Pertussis is a bacterial disease, benign in adults, but with a high morbidity and mortality index in newborn infants. Early diagnosis and treatment, using appropriate antibiotics and hospital care, enabled to reduce the seriousness of the disease. However, the bacteria keeps on circulating with recurrent epidemic peaks.Since 2004, the Cocoon Strategy aims to vaccinate the relatives of newborn infants, so as to protect them before they get their first vaccines.We made a descriptive transversal epidemiologic study, in order to evaluate the prevalence of the pertussis booster vaccine in a particular population : grandparents. We collected datas from september 2014 to march 2015, using a survey completed by general practitioners in their respective offices, in the french region of Ile-de-France. It applied to patients aged 43 and 46 or more, men or women, who had at least one grandchild. 101 surveys were collected during this time.The number of cocooning found (defined by a vaccine booster in the 10 years before or in the 6 months after the infant's birth) was 31%. The only factor, in our study, significantly associated with a more frequent booster shot was the advice given to the patient. This number of vaccinated adults is not high enough to lead to an effective protection of infants.From this study and from datas in recent publications, we have to note that the Cocoon Strategy, 10 years after its establishment, is insufficiently known and applied. We must pursue our efforts to develop it with doctors, maternity wards and families, and consider new vaccination strategies, e.g. vaccination during pregnancy or in the first-two months of life, in order to avoid new peak incidence in the years to come. ; La coqueluche est une maladie bactérienne, bénigne chez l'adulte mais source d'une morbi-mortalité importante chez le nourrisson. Le diagnostic précoce et la prise en charge thérapeutique, notamment par une antibiothérapie et une prise en charge hospitalière adaptée ont permis d'en réduire la gravité mais la bactérie continue à circuler, avec des pics épidémiologiques récurrents. Depuis 2004, la stratégie du cocooning vise à vacciner l'entourage des nourrissons pour les protéger avant qu'ils n'aient reçu les 1ères doses vaccinales.Nous avons mené une étude épidémiologique descriptive transversale, afin d'évaluer la prévalence du rappel vaccinal anti coquelucheux dans une population donnée : les grands-parents. Le recueil s'est déroulé entre septembre 2014 et mars 2015, à l'aide d'un hétéro questionnaire, au sein de cabinets de médecins généralistes franciliens. Il visait une population âgée de plus de 43 ans ou 46 ans, homme et femme, et ayant au minimum un petit enfant. 101 questionnaires ont pu être recueillis durant cette période.Le cocooning effectif retrouvé (répondant à la définition d'un rappel vaccinal dans les 10 ans précédant ou les 6 mois suivant la naissance du nourrisson) était de 31%. Le seul facteur, dans notre étude, significativement associé à un rappel vaccinal plus fréquent était le conseil donné au patient. Ce pourcentage d'adulte vacciné ne s'avère pas assez élevé pour engendrer une protection efficace des nourrissons.D'après notre étude et les données de la littérature récente, force est de constater que la stratégie du cocooning, 10 ans après sa mise en place, est encore insuffisamment connue et appliquée. Il faut donc poursuivre nos efforts pour la développer auprès des principaux intéressés, médecins, maternité, famille, et envisager de nouvelles stratégies de politique vaccinale, vaccination durant la grossesse, vaccination avant 2 mois, afin d'éviter de nouveaux pics d'incidence dans les années à venir.

Pertussis is a bacterial disease, benign in adults, but with a high morbidity and mortality index in newborn infants. Early diagnosis and treatment, using appropriate antibiotics and hospital care, enabled to reduce the seriousness of the disease. However, the bacteria keeps on circulating with recurrent epidemic peaks.Since 2004, the Cocoon Strategy aims to vaccinate the relatives of newborn infants, so as to protect them before they get their first vaccines.We made a descriptive transversal epidemiologic study, in order to evaluate the prevalence of the pertussis booster vaccine in a particular population : grandparents. We collected datas from september 2014 to march 2015, using a survey completed by general practitioners in their respective offices, in the french region of Ile-de-France. It applied to patients aged 43 and 46 or more, men or women, who had at least one grandchild. 101 surveys were collected during this time.The number of cocooning found (defined by a vaccine booster in the 10 years before or in the 6 months after the infant's birth) was 31%. The only factor, in our study, significantly associated with a more frequent booster shot was the advice given to the patient. This number of vaccinated adults is not high enough to lead to an effective protection of infants.From this study and from datas in recent publications, we have to note that the Cocoon Strategy, 10 years after its establishment, is insufficiently known and applied. We must pursue our efforts to develop it with doctors, maternity wards and families, and consider new vaccination strategies, e.g. vaccination during pregnancy or in the first-two months of life, in order to avoid new peak incidence in the years to come. ; La coqueluche est une maladie bactérienne, bénigne chez l'adulte mais source d'une morbi-mortalité importante chez le nourrisson. Le diagnostic précoce et la prise en charge thérapeutique, notamment par une antibiothérapie et une prise en charge hospitalière adaptée ont permis d'en réduire la gravité mais la bactérie continue à circuler, avec des pics épidémiologiques récurrents. Depuis 2004, la stratégie du cocooning vise à vacciner l'entourage des nourrissons pour les protéger avant qu'ils n'aient reçu les 1ères doses vaccinales.Nous avons mené une étude épidémiologique descriptive transversale, afin d'évaluer la prévalence du rappel vaccinal anti coquelucheux dans une population donnée : les grands-parents. Le recueil s'est déroulé entre septembre 2014 et mars 2015, à l'aide d'un hétéro questionnaire, au sein de cabinets de médecins généralistes franciliens. Il visait une population âgée de plus de 43 ans ou 46 ans, homme et femme, et ayant au minimum un petit enfant. 101 questionnaires ont pu être recueillis durant cette période.Le cocooning effectif retrouvé (répondant à la définition d'un rappel vaccinal dans les 10 ans précédant ou les 6 mois suivant la naissance du nourrisson) était de 31%. Le seul facteur, dans notre étude, significativement associé à un rappel vaccinal plus fréquent était le conseil donné au patient. Ce pourcentage d'adulte vacciné ne s'avère pas assez élevé pour engendrer une protection efficace des nourrissons.D'après notre étude et les données de la littérature récente, force est de constater que la stratégie du cocooning, 10 ans après sa mise en place, est encore insuffisamment connue et appliquée. Il faut donc poursuivre nos efforts pour la développer auprès des principaux intéressés, médecins, maternité, famille, et envisager de nouvelles stratégies de politique vaccinale, vaccination durant la grossesse, vaccination avant 2 mois, afin d'éviter de nouveaux pics d'incidence dans les années à venir.

International audience ; This communication aims to demonstrate that the West African Economic and Monetary Union has all the assets to succeed in its energy transition, in the similar way as in its transition to mobile phones. It is about keeping the effort to capitalize on existing work, to coordinate public policies with research and action plans at Union level. The example of Morocco in terms of renewable energies and energy efficiency is presented. ; Cette communication veut démontrer que l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine a tous les atouts pour réussir sa transition énergétique, à l'image de la révolution qu'elle a connue pour le téléphone portable. Il s'agit de maintenir l'effort pour capitaliser sur les travaux existants, de coordonner les politiques publiques, la recherche et les plans d'action au niveau de l'Union. L'exemple du Maroc en matière d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique est présenté.

International audience ; This communication aims to demonstrate that the West African Economic and Monetary Union has all the assets to succeed in its energy transition, in the similar way as in its transition to mobile phones. It is about keeping the effort to capitalize on existing work, to coordinate public policies with research and action plans at Union level. The example of Morocco in terms of renewable energies and energy efficiency is presented. ; Cette communication veut démontrer que l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine a tous les atouts pour réussir sa transition énergétique, à l'image de la révolution qu'elle a connue pour le téléphone portable. Il s'agit de maintenir l'effort pour capitaliser sur les travaux existants, de coordonner les politiques publiques, la recherche et les plans d'action au niveau de l'Union. L'exemple du Maroc en matière d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique est présenté.

The Islamic financial system has made its mark. Born from the awakening of political Islam, financial globalization gave Islamic banking a strong boost. Islamic banking is still poorly represented in Africa but it could easily undergo further expansion in the near future via investment banking and the accelerated development of microfinance. This would open up interesting prospects for sovereign wealth funds and foreign investment. Adapted from the source document.

The Frelimo state-party : a reassessment of its origins.
At its formation in 1962, FRELIMO was no more than an alliance of unstable social fractions and ethnic groups with opposing tendencies. The crisis of 1968 resolved these internal contradictions in favour of the military and «revolutionary intellectuals» thus signalling the defeat of merchants and traditional authority. The guerilla movement received a boost but the peasant/military alliance was maintained more by the exigencies of war than by a social project internalized by the peasantry. The state apparatus then in formation was a generic factor of fragility as its object was the incorporation of rural society in the urban project of forging a Nation.