International audience ; Cette contribution s'intéresse plus particulièrement aux récits paysagers associés à la politique d'inscription des " paysages culturels " au Patrimoine mondial de l'humanité, mise en œuvre par l'UNESCO depuis 1992. À l'heure où l'écologisation des espaces locaux devient l'un des vecteurs principaux de (re)construction des identités collectives, ces récits tramés autour du paysage peuvent-ils servir de matrice et de soubassement symboliques à de nouvelles visions du rapport nature/société dans les territoires concernés ? Le processus d'inscription est-il véritablement apte à susciter la construction de récits paysagers capables de fonder symboliquement des projets orientés vers la durabilité, c'est-à-dire fondés sur une gestion des temporalités socio-écologiques ? Ces questions sont au cœur de l'analyse comparative que nous avons menée pour trois " paysages culturels " européens, inscrits entre 1997 et 2003 et ayant pour caractéristique commune d'être fortement marqués par l'activité viti-vinicole. Il s'agit de Portovenere, Cinque Terre et les îles, de la Juridiction de Saint-Émilion et de la région viticole de Tokaj. L'étude de ces trois cas de figure nous amène à penser que l'efficience des récits paysagers, relativement à leur capacité à fonder une pensée de la durabilité et une action en la matière, réside dans leur capacité à prendre en charge les phénomènes de résilience paysagère, qui font de tout héritage une réalité en décalage avec les conditions qui lui avaient permis d'advenir. À cette condition seulement, le récit semble capable de se prolonger dans l'avenir et de dégager les horizons d'un projet de développement durable, qui dépasse une simple action sur les formes du paysage et vise à établir les conditions socio-écologiques de leur production et de leur évolution.
International audience ; Cette contribution s'intéresse plus particulièrement aux récits paysagers associés à la politique d'inscription des " paysages culturels " au Patrimoine mondial de l'humanité, mise en œuvre par l'UNESCO depuis 1992. À l'heure où l'écologisation des espaces locaux devient l'un des vecteurs principaux de (re)construction des identités collectives, ces récits tramés autour du paysage peuvent-ils servir de matrice et de soubassement symboliques à de nouvelles visions du rapport nature/société dans les territoires concernés ? Le processus d'inscription est-il véritablement apte à susciter la construction de récits paysagers capables de fonder symboliquement des projets orientés vers la durabilité, c'est-à-dire fondés sur une gestion des temporalités socio-écologiques ? Ces questions sont au cœur de l'analyse comparative que nous avons menée pour trois " paysages culturels " européens, inscrits entre 1997 et 2003 et ayant pour caractéristique commune d'être fortement marqués par l'activité viti-vinicole. Il s'agit de Portovenere, Cinque Terre et les îles, de la Juridiction de Saint-Émilion et de la région viticole de Tokaj. L'étude de ces trois cas de figure nous amène à penser que l'efficience des récits paysagers, relativement à leur capacité à fonder une pensée de la durabilité et une action en la matière, réside dans leur capacité à prendre en charge les phénomènes de résilience paysagère, qui font de tout héritage une réalité en décalage avec les conditions qui lui avaient permis d'advenir. À cette condition seulement, le récit semble capable de se prolonger dans l'avenir et de dégager les horizons d'un projet de développement durable, qui dépasse une simple action sur les formes du paysage et vise à établir les conditions socio-écologiques de leur production et de leur évolution.
International audience ; Cette contribution s'intéresse plus particulièrement aux récits paysagers associés à la politique d'inscription des " paysages culturels " au Patrimoine mondial de l'humanité, mise en œuvre par l'UNESCO depuis 1992. À l'heure où l'écologisation des espaces locaux devient l'un des vecteurs principaux de (re)construction des identités collectives, ces récits tramés autour du paysage peuvent-ils servir de matrice et de soubassement symboliques à de nouvelles visions du rapport nature/société dans les territoires concernés ? Le processus d'inscription est-il véritablement apte à susciter la construction de récits paysagers capables de fonder symboliquement des projets orientés vers la durabilité, c'est-à-dire fondés sur une gestion des temporalités socio-écologiques ? Ces questions sont au cœur de l'analyse comparative que nous avons menée pour trois " paysages culturels " européens, inscrits entre 1997 et 2003 et ayant pour caractéristique commune d'être fortement marqués par l'activité viti-vinicole. Il s'agit de Portovenere, Cinque Terre et les îles, de la Juridiction de Saint-Émilion et de la région viticole de Tokaj. L'étude de ces trois cas de figure nous amène à penser que l'efficience des récits paysagers, relativement à leur capacité à fonder une pensée de la durabilité et une action en la matière, réside dans leur capacité à prendre en charge les phénomènes de résilience paysagère, qui font de tout héritage une réalité en décalage avec les conditions qui lui avaient permis d'advenir. À cette condition seulement, le récit semble capable de se prolonger dans l'avenir et de dégager les horizons d'un projet de développement durable, qui dépasse une simple action sur les formes du paysage et vise à établir les conditions socio-écologiques de leur production et de leur évolution.
International audience ; Cette contribution s'intéresse plus particulièrement aux récits paysagers associés à la politique d'inscription des " paysages culturels " au Patrimoine mondial de l'humanité, mise en œuvre par l'UNESCO depuis 1992. À l'heure où l'écologisation des espaces locaux devient l'un des vecteurs principaux de (re)construction des identités collectives, ces récits tramés autour du paysage peuvent-ils servir de matrice et de soubassement symboliques à de nouvelles visions du rapport nature/société dans les territoires concernés ? Le processus d'inscription est-il véritablement apte à susciter la construction de récits paysagers capables de fonder symboliquement des projets orientés vers la durabilité, c'est-à-dire fondés sur une gestion des temporalités socio-écologiques ? Ces questions sont au cœur de l'analyse comparative que nous avons menée pour trois " paysages culturels " européens, inscrits entre 1997 et 2003 et ayant pour caractéristique commune d'être fortement marqués par l'activité viti-vinicole. Il s'agit de Portovenere, Cinque Terre et les îles, de la Juridiction de Saint-Émilion et de la région viticole de Tokaj. L'étude de ces trois cas de figure nous amène à penser que l'efficience des récits paysagers, relativement à leur capacité à fonder une pensée de la durabilité et une action en la matière, réside dans leur capacité à prendre en charge les phénomènes de résilience paysagère, qui font de tout héritage une réalité en décalage avec les conditions qui lui avaient permis d'advenir. À cette condition seulement, le récit semble capable de se prolonger dans l'avenir et de dégager les horizons d'un projet de développement durable, qui dépasse une simple action sur les formes du paysage et vise à établir les conditions socio-écologiques de leur production et de leur évolution.
The collapse of tourism caused by the COVID-19 pandemic is forcing many destinations to rethink their economic model, by focusing on sustainability and innovation. Advances in tourism impact assessment can not only improve tourism products and services, but also guide the sector towards responsible choices for the post-COVID era. The paper proposes a new way to assess tourism products using the Life Cycle Assessment—LCA methodology. Thanks to this method the authors quantify the environmental impacts of tourism choices and propose alternative green solutions. Innovation is therefore aimed at promoting a new awareness to support sustainable tourism after the COVID-19 pandemic. Once the impacts have been quantified, local governments can make decisions in their plans to promote the most sustainable solutions. The application of the methodology to a typical case study for the Mediterranean area—Cinque Terre National Park in the Liguria Region (Italy)—further helps administrations to transfer and replicate the authors' proposal. The proposed methodology is applied taking into account several priority issues for host territories such as the activities carried out by tourists, tourism mobility, and accommodation.
The XVII century is considered as the most important period for the formation of the first structured coastal protection of the Gulf of La Spezia. Famous coeval events, having Genoa's Republic involved in a state of confusion within European powers, lead to a significant reinforcement of the defence of the territory. The new structures, heading to the existing fortress of Santa Maria and forming a precise layout of the coastal towers along the western side of the gulf, were capable of observing and contrasting all types of naval attacks. Today this system appears mostly dilapidated: part of it was adapted for the construction of a new arsenal during the nineteenth century, while some buildings were wiped out by the urban expansion. In the municipality of Porto Venere, the only surviving tower from the XVII century is "Torre Scola", which is recognized as an outstanding element within the local landscape, and since 1997 included in the UNESCO's site of "Porto Venere, Cinque Terre and the islands". The aim of this paper is thus to contribute to the knowledge of this heritage almost completely erased, but which remains as evidence of the first stage of militarization of La Spezia's Gulf.
Un percorso di ricerca aperto – sin dagli anni 1970 – dall'ecologia storica di matrice europea ha sviluppato uno specifico approccio storico ispirato dalla esperienza della local o topographical history ai problemi della conservazione ambientale e culturale. Questo approccio storico è stato raramente adottato nei paesi del Sud Europa sia a causa della scelta storiografica fondativa – la local history – sostanzialmente divenuta estranea alla ricerca storica (e geografica) continentale, sia per il problema politico-gestionale che fa emergere. L'approccio storico ri-mette al centro del governo delle risorse ambientali (e dunque della loro potenziale riqualificazione negli attuali indirizzi sia conservazionistici sia produttivi) l'ingombrante e ignorato patrimonio storico-ambientale (spesso ancora attuale) delle pratiche e dei saperi connessi con la gestione locale di risorse ambientali e paesaggi. Riscoprire questi legami ambientali pregressi, storici, tra produzioni locali e risorse ambientali chiede di ripensare urgentemente per le montagne mediterranee la definizione dell'attività agricola e delle politiche ambientali, verso una conservazione dinamica delle risorse e dei relativi paesaggi rurali tramite la produzione agraria, selvicolturale e forestale e abbandonando politiche orientate alla mera "rinaturalizzazione". Da questo humus trova origine il volume, che raccoglie le ricerche sviluppate da geografi, ecologi, storici ed archeologi in collaborazione con il Fondo Ambientale Italiano (FAI) per la ricostruzione della "biografia di un paesaggio individuale", ovvero una caratterizzazione storica del paesaggio rurale individuale, applicate al restauro di un paesaggio rurale di interesse storico nella località Case Lovara (Parco delle Cinque Terre – Liguria).
Since August 1, 2018 human beings are indebted to the earth, they lived the resources they do not own, taking them to future generations. The overexploitation of land resources results in phenomena such as deforestation, collapse of water resources, fresh water scarcity, biodiversity loss and carbon dioxide accumulation in the atmosphere and seas worldwide. They remember the great disasters occurred as a result in the last twenty years: the floods of the Cinque Terre in Genoa in 2011 and Hamburg in 2013, the snow cover of 2013 in New York, the Athens fires of 2007 and 2018. Drought, fires , hurricanes, water bombs are becoming more frequent hitting the town and procuring the loss of human lives. It seems pretty clear that human influence has been the dominant cause of the global warming observed since the mid-twentieth century. Climate and cities have a close relationship and the importance of the local level is crucial. The statement of 2011 has mayors of Bonn said that "Local governments play a strategic role in addressing climate change for their responsibility in the plans and regulations can influence innovative processes and solutions for adaptation and mitigation". The argument is much more pressing if we speak well of the city of rural areas and small urban centers in this historic moment undergo the phenomenon with the loss of a priceless cultural and natural value. The smaller towns are often placed in areas of high natural quality, sites of Community importance or a special protection area, to protect and secure from the hydrogeological point of view. The needs of tourism, enhancement and recovery of the territory can interact positively with respect to the research of global sustainability experience. There is a need to develop policies and tools associated with climate proof local emergency plans as well as to upgrade local infrastructure with the participation of civil society and private actors. In this context the adoption of green infrastructures appears to be the right approach to guide the city to urban regeneration, having a great potential for resilience. Transforming our cities into smart cities is essential, putting them into a system integrating the various territorial and urban green capabilities through a Best Practices policy. The essential foundations are based on the use of public parks to be able to ensure good functionality hydrological and climate, it founded on the maintenance of biodiversity and the possibility to enjoy a beautiful and functional city and be able to promote human relations. It is fundamental to focus on internal areas and small centers such as settlement structures with morphological and dimensional stability over time.
From the first of August 2018 human beings are in debt to the earth, they have lived on resources they did not own, taking them away from future generations. The reckless exploitation of land resources translates into phenomena such as deforestation, collapse of water resources, scarcity of fresh water, loss of biodiversity and accumulation of carbon dioxide in the atmosphere and in the seas on a worldwide scale. We remember the great districts that occurred in the last twenty years: the floods of the Cinque Terre in Genoa in 2011 and Hamburg in 2013, the snow blanket of 2013 in New York, the fires in Athens in 2007 and 2018. Drought, fires hurricanes and water bombs are becoming more frequent, affecting cities and causing loss of life. It is quite clear that human influence has been the dominant cause of global warming observed since the mid-twentieth century. Climate and cities are in strict relation and the importance of the local level is fundamental. In the Bonn's declaration of Mayors 2011, it was stated that "Local governments play a strategic role in addressing climate change for their responsibility in plans and regulations capable of influencing innovative adaptation and mitigation processes and solutions". The topic is much more pressing if we speak not only of cities of rural areas and small urban centers that in this historical phase suffer the phenomenon of abandonment with the loss of an inestimable cultural and landscape value. The smaller centers are often located in areas of high natural quality, sites of community importance or special protection area, to be protected from a hydrogeological point of view. The needs of tourism, of the valorization and of the recovery of the territory can interact positively with respect to the search for experiences of global sustainability. There is therefore a need to develop climate proof policies and instruments associated with local emergency plans as well as to upgrade local infrastructure together with the participation of civil society and private actors. In this perspective, the adoption of green infrastructures turns out to be the right approach to orient cities to urban regeneration, having a great potential for resilience. Transforming our cities into smart cities is essential, putting them in the system by integrating the various functionalities of the territorial and urban green through a policy of Best Practices. The indispensable bases are based on the use of the public green that must be able to guarantee a good hydrogeological and climatic function, based on the maintenance of biodiversity and on the possibility of enjoying a beautiful and functional city able to promote human relations. It is essential to focus on the small centers as settlement structures with morphological and dimensional stability over time, with a certain degree of autonomy and isolation from the main urban centers in order to define the "minimum" conditions essential to ensure habitability, counteracting their abandonment. , maintaining the resident population or favoring the stable establishment of new communities.
Il settore lattiero-caseario mediterraneo rappresenta una delle più importanti attività legate al lavoro delle terre montane e marginali e alla produzione di prodotti tipici e di qualità. Un prodotto "tipico" è il risultato di diversi fattori strettamente legati all'origine geografica e alle tradizioni sociali e culturali dell'area di produzione. Tali prodotti sono da sempre uno strumento per valorizzare la biodiversità, la cultura e l'economia di definite aree mediterranee. L'Unione Europea riconosce ufficialmente questa diversificazione di prodotto attraverso l'attribuzione di marchi di qualità a denominazione di origine protetta (DOP) e a indicazione geografica protetta (IGP). Nella politica agroalimentare italiana è presente anche il marchio di prodotto agroalimentare tradizionale (TAP). Recentemente, 15 formaggi storici naturali del Sud Italia, identificati come la "selezione AGER (Agroalimentare e ricerca)", hanno ricevuto attenzione nel progetto dal titolo "Canestrum casei- Sviluppo di un modello sinergico finalizzato alla qualificazione e valorizzazione dei formaggi storici naturali del Sud Italia nelle regioni Sicilia, Sardegna, Calabria, Basilicata e Campania". Il progetto mira a qualificare e valorizzare questi formaggi storici e a ridare dignità agli allevatori e ai produttori di questi formaggi, meno conosciuti dai consumatori e spesso a rischio di estinzione per oggettive difficoltà di qualificazione e valorizzazione sul mercato. In questo lavoro vengono studiati 5 dei 15 formaggi della selezione AGER. Il Caciocavallo Palermitano TAP (CP) è un formaggio a pasta dura, prodotto nella regione Sicilia in provincia di Palermo a 700-1000 m s.l.m. è un formaggio a pasta filata ottenuto dal latte bovino crudo delle razze Cinisara, Pezzata Rossa, Bruna e meticci, ed è ancora prodotto con tecniche tradizionali utilizzando tipici strumenti in legno. La Vastedda della Valle del Belìce DOP (VVB), un formaggio a pasta molle e filata, prodotto nella zona collinare (300 m s.l.m.) della Sicilia occidentale. È prodotto con latte ovino crudo della razza ovina autoctona Valle del Belìce. Questo formaggio viene prodotto utilizzando attrezzature tradizionali in legno e applicando la tecnologia della filatura, che gli conferisce unicità. Il Pecorino Siciliano DOP (PS) è un prodotto caseario a pasta dura proveniente dalla zona montana (700 m s.l.m.) della Sicilia centrale e dalla zona collinare (400 m s.l.m.) della Sicilia occidentale. Il Casizolu del Montiferru TAP(CdM) è un formaggio a pasta dura prodotto nella regione Sardegna nella zona montana (1050 m s.l.m.) del Montiferru e nella zona collinare (500 m s.l.m.) del Montiferru/Guilcer. Si tratta di un formaggio a pasta filata ottenuto da latte bovino crudo delle razze Sardo-Modicana e Bruno-Sarda, allevate in regime estensivo durante l'anno, utilizzando tecniche tradizionali con attrezzature in rame e legno. Il Caprino Nicastrese (CN) è un formaggio a pasta semidura prodotto nella regione Calabria nelle zone collinari (300-600 m s.l.m.) e montane (601-1200 m s.l.m.) circostanti Nicastro-Lamezia Terme, in provincia di Catanzaro. Si ottiene dal latte crudo della razza caprina autoctona Nicastrese, utilizzando una tecnica tradizionale con attrezzature in legno e acciaio. Questi cinque formaggi sono prodotti in aree ristrette, condizioni pedoclimatiche e attività antropiche (definite come uniche e non riproducibili altrove) che, così come il territorio e le abitudini, sono conformi alla storia e alla tradizione. Uno degli obiettivi specifici del progetto "Canestrum Casei" è stato quello di realizzare un'indagine conoscitiva sulla qualità di questi formaggi per adempiere alla caratterizzazione della selezione dei formaggi AGER uniformando le informazioni di maggior interesse per i consumatori rispetto alle specificità produttive regionali. In particolare, nel presente lavoro, è stata valutata l'influenza del periodo di produzione sulla composizione chimica, le caratteristiche nutrizionali, il contenuto di polifenoli, la capacità antiossidante totale e l'indice di salute dei cinque formaggi tradizionali citati. Pertanto i cinque foraggi tipici del meridione italiano, sopra descritti, sono stati studiati per valutare gli effetti del mese di produzione sulla composizione lorda, MUFA, PUFA, PUFA-ω6, PUFA-ω3, α-tocoferolo, retinolo, colesterolo, TPC, TEAC e GHIC. In CP, CLA, TPC e GHIC erano più alti in aprile che in febbraio. Il CdM ha mostrato valori più alti in termini di grassi, acidi grassi saturi, PUFA-ω3, α-tocoferolo, TEAC e GHIC in maggio rispetto a febbraio e settembre, mentre sono stati trovati valori bassi in termini di proteine, umidità e CLA. In VVB, MUFA, PUFA-ω6, e α-tocoferolo sono aumentati in giugno rispetto ad aprile; al contrario, proteine, FRAP, e TEAC erano più alti in aprile. In PS, proteine, CLA, PUFA, PUFA-ω3, α-tocoferolo e GHIC sono aumentati in maggio rispetto a gennaio; al contrario, umidità, NaCl e TEAC hanno mostrato valori elevati in gennaio. CN ha mostrato valori più alti in termini di PUFA, PUFA-ω6, PUFA-ω3, TPC, TEAC e GHIC in aprile e giugno rispetto a gennaio. È dimostrato che ogni formaggio è unico e strettamente legato alla zona di produzione. I formaggi prodotti nei mesi primaverili hanno mostrato un'alta qualità nutrizionale dovuta alla maggiore presenza di composti salutari provenienti da un sistema di alimentazione estensiva. I risultati ottenuti da questo studio hanno mostrato che le caratteristiche nutrizionali dei formaggi tradizionali valutati, cioè il contenuto di acidi grassi, il contenuto di vitamine liposolubili e polifenoli, la capacità antiossidante totale e l'indice di salute, erano influenzati dal mese di produzione. In generale, la più alta qualità nutrizionale era legata alla maggiore presenza di composti salutari, che provenivano dal pascolo nei mesi primaverili di produzione del formaggio. Ogni formaggio è unico e strettamente legato alla zona di produzione, anche se un'alta variabilità, dovuta a numerosi fattori – tra cui specie, razza, alimentazione, tipo di suolo, posizione geografica, clima e tecnologia di produzione – caratterizza i parametri analizzati in ogni formaggio.
In the historiography of Venice little attention has so far been given to the representation of lagoon settlements, which for centuries were of signal importance within the political, socio-economic, and cultural layouts of the Republic. Since the late Middle Ages, these spaces had housed a rich cluster of religious institutions; then, reforms and post-Tridentine tensions led to serious conflicts around issues of ecclesiastical and secular jurisdiction over land and water possessions. Between the sixteenth and seventeenth centuries, government authorities built numerous utilities and collective infrastructures inside the lagoon cloisters – such as boathouses, guest houses, gunpowder magazines, and hospitals – thus increasingly expanding state control over the life of the religious communities. These building projects gave rise to a significant corpus of maps, surveys, and land measurements, which today allow scholars to assess not only the quantity but also the different degrees of the Republic's interventions, which ranged from simple maintenance projects to the complete reorganization of certain islands. Though highly technical, these sources represent a fundamental vehicle and model of knowledge for interpreting the Venetian basin. The realities they suggest are very different from what is conveyed by official cartography, shaped as it is by the need for laudes civitatum. By looking at this corpus we may better understand the value of the lagoon settlements as constitutive and connective elements of the urban fabric. ; All'interno della letteratura dedicata all'immagine di Venezia poco spazio è stato riservato alla rappresentazione delle isole della laguna, che per secoli furono cardini fondamentali dell'apparato politico, socio-economico e culturale della Repubblica. In queste terre, sin dal tardo medioevo abitate da un ricchissimo complesso di istituzioni religiose, i fermenti di riforma e le tensioni post-tridentine si manifestarono patentemente, portando alla luce forti contrasti in merito alla giurisdizione ecclesiastica e laica dello spazio terrestre e acqueo. Tra Cinque e Seicento le autorità governative edificarono all'interno dei chiostri lagunari numerosi servizi e infrastrutture collettive, quali ricoveri per imbarcazioni, foresterie, depositi di munizioni e succursali assistenziali, progressivamente accentuando il controllo statale nella vita delle comunità religiose. Ciò si riflesse nell'elaborazione di un sostanzioso corpus di mappe, rilievi e perticazioni, che permette di restituire non solo la quantità ma anche i diversi gradi di interventi attuati dalla Repubblica, che spaziarono dalla semplice manutenzione alla completa riorganizzazione di alcune isole. Nonostante la natura tecnica di queste fonti, esse si imposero come veicolo e modello di conoscenza del bacino acqueo, allontanando con scarto deciso la rappresentazione dei luoghi lagunari dalle laudes civitatum della cartografia ufficiale, e riconoscendone anche visivamente il valore di elemento costitutivo e connettivo del tessuto urbano.
La tesi di dottorato, sul tema "I papi e le acque. Politiche del territorio nelle paludi pontine (XVI-XVIII secolo)", si articola in un'introduzione e cinque capitoli. Il lavoro cerca di integrare proficuamente i risultati delle indagini archivistiche con la bibliografia esistente, nel tentativo di apportare un contributo innovativo e di rivedere le interpretazione tradizionali. Senza trascurare l'apporto che la cartografia può dare, contributo fondamentale allo studio di questo argomento. La ricerca parte dalla volontà di ricostruire i tentativi di bonifica delle paludi pontine nel lungo periodo, tra fine Cinquecento e primi del Settecento. Tuttavia, dallo studio della storiografia più recente (anche straniera) e dall'analisi della documentazione archivistica, è emerso sempre più chiaramente come lo studio non potesse limitarsi a ripercorrere le varie, e sfortunate, imprese di alcuni bonificatori ma che dovesse concentrarsi sullo studio del territorio e, soprattutto, sul rapporto del potere centrale con quel territorio periferico, indagando il sistema di relazioni che legavano i suoi abitanti, i conflitti tra comunità, feudatari, proprietari e potere pontificio. Nel capitolo introduttivo, ripercorrendo le posizioni della storiografia in materia, si affronta in particolare il problema della vulgata della bonifica: il peso, cioè, che alcune analisi di parte hanno poi avuto sulle successive ricostruzioni storiche (si pensi alla storiografia fascista che ha tramandato la storia delle paludi come un'epifania di tentativi, in cui gli unici ad avere successo sono i grandi "cesari": Giulio Cesare, Sisto V e Napoleone, proprio come Mussolini). Da cui nasce – da sollecitazioni molteplici - la volontà di indagare invece anche gli insuccessi, i tentativi falliti. Infine, ho scelto di confrontare il caso laziale con esempi analoghi in Inghilterra e Francia. Nel I capitolo si ripercorrono quindi le principali vicende che caratterizzarono la storia politica delle comunità pontine, cercando di evidenziare i tratti distintivi delle istituzioni amministrative, con particolare riguardo alle magistrature sulle acque. Ho poi analizzato l'apparato amministrativo centrale, concentrandomi sulle congregazioni deputate alla gestione delle paludi, su chi ne facesse parte, che formazione avesse e quale ruolo ricoprisse nell'apparato burocratico pontificio. Inoltre ho cercato di sottolineare la costante collaborazione tra i funzionari ecclesiastici e i "tecnici" competenti: architetti, periti e ingegneri metteranno costantemente al servizio delle autorità i propri saperi (II capitolo). Negli ultimi tre capitoli, ho cercato di ricostruire con documenti archivistici inediti e una puntigliosa analisi della cartografia, i molteplici tentativi di drenaggio della piana pontina tra Cinquecento e Settecento. Nel corso di questi due secoli, i pontefici romani furono impegnati in un vasto tentativo di bonifica delle terre intorno alla città di Roma, in particolare delle paludi pontine, e di valorizzazione delle risorse idriche presenti nella campagna circostante (capitoli III, IV,V). Infine, nelle conclusioni traccio un bilancio dell'intera ricerca. È chiaro, al termine di questa indagine, come comportamenti e strategie delle comunità non siano riducibili a logiche di ordine economico. La loro "dimensione economica" aveva un'accezione ben più ampia rispetto alla nostra, che includeva componenti di diverso genere. Si trattava, per le comunità, di difendere quello spazio territoriale nel quale potevano determinare in maniera autonoma le proprie attività produttive e, in ultima analisi, le proprie esistenze. Nel volere mantenere le condizioni naturali di impaludamento non va riconosciuta una vocazione ecologica ante litteram quanto piuttosto la volontà di non modificare, non «innovare cosa alcuna» sul proprio territorio. Anche gli interventi del potere statale si profilavano come elementi perturbatori, che avrebbero azzerato le economie locali, dipendenti dalle risorse umide. Nonostante i modi di considerare la palude appaiano antitetici, entrambi i punti di vista – centrale e locale - non rivelano preoccupazioni di ordine "ecologico", quanto piuttosto una lotta per l'appropriazione o il mantenimento di risorse e territori. Allorché i bonificatori delle paludi pontine, e le istituzioni pontificie, hanno continuato a mantenere attive le peschiere, incompatibili con la bonifica, ma fonte sicura e costante di ottimi rendimenti, emerge chiaramente il ruolo di una razionalità economica che non possiamo valutare con i parametri della nostra. Essa è stata definita «economia morale», per designare un atteggiamento produttivo dei ceti popolari che resisteva alla razionalità capitalistica delle origini. Una indicazione fertile per una migliore comprensione del nostro passato. Nel nostro caso si potrebbe parlare di una "razionalità economica opportunistica" nel rapporto tra le popolazioni e l'habitat naturale. A quel livello di fragile dominio tecnico dell'uomo sulla natura, quel tipo di economia non costituiva un fallimento, al contrario rappresentava la pratica di una sapienza economica, in grado di produrre beni, far crescere la popolazione locale, alimentare le finanze pontificie anche quando i progetti di una superiore valorizzazione produttiva non avevano successo.
2012/2013 ; Lo scopo di questo lavoro è rappresentare l'immagine dell'Italia, della sua società, della sua cultura e soprattutto della sua letteratura nell'ambito dell'odeporica serba ed europea dell'Ottocento e del Novecento. Nonostante una sorprendente presenza dell'Italia nella letteratura di viaggio serba, i saggi, le monografie, i libri, le antologie e gli altri testi che ne trattano non sono particolarmente numerosi tanto in lingua serba quanto in quella italiana. Al contrario di ciò che accade per altri viaggiatori stranieri, la presenza di testimonianze scritte dai serbi in visita in Italia è dunque studiata relativamente poco: infatti, considerando la bibliografia generale relativa al viaggio in Italia, colpisce subito una notevole asimmetria e una grande lacuna. La tesi è divisa in due parti. Nella prima, tramite le pagine dei viaggiatori serbi che dell'Italia hanno lasciato testimonianza scritta sono illustrati, privilegiando un taglio cronologico, gli elementi essenziali a un ritratto del Belpaese, fra Ottocento e Novecento. Attraverso cinque capitoli, che corrispondono ad altrettante fasi dello sviluppo dell'odeporica serba, viene messo l'accento sull'immagine dell'Italia, mentre tutte le informazioni fornite sui viaggiatori e le loro opere sono ridotte all'essenziale in quanto maggiormente pertinenti all'ambito della slavistica. L'Italia, soprattutto per le sue bellezze e tradizioni, è senz'altro una meta d'obbligo per chi proviene dalle terre slave. Per quanto riguarda l'area serba, la presenza dell'Italia si può osservare principalmente attraverso la letteratura di viaggio a cui hanno contribuito, in più di due secoli, scrittori curiosi di conoscere questo paese, che fin dai tempi del Grand Tour ha attirato schiere di viaggiatori da tutta Europa. La prima fase dell'odeporica serba sull'Italia si apre poco prima dell'inizio del secolo XIX e dura fino al Romanticismo, che ne costituisce la seconda fase, quando appaiono i notevoli contributi di Petar Petrović Njegoš e soprattutto il libro Lettere dall'Italia di Ljubomir Nenadović, che non rappresenta solo uno spartiacque nel genere, ma senza dubbio anche un passo notevole in tutta la letteratura di viaggio serba. La terza fase, che in qualche modo corrisponde al Realismo, si protrae fino all'apparizione di una generazione nuova che si afferma tra le due guerre mondiali e porta la letteratura di viaggio alla sua epoca d'oro in cui essa, ormai staccata e lontana dalla tradizione precedente, matura completamente. Siccome ripercorrendo le tappe dello sviluppo di questa tradizione risulta che il periodo tra le due guerre è fondamentale in quanto momento in cui avviene un grande cambiamento della poetica del viaggio stesso, si porrà l'accento proprio su questo quarto periodo, chiamato anche Modernismo, che costituisce una fase cruciale per l'odeporica serba. Infine, dopo la seconda guerra mondiale fino alla fine del secolo XX si snodano i decenni che corrispondo all'ultima e conclusiva epoca. A giudicare dai diari, dalle lettere, dai resoconti e da altro materiale riguardante il tema del viaggio, città come Napoli, Roma e Venezia confermano la loro prevedibile centralità in questa mappa, seguite a ruota dalle città toscane e da quelle siciliane. Anche se i viaggiatori serbi privilegiano le zone di cui si ha già una conoscenza dettagliata, soprattutto a partire dalla fine della prima guerra mondiale esse si moltiplicano e l'elenco dei nomi si arricchisce di località meno note. Mentre nelle pubblicazioni dedicate a questo tema, pur inquadrato da differenti angolazioni e metodologie, manca un approccio comparativo, nella tesi, sin dalla fase embrionale, si è cercato di descrivere il mondo dei viaggiatori stranieri che hanno deciso di rendere omaggio all'Italia con i loro scritti, stabilendo paragoni e confronti. Si inizia perciò una rapidissima panoramica sul viaggio raccontato nell'odeporica europea nel periodo che abbraccia l'Ottocento e il Novecento, soprattutto attraverso il più classico dei canoni il cui modello è diventato familiare anche all'odeporica serba. Partendo da Goethe, passando per Gogol', arrivando a Stendhal, con qualche digressione sui viaggiatori meno conosciuti, si verifica in che modo le stazioni di un pellegrinaggio appassionato, e soprattutto le immagini dell'Italia e della sua cultura si sovrappongono con, o differiscono da, quelle relative ai viaggiatori serbi. Inoltre, all'occorrenza, come termine di paragone, si affronta anche il viaggio degli italiani in Italia. Invece la seconda parte, divisa in cinque capitoli, mostra l'immagine della letteratura italiana nelle testimonianze odeporiche, soprattutto del Novecento, un secolo cruciale per la presenza dell'Italia nella letteratura serba. Per quanto riguarda le preferenze dei viaggiatori, da un lato si nota la passione per i classici come Dante, Petrarca e Tasso, mentre dall'altro si manifesta anche l'interesse per scrittori come Gucciardini, Cecco Angiolieri, Santa Caterina da Siena o Giuseppe Gioachino Belli. Solo qualche sporadica menzione è riservata a D'Annunzio oppure al futurismo italiano. Il baricentro di quasi tutta la seconda parte della tesi è senz'altro il rapporto di Miloš Crnjanski con la letteratura italiana: egli, che ne fu un grande ammiratore e lettore, la affronta anche dal punto di vista critico utilizzando un ricco corpus di fonti che esamina con cura. Il primo capitolo è dedicato al rapporto di Crnjanski con Dante: nel corso del suo pellegrinaggio fiorentino che descrive nel libro L'amore in Toscana, lo scrittore approda a un'attenta lettura della Vita nuova, facendo, secondo consuetudine, alcune annotazioni a margine, grazie alle quali è possibile seguire un filo rosso che accomuna i due letterati, e rintracciare una serie di affinità tematiche che Crnjanski trova tra il suo diario di viaggio e quello che parla del primo amore di Dante. Se si osservano tutti i filoni tematici lungo i quali si dipana la ricezione di Firenze nell'odeporica serba, è evidente che in tale complesso manca un particolare interesse per la figura e l'opera di Dante, che è invece un topos importante affermatosi nella gran parte della produzione letteraria europea che ruota attorno all'Italia. È dunque proprio Miloš Crnjanski a colmare questa lacuna offrendo un piccolo ma piuttosto significativo tributo all'artefice della Commedia. L'immagine che Crnjanski ha di Firenze non consiste nella consueta descrizione della città e dei suoi itinerari, ma secondo la poetica del libro L'amore in Toscana l'idea di omaggiare Dante si realizza con l'inserimento all'interno della sua struttura di un saggio dedicato alla protagonista della Vita nuova intitolato appunto Sulla Beatrice fiorentina. Una lettura approfondita del saggio di Crnjanski rimanda subito alla sua fonte principale: lo studio di Alessandro D'Ancona del 1865 La Beatrice di Dante, le cui considerazioni preliminari sono servite allo scrittore serbo come punto di partenza da cui deriva anche il tono polemico con cui egli talvolta affronta l'argomento. Il secondo capitolo nasce sempre dal contatto con gli scrittori italiani avvenuto durante il pellegrinaggio descritto nell'Amore in Toscana, che mostra la particolare attrazione di Crnjanski per Siena, a cui dedica quasi la metà del libro, riservandole punti di vista e interpretazioni originali. Questo ritratto della città contiene diversi passaggi narrativi interessanti incentrati su alcuni momenti della vita degli scrittori e degli artisti italiani del medioevo tra i quali spicca Cecco Angiolieri, il più rappresentativo di quei poeti detti "giocosi" o "comico-realistici" che fiorirono in Toscana tra la seconda metà del Duecento e l'inizio del Trecento. Per affrontare sia l'universo poetico sia la vita privata del poeta senese Crnjanski si è servito dall'importante contributo di Alessandro D'Ancona intitolato Cecco Angiolieri da Siena, poeta umorista del secolo decimo terzo, del 1874. Per questo motivo, alla fine del capitolo è parso interessante soffermarsi brevemente su due saggi di Luigi Pirandello: Un preteso poeta umorista del secolo XIII e I sonetti di Cecco Angiolieri, scritti con lo scopo di confutare decisamente la tesi, protrattasi per secoli e sostenuta da D'Ancona, secondo cui Cecco sarebbe stato a tutti gli effetti un poeta umorista. Anche se queste pagine di Pirandello sono prive di punti di contatto con quelle dell'Amore in Toscana, esse completano il quadro della critica più antica sulla poesia di Angiolieri, e permettono di mostrare similitudini e differenze con la ricezione che ne ha Crnjanski. Anche nella seconda parte della tesi si privilegia un approccio comparativo, perché studiando i rapporti tra gli scrittori e i viaggiatori serbi e la letteratura italiana incrocia spesso il mondo di altri autori europei che viaggiando in Italia hanno affrontato temi legati alla letteratura del paese che stavano visitando. Così, per esempio, il terzo capitolo, incentrato su Tasso nell'odeporica di Miloš Crnjanski e Marko Car, è corredato da un capello introduttivo nel quale si affronta anche l'interesse per la figura e la vita di Tasso nella letteratura europea. È soprattutto tra Sette e Ottocento che la vicenda drammatica di Tasso offre elementi che entrano perfettamente in sintonia con il gusto del tempo e perciò proprio in quel periodo che egli diventa protagonista di un vero mito letterario, le cui radici, però, risalgono già al Seicento. Ma proprio nel Novecento, quando questa fortuna letteraria e anche figurativa, particolarmente duratura, che ebbe soprattutto echi internazionali, sembra ormai al tramonto, essa, invece, ebbe un suo ulteriore bagliore presso i letterati serbi, che non riuscirono a sottrarsi al fascino della vita di questo poeta, piena di laceranti contrasti che si inquadrano nella situazione politica e religiosa del suo tempo. Frutto di tale interesse sono due contributi non notevoli dal punto di vista della lunghezza, ma interessanti per un'impronta personale, nonostante talvolta si noti una significativa presenza delle letture fatte: si tratta di un capitolo delle Lettere estetiche di Marko Car intitolato Il monastero di Sant'Onofrio - Torquato Tasso - Panorama dal Gianicolo e di quello semplicemente intitolato Tasso parte del libro Presso gli Iperborei di Miloš Crnjanski. Similmente è impostato anche il quarto capitolo intitolato Crnjanski lettore dei sonetti romaneschi di Giuseppe Gioachino Belli nel quale, oltre a approfondire il rapporto tra Miloš Crnjanski e Belli, è riservato un ampio spazio a quei grandi letterati europei che ebbero il merito di diffondere la fama dello scrittore romano oltre frontiera. Toccherà a Ivo Andrić chiudere la tesi, con un capitolo, il quinto, interamente dedicato al rapporto dell'unico vincitore jugoslavo del premio Nobel per la letteratura con la società, la cultura e soprattutto la letteratura italiane, che a più riprese hanno attirato l'attenzione di questo scrittore. Si tratta di un argomento poco indagato nel suo complesso, importante tuttavia per illustrare in che modo nel vasto corpus delle opere di Andrić si integri la passione per il Belpaese. Oltre al rapporto con il fascismo e con la letteratura italiana attraverso alcuni autori classici, un ampio spazio del capitolo è dedicato all'interesse dello scrittore per Francesco Guicciardini la cui vita e opera Andrić affrontò con una solida preparazione e nel cui pensiero riconobbe numerose affinità con il proprio. ; XXV Ciclo ; 1985
Nel corso degli ultimi cinquant'anni (1970-2020), le comunità indigene nasa del Dipartimento del Cauca (Colombia) si sono confrontate con processi necropolitici di segregazione territoriale e di violenza sistemica (Mbembe, 2006; Rozental, 2017), alimentati dalla secolare problematica del mancato riconoscimento delle terre ancestrali, dal conflitto armato interno colombiano, dall'attività delle transnazionali estrattiviste che operano nella regione e dalla proliferazione della problematica del narcotraffico (Peñaranda Supelano, 2012; Navia Lame, 2013; Peñaranda Supelano, 2015; CRIC, 2020). Per fronteggiare questi radicati dispositivi di espropiazione, violenza e silenziamento etnico, la popolazione nasa ha progressivamente riconfigurato le strategie di difesa della propria autonomia culturale e politica (Wilches-Chaux, 2005; Valero Gutiérrez, 2016). Nel quadro continentale del consolidamento organizzato delle rivendicazioni indigene, culminato nell'ultimo decennio del XX secolo nella cosiddetta emergencia indígena (Bengoa, 2007; Bengoa, 2009), le comunità nasa hanno plasmato modalità di resistenza multidimensionali, dove la tradizionale difesa pacifica dei confini territoriali è stata accompagnata da impulsi alla tutela dei propri spazi del sapere. Nel corso degli ultimi due decenni si sono strutturate strategie di salvaguardia dell'identità culturale comunitaria fondate sull'idea della custodia del "territorio dell'immaginario" (Almendra, 2017) dai dispositivi di invasione discorsiva e simbolica propri del necropotere (López Barcenas, 2007; Walsh, 2010): un meccanismo di protezione di epistemologie, cosmovisioni, lingua e spiritualità nasa, attuato a partire dalla delineazione di una nuova concezione autonoma della parola, tanto nell'esperienza dell'oralità come nelle sue espressioni scritte (Escobar, 2016). In questo contesto di studio, la tesi investiga un corpus di scritture realizzate da membri delle comunità indigene nasa in epoca contemporanea (1970-2020). La ricerca propone un'interpretazione della nozione-pratica del palabrandar, elaborata nell'ambito delle epistemologie nasa, come strumento ermeneutico centrale per la comprensione delle scritture analizzate e degli attuali immaginari di resistenza della popolazione caucana. La proposta del palabrandar si configura nel testo Entre la Emancipación y la Captura (2017) della scrittrice di etnia nasa-misak Vilma Almendra Quiguanás come una modalità autonoma di riflessione sull'esercizio della parola, concepita in una relazione di interdipendenza ontologica con l'azione di beneficio per la comunità (Almendra, 2017). La ricerca è strutturata in due tappe. Nei primi due capitoli si propone uno sguardo di analisi diacronico del processo di costituzione del prisma epistemologico della nozione-pratica del palabrandar, a partire dallo studio della produzione scritta di due autori nasa: Álvaro Ulcué Chocué (1943-1984) e Vilma Almendra Quiguanás (1979). Gli scritti del sacerdote cattolico di etnia nasa Ulcué Chocué, parzialmente inediti, sono interpretati come antecedente fondamentale della concezione autonoma della parola configurata nel testo Entre la Emancipación y la Captura di Vilma Almendra Quiguanas. Nel corso dell'analisi, si suggerisce una collocazione delle connotazioni epistemiche del palabrandar all'interno di una cartografia gnoseologica dei saperi indigeni dell'Abiayala, intesa qui nella sua integralità di pluriverso di enunciazione ed espressione delle conoscenze ancestrali in una dimensione di futuralità (Escobar, 2016; Rocha Vivas, 2017; Escobar, 2018). Nella seconda parte della tesi si elabora un'analisi orientata a delineare le forme semantiche e simboliche attraverso cui la nozione del palabrandar si traduce in pratica di scrittura. Si propone uno studio delle produzione scritte di alcuni membri della comunità nasa, interpretate nella loro dimensione di testualità oralettegrafiche (Rocha Vivas, 2017), ovvero scritture conformate da codici multidimensionali che possono trovare la loro espressione finale in un libro o in altri spazi di trasmissione del sapere nasa, come le pietre o le pareti (Faust, 2001; Rappaport, 2004; Rappaport, 2008; Perdomo, 2013). In questa prospettiva, il corpus di analisi si compone di alcuni passaggi testuali del volume Entre la Emancipación y la Captura di Vilma Almendra Quiguanás e di una serie di scritture (graffiti) realizzate da membri della comunità nasa nello spazio pubblico del territorio di Toribío, decodificato attraverso la contestualizzazione alle epistemologie nasa degli strumenti teorico-metodologici forniti dagli studi sul Paesaggio linguistico in aree di tensione sociale (Shoamy y Gorter, 2008; Delgado, 2011; Rubdy, 2015; Woldemariam, 2016). La traiettoria esegetica elaborata si struttura metodologicamente a partire dall'inquadramento delle scritture contemporanee del popolo nasa in uno spazio ontologico del sapere autonomo, inserito in un processo di dialogo con alcune proposte delle scienze sociali e umane che riproduce la dimensione interculturale delle attuali dinamiche di negoziazione del sapere nelle comunità nasa (Rappaport, 2003; Bengoa, 2009). Categorie come 'scrittura', 'resistenza' e 'territorio' si interpretano quindi a partire dalle significazioni assunte nell'universo epistemologico nasa (Rappaport, 2004; Wilches-Chaux, 2005; Perdomo, 2013; G. Ulcué, 2015; Sanabria Monroy, 2016; Muñoz Atillo, 2018). Il percorso ermeneutico adottato è sostentato da un lavoro sul campo presso diverse comunità nasa del settore nordorientale del Cauca, realizzato attraverso cinque viaggi nel territorio tra il settembre del 2018 e il settembre del 2020. Oltre alla realizzazione di una ricerca di archivio presso la Biblioteca Parrocchiale di Toribío, il lavoro sul campo è consistito in conversazioni, interviste e intercambi con membri della comunità nasa, partecipazione in assemblee e rituali, nell'intento di dialogare con gli spazi del sapere indigeno caucano in ogni sua dimensione di espressione: l'oralità, la ritualità, l'incontro collettivo e la scrittura (Garzón Lopez, 2013; Rocha Vivas, 2017). ; In the last fifty years (1970-2020), indigenous Nasa communities in the Cauca Department (Colombia) have faced necropolitical processes of territorial segregation and systemic violence (Mbembe, 2006; Rozental, 2017), fomented by the century-old problem of the failure to acknowledge their ancestral homelands, by the internal Colombian armed conflict, by the activity of the transnational extractive industries operating in the region, and by the proliferation of narcotraffic (Peñaranda Supelano, 2012; Navia Lame, 2013; Peñaranda Supelano, 2015; CRIC, 2020). To face these entrenched devices of expropriation, violence, and ethnic silencing, Nasa people have progressively reconfigured the strategies in defence of their cultural and political autonomy (Wilches-Chaux, 2005; Valero Gutiérrez, 2016). In the framework of the organised strengthening of indigenous claims in the continent, culminating in the so-called emergencia indígena in the last decade of the 20th century (Bengoa, 2007; Bengoa, 2009), Nasa communities have forged multidimensional modalities of resistance, in which the traditional pacific conservation of territorial boundaries combines with the need to safeguard their own knowledge space. In the last two decades, Nasa communities have developed strategies to safeguard their communal cultural identity. These strategies are based on the idea of the defence of the "territory of the imagination" (Almendra, 2017) from the devices of discursive and symbolic invasion typical of necropower (López Barcenas, 2007; Walsh, 2010): a protective mechanism of Nasa epistemologies, cosmovisions, language, and spirituality, whose starting point is represented by the outline of a new autonomous conception of the word, in both the oral experience and its written expressions (Escobar, 2016). In this context, the present thesis investigates a corpus of writings realized by members of the indigenous Nasa communities in contemporary times (1970-2020). The research proposes an interpretation of the know-how of palabrandar, conceptualised in Nasa epistemologies, as the central hermeneutic tool for an understanding of the selected writings and of the actual images of resistance of the Cauca people. The proposal of palabrandar is defined in the text Entre la Emancipación y la Captura (2017) by the Nasa-Misak writer Vilma Almendra Quiguanás as an autonomous modality of reflection on the word, which is understood in a relationship of ontological interdependence with the action of benefit for the community (Almendra, 2017). The research is structured in two phases. The first two chapters propose a diachronic analysis of the founding process of the epistemological prism of the know-how of palabrandar, starting from an investigation of the written production of two Nasa authors: Álvaro Ulcué Chocué (1943-1984) and Vilma Almendra Quiguanás (1979). The writings, some of them unpublished, of the Catholic priest of Nasa ethnicity Ulcué Chocué are interpreted as a fundamental antecedent to the word's autonomous conception as defined in the text Entre la Emancipación y la Captura by Vilma Almendra Quiguanas. The analysis seeks to discuss a positioning of the epistemic connotations of palabrandar within a gnosiological cartography of the indigenous knowledge of Abiayala, interpreted in its integrality of pluriverse of enunciation and expression of ancestral knowledge in a futural dimension (Escobar, 2016; Rocha Vivas, 2017; Escobar, 2018). The second part of the thesis aims to outline the semantic and symbolic forms through which the notion of palabrandar translates into written expressions. The writings of some members of the Nasa community are discussed taking into account their dimension of oralitegraphic textualities (Rocha Vivas, 2017), that is textual productions shaped by the confluence of multidimensional codes, which can be expressed through books or other spaces where Nasa knowledge is transmitted, such as stones or walls (Faust, 2001; Rappaport, 2004; Rappaport, 2008; Perdomo, 2013). In this perspective, the analysed corpus consists of some textual passages from the volume Entre la Emancipación y la Captura by Vilma Almendra Quiguanás and of a series of written productions (graffiti) realised by members of the Nasa community in the public space of the Toribío territory. The latter has been decoded by contextualising and applying to Nasa epistemologies the theoretical-methodological tools of linguistic landscape research in areas of social tension (Shoamy y Gorter, 2008; Delgado, 2011; Rubdy, 2015; Woldemariam, 2016). The exegetic trajectory developed in the thesis is structured methodologically by inserting the contemporary Nasa written productions in an ontological space of autonomous knowledge, which dialogues with proposals from the social and human sciences. This dialogical process reproduces the intercultural dimension of the actual dynamics of the negotiation of knowledge in Nasa communities (Rappaport, 2003; Bengoa, 2009). Consequently, categories such as 'writing', 'resistance', and 'territory' are interpreted according to the signification they possess in the epistemological Nasa universe (Rappaport, 2004; Wilches-Chaux, 2005; Perdomo, 2013; G. Ulcué, 2015; Sanabria Monroy, 2016; Muñoz Atillo, 2018). The adopted hermeneutic path is supported by fieldwork in different Nasa communities in the North-East Cauca region, and in particular by five research trips between September 2018 and September 2020. Fieldwork has consisted of archival research at the Parish Library in Toribío, conversations, interviews and interchanges with members of the Nasa community, the participation in meetings and rituals in the attempt to dialogue with the spaces of Cauca indigenous knowledge in every dimension of its expression: orality, rituality, collective gathering, and writing (Garzón Lopez, 2013; Rocha Vivas, 2017).
2009/2010 ; Lo scopo di questa ricerca di dottorato è l'analisi geopolitica di una regione transfrontaliera dell'Asia centrale: la valle del Fergana. Tre anni di ricerca sul campo: l'analisi delle frontiere di questa regione attualmente divisa politicamente tra Uzbekistan, Tagikistan e Kirghizistan, la cartografia analitica, le osservazioni, le interviste alla popolazione e agli esperti, la ricerca nelle biblioteche della regione, nella capitale dell'Uzbekistan, Tashkent (presso l'Istituto Francese di Studi sull'Asia centrale – IFEAC) e la ricerca svolta in Francia principalmente presso l'Istituto Francese di Geopolitica (IFG) e la Biblioteca Nazionale di Francia (BNF), sono gli strumenti che hanno permesso lo studio di questo territorio. Il principale obiettivo del lavoro è l'analisi delle rivalità di potere della valle del Fergana. Grazie alla sua fertilità e alla sua importante posizione strategica all'interno del contesto geopolitico centrasiatico, il bacino del Fergana è stato e continua tuttora ad essere una posta in gioco ambita da differenti attori territoriali. La rivalità di potere tra i diversi attori si gioca soprattutto sullo scenario transfrontaliero della regione. Il secondo scopo di questa ricerca è la presentazione e la valutazione di un particolare attore territoriale della valle, il Regionalismo culturale. La parte introduttiva della ricerca si concentrerà su una presentazione del contesto centrasiatico e sulle peculiarità derivanti dalle sue frontiere. In seguito verrà introdotta la "posta in gioco" Fergana con le sue risorse fisiche ed economiche al fine di legittimare l'importanza del territorio. Infine l'introduzione si concluderà con la teoria geopolitica: il perché della scelta della scuola di geopolitica del geografo francese Yves Lacoste per questa ricerca e una prima analisi dello spazio Fergana come regione divisa tra confine e frontiera. Il lavoro è strutturato in due grandi parti. La prima, più teorica, è relativa all'analisi dei tre attori territoriali. Le rappresentazioni dei differenti attori che verranno presentate, non seguiranno un ordine cronologico, ma un ordine concettuale: eventi simultanei verranno dunque analizzati non nello stesso momento, perché relativi a rappresentazioni differenti del territorio Fergana. Il primo capitolo è consacrato all'attore Nazione. Con questa espressione si intende non solo l'attore Stato-Nazione in sé, o meglio gli Stati-Nazione (Uzbekistan, Tagikistan e Kirghizistan), ma anche la Nazione come idea, come politica nazionalistica applicata ad un territorio. La valle del Fergana è diventata una regione transfrontaliera da quando, negli anni '20, fu divisa tra i tre Stati, allora all'interno della Unione delle Repubbliche Socialiste Sovietiche (URSS). Negli anni '90, in seguito alla caduta dell'URSS, il Fergana divenne una regione divisa da frontiere non più interne ma internazionali. Questo capitolo ha come scopo l'analisi di tutte le rappresentazioni dell'attore Nazione per quanto riguarda il contesto Fergana, dalla sua nascita (anni '20) fino all'indipendenza delle Repubbliche (anni '90). Sicuramente la rappresentazione più importante da analizzare è quella della creazione delle sue frontiere. L'attore Nazione è senza dubbio l'attore geopolitico più importante anche perché quello più legittimato in questo contesto territoriale. Il capitolo approfondirà anche le relazioni tra i differenti Stati-Nazione che rappresentano allo stesso tempo: un unico attore (contro la Religione e il Regionalismo culturale) e tre attori differenti quando competono tra loro per il territorio Fergana. Il secondo attore è la Religione. La valle del Fergana è una delle aree centrasiatiche più credenti e praticanti e la religione islamica ha sempre avuto un ruolo importante nella gestione della società ferganiana. Verrà proposta un'analisi di tutte le rappresentazioni della religione nel Fergana: il sufismo autoctono con un'analisi sulla geografia sacra dei luoghi ferganiani importanti per questa corrente dell'Islam; l'Islam tradizionale del periodo sovietico, divenuto un'arma legale utilizzata da Mosca per combattere l'ortodossia religiosa sufi del Fergana; il fondamentalismo wahabbita degli ultimi anni importato dall'Afghanistan, dal Pakistan, dall'Arabia Saudita, come conseguenza dell'invasione sovietica dell'Afghanistan del 1979 e dunque in seguito all'incontro tra i musulmani sovietici e i mujaheddin afgani. In seguito verrà analizzato come le differenti varianti dell'attore Religione si sono opposte, negli anni, all'attore Nazione per il controllo del potere e delle risorse del territorio Fergana. Un fenomeno particolarmente analizzato sarà la politicizzazione dell'attore Religione e come questa politicizzazione ha portato l'attore in questione ad essere l'elemento protagonista di numerosi eventi nel Fergana. Il terzo attore è il Regionalismo culturale. Con questa espressione si fa riferimento all'identità geo-culturale di questo insieme regionale che persiste nonostante le pressioni nazionalistiche e religiose. La valle del Fergana è sempre stata un insieme geografico, politico, sociale, malgrado negli ultimi secoli la sua popolazione si è sempre distinta per il suo alto livello di multietnicità e di disomogeneità linguistica. Questo però, non ha impedito un'amalgamazione sociale di tale popolazione che ha sempre considerato la multietnicità come la normalità e ha sempre attribuito ad ogni "etnia" un ruolo sociale integrato all'interno del sistema Fergana. Popolazioni di lingua e cultura persiana e sedentaria e popolazioni di lingua e cultura turca, sedentaria o nomade hanno sempre condiviso, ognuna con il proprio ruolo sociale, una vita comunitaria all'interno della regione e questa è sicuramente la caratteristica principale del Regionalismo culturale del Fergana. Questo equilibrio cambiò con la perdita di sovranità politica della regione, con l'istituzione dei nazionalismi e la conseguente spartizione della regione tra tre dei cinque nuovi Stati nazionali dell'Asia centrale sovietica. In questo capitolo verranno analizzate le principali rappresentazioni nel tempo dell'attore Regionalismo culturale e come esso si sia opposto agli altri attori territoriali, soprattutto all'attore Nazione. La seconda parte di questo lavoro è stata dedicata all'impatto che gli attori territoriali hanno oggi nella valle del Fergana, soprattutto nelle sue aree di frontiera. Questa parte è il risultato delle interviste e delle osservazioni sul campo effettuate in Asia centrale e in particolare nel Fergana nelle spedizioni del 2007, 2009 e del 2010. Nel primo capitolo verrà analizzata la frontiera di questa regione dal punto di vista teorico, in particolar modo con l'analisi del Fergana come" prima o ultima linea di difesa". Nel secondo capitolo, all'interno di un contesto di base: la differenza tra la frontiera all'epoca sovietica e all'epoca dell'indipendenza, ci sarà un approfondimento della definizione di frontiera centrasiatica, l'esame della burocrazia di frontiera, del posto di blocco e dei documenti del soggetto transfrontaliero. Saranno trattate, inoltre, le tematiche relative alle relazioni commerciali transfrontaliere, come i "tre" Fergana riescono ancora ad interagire malgrado la crescente rigidità delle frontiere e verranno studiate le relazioni sociali transfrontaliere sempre all'interno del panorama ferganiano di oggi. In questo contesto, verranno considerate le interviste svolte nel Fergana, le opinioni riguardo le difficoltà di passaggio e di comunicazione nella valle ed analizzeremo la presenza dei tre attori geopolitici che tuttora giocano un ruolo fondamentale nelle relazioni e nei conflitti di frontiera. Il terzo capitolo sarà dedicato ai centri urbani del Fergana; la loro storia, il rapporto dei ferganiani con le città e soprattutto le rappresentazioni interne ed esterne che i centri urbani hanno assunto all'interno di una regione oggi del tutto transfrontaliera. Il quarto capitolo si concentrerà sulle evoluzioni demografiche della popolazione: il Fergana, che durante gli anni zaristi e sovietici era terra di immigrazione, con l'indipendenza e dunque con la concretizzazione delle frontiere, si ritrova terra di emigrazione. Il quinto capitolo sarà dedicato al Fergana delle infrastrutture: come la strada ferrata e la rete stradale influiscono e sono influenzate dalle mutazioni frontaliere di questa regione. Il sesto capitolo riprenderà degli interrogativi teorici posti all'inizio del lavoro, con un analisi conclusiva sull'odierno "Fergana delle frontiere". La conclusione di questa ricerca, in realtà, è una vero e proprio capitolo di analisi, dove si farà il punto della situazione e si constaterà la persistenza dell'attore Regionalismo culturale, la sua evoluzione e il suo rapporto attuale con gli altri attori geopolitici. Un punto di arrivo fondamentale della ricerca è il fatto che la regione Fergana è cambiata, sotto differenti punti di vista e la popolazione ferganiana ha nuovi punti di riferimento culturali, politici e sociali. Differenti forme politiche e nuove strutture culturali hanno portato la popolazione del Fergana, nel tempo, a mutare la propria immagine e la propria identità: "russa, musulmana, ferganiana", in seguito "sovietica, uzbeca (o tagica o kirghiza), atea, ferganiana" e infine "uzbeca (o tagica o kirghiza), laica, ferganiana". Il territorio, le sue frontiere e la società che lo abita sono cambiati, ma vedremo che, nonostante i forti ostacoli posti dall'attore Nazione, il Regionalismo culturale riuscirà a sopravvivere, adattandosi alle nuove tendenze e ai nuovi modi di interpretare il Fergana. Come ultimo studio sul territorio, faremo degli esempi riguardanti gli eventi più recenti concernenti il Fergana (massacro di Andijan nel 2005, scontri ad Osh nel giugno 2010) ed analizzeremo questi fenomeni alla luce delle rivalità di potere geopolitiche che ancora persistono nella regione. ; Cette thèse de Doctorat propose une analyse géopolitique d'une région transfrontalière de l'Asie centrale, la vallée du Ferghana, aujourd'hui divisée entre les Républiques d'Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Kirghizistan. Des séjours sur le terrain répartis sur trois ans ont constitué la base de la recherche, au travers de l'analyse des frontières, de la cartographie analytique, d'entretiens qualitatifs avec experts et habitants, et de recherches bibliographiques dans le Ferghana ainsi que dans la capitale ouzbèke Tachkent – notamment près l'Institut Français d'Etudes sur l'Asie Centrale (IFEAC). Ces périodes de terrain ont été complétées par un séjour de recherche en France, articulé principalement autour d'un approfondissement théorique à l'Institut Français de Géopolitique (IFG) de l'Université Paris VIII-Vincennes et de recherches bibliographiques à la Bibliothèque Nationale de France. L'objet de ce travail est donc l'analyse des rivalités de pouvoir entre les acteurs territoriaux sur l'enjeu territorial de la vallée du Ferghana, bassin fertile à la position stratégique dans le contexte géopolitique centrasiatique élargi. Si le Ferghana a toujours constitué un enjeu disputé par différents acteurs territoriaux, les rivalités des acteurs actuels jouent aujourd'hui surtout au niveau frontalier et transfrontalier. Ce faisant, cette thèse introduit un nouvel acteur dans le schéma d'analyse géopolitique classique: le Régionalisme culturel. Le Régionalisme culturel en tant qu'acteur territorial y fait donc l'objet d'une présentation approfondie ainsi que d'une évaluation de son importance passée et actuelle. Concentrée d'abord sur le contexte centrasiatique et les particularités qui découlent de ses frontières, l'introduction présente ensuite « l'enjeu » Ferghana et ses ressources physiques et économiques, qui expliquent l'importance de ce territoire. Elle se poursuit sur un rapide point théorique sur la géopolitique et la justification du choix de l'école de pensée géopolitique de Yves Lacoste comme cadre théorique de cette recherche, avant de s'achever sur une première analyse de l'espace Ferghana à l'aune des catégories de frontières et de confins. La thèse est structurée en deux grandes parties. La première, à dominante théorique, analyse à tour de rôle les trois acteurs territoriaux qui rivalisent pour le pouvoir sur le Ferghana: il s'agit de la Nation, de la Religion, et du Régionalisme culturel. La présentation des acteurs, de leurs différentes incarnations et de leurs représentations respectives du territoire ferghanien sont ainsi abordés selon un ordre conceptuel ; des évènements s'étant produits simultanément ne sont ainsi pas analysés chronologiquement mais séparément, en tant qu'ils se rapportent aux acteurs évoqués. Le premier chapitre est consacré à l'acteur Nation. Par cette expression nous entendons non seulement l'entité effective Etat-Nation et ses trois incarnations (Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizistan), mais aussi la Nation comme idéologie qui agit sur le territoire au travers de politiques nationalistes. La force de légitimation de l'acteur Nation n'est pas étrangère à l'accroissement de son importance sur ce territoire, qui l'a sans aucun doute mené au sommet de la hiérarchie des acteurs géopolitiques dans cette région. Ce chapitre analyse les représentations du Ferghana définies et mises en oeuvres par l'acteur Nation depuis son apparition dans les années 1920. La vallée du Ferghana est en effet devenue une région transfrontalière à cette époque, avec son intégration à l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) et sa partition entre trois des cinq Républiques Socialistes Soviétiques nouvellement créées en Asie Centrale. Dans les années 1990, avec la chute de l'URSS et l'indépendance des trois Républiques, les frontières qui divisaient le Ferghana ne sont plus simplement internes, mais deviennent bel et bien internationales. Parmi les représentations majeures qui font l'objet d'une étude dans ce chapitre, une attention particulière est portée aux frontières nationales, leur création et leur évolution. Le chapitre s'intéresse également aux relations entre les différents Etats-Nations, qui constituent un acteur unique lorsqu'ils rivalisent contre les autres acteurs territoriaux – la Religion et le Régionalisme culturel – mais aussi trois acteurs différenciés lorsqu'ils se disputent le territoire Ferghana entre eux. Le deuxième chapitre est consacré au deuxième acteur territorial, la Religion. La vallée du Ferghana est l'une des régions d'Asie centrale les plus croyantes et pratiquantes, et la religion islamique y a toujours eu un rôle important dans la gestion de la société. Ce chapitre propose d'abord une analyse des représentations de la religion dans le Ferghana : le soufisme autochtone et la "géographie sacrée" des hauts lieux de ce courant de l'Islam dans le Ferghana ; l'Islam traditionnel de la période soviétique, devenu une arme légale utilisée par Moscou pour combattre l'orthodoxie soufie du Ferghana ; le fondamentalisme wahabbite récemment apparu, importé d'Afghanistan, du Pakistan et d'Arabie Saoudite à la suite de l'invasion de l'Afghanistan par les Soviétiques en 1979 et de la rencontre qui s'en est ensuivie entre les musulmans soviétiques et les moudjahiddines afghans. Ensuite est examinée la manière dont les différentes variantes de l'acteur Religion se sont opposées, au cours des années, à l'acteur Nation pour le contrôle du pouvoir et des ressources du territoire Ferghana. Nous y voyons comment la rivalité géopolitique entre deux acteurs varie du tout au tout selon que l'on parle de l'acteur Nation au cours de la période Soviétique ou bien au cours de l'ère ayant succédé à l'indépendance. Une attention particulière est portée au phénomène de politisation de l'acteur Religion et à la manière dont cette politisation a amené la Religion à assumer un rôle de protagoniste dans de nombreux évènements du Ferghana. Le troisième acteur est le Régionalisme culturel. Avec cette expression nous faisons référence à l'identité géo-culturelle de cet ensemble régional, qui persiste malgré les pressions nationalistes et religieuses. Car aussi loin que remonte son existence en tant que lieu, la vallée du Ferghana a toujours constitué un ensemble géographique, politique et social à part entière. Bien que sa population se soit distinguée au cours des derniers siècles par une grande multiethnicité et hétérogénéité linguistique, cela n'a pas empêché un amalgame sociétal de cette population qui a toujours considéré la multiethnicité comme normale, et toujours a attribué à chaque « ethnie » un rôle social déterminé au sein du système Ferghana. Qu'elles soient de langue et de culture persane et sédentaire, de langue et de culture turque et sédentaire, ou bien de langue et de culture turque et nomade, ces populations ont toujours partagé, chacune dans son propre rôle social, une vie communautaire au sein de la région, et ce phénomène est la caractéristique principale de ce que nous appelons le Régionalisme culturel du Ferghana. Cependant, cet équilibre change avec la perte de souveraineté politique de la région, l'avènement du nationalisme sous l'action de l'URSS, et la partition de l'espace entre trois Etats nations de l'Asie centrale soviétique. Ce chapitre analyse ainsi les principales représentations de l'acteur Régionalisme culturel au cours du temps, et comment il s'est opposé aux autres acteurs territoriaux, en particulier à l'acteur Nation. La seconde partie de ce travail est dédiée aux manifestations actuelles des acteurs territoriaux dans la vallée du Ferghana, plus spécialement dans ses zones de frontière. Cette partie est le résultat des entretiens et des observations de terrain réalisés en Asie centrale et dans le Ferghana au cours de séjours en 2007, 2009 et 2010. Le premier chapitre analyse la frontière de cette région du point de vue théorique, à la lumière notamment des catégories géostratégiques de "première ligne de défense" ou "dernière ligne de défense". Dans le contexte d'une modification de la frontière entre l'époque soviétique et celle de l'indépendance, le deuxième chapitre approfondit la définition de frontière centrasiatique, au travers principalement de l'analyse de la bureaucratie de frontière, des postes de contrôle et des documents requis pour le passage de la frontière. Les thématiques liées aux relations commerciales transfrontalières y sont examinées : comment les "trois" Ferghana parviennent encore à interagir malgré la rigidité croissante des frontières, quelles relations sociales transfrontalières subsistent au sein du Ferghana d'aujourd'hui. Les entretiens qualitatifs réalisés dans le Ferghana jouent un rôle majeur pour recenser les difficultés de passage et de communication dans la vallée et déceler, dans les descriptions et jugements recueillis, la présence des trois acteurs géopolitiques qui toujours jouent un rôle fondamental dans les relations et conflits de frontière. Le troisième chapitre est dédié aux centres urbains du Ferghana : leur histoire, le rapport que les Ferghaniens entretiennent avec eux, et surtout les représentations internes et externes que les centres urbains assument au sein d'une région désormais tout à fait transfrontalière. Le quatrième chapitre se concentre sur les évolutions démographiques de la population. Jusque là terre d'immigration tout au long des années tsaristes et soviétiques, le Ferghana est devenu une terre d'émigration avec l'indépendance et la concrétisation des frontières. Le cinquième chapitre s'intéresse au Ferghana des infrastructures, notamment les réseaux ferré et routier, et leur rapport d'influence réciproque mutations frontalières de cette région. Le sixième chapitre reprend les interrogations théoriques posées dans l'introduction et développe une analyse conclusive sur le Ferghana des frontières aujourd'hui. La conclusion de cette recherche dresse le bilan actuel du Ferghana et des rapports entre les différents acteurs géopolitiques, et observe la persistance de l'acteur Régionalisme culturel. Force est de constater l'existence de changements dans la région Ferghana à différents points de vue. La population ferghanienne dispose de nouveaux cadres de référence culturels, politiques et sociaux qui ont pris une importance majeure. Des nouvelles formes politiques et de structures culturelles ont eu un impact sur son image d'elle-même, sur son identité: "russe, musulmane,ferghanienne", puis "soviétique, ouzbèke (ou tadjike ou kirghiz), athée, ferghanienne", et enfin "ouzbèke (ou tadjike ou kirghiz), laïque, ferghanienne". Cependant, bien que le territoire, ses frontières et la société qui l'habite aient changé, et malgré les obstacles forts posés par l'acteur Nation, que Régionalisme culturel a réussi à survivre, en s'adaptant aux nouvelles tendances et aux nouveaux modes d'interprétation du Ferghana. La conclusion s'achève sur les évènements les plus récents du Ferghana; massacre d'Andijan en 2005 et affrontements à Osh en juin 2010, qui sont analysés à la lumière des rivalités de pouvoir géopolitique qui persistent encore dans la région. ; This PhD dissertation proposes a geopolitical analysis of a centrasiatic transborder region, the Ferghana Valley, which is today divided between the Republics of Uzbekistan, Tajikistan and Kyrgyzstan. A basis of the research, field trips spread over the past three years enabled the development of instruments such as border analysis, analytical cartography, qualitative interviews with experts and inhabitants, and bibliographical research in the Ferghana as well as the Uzbek capital city Tashkent – noticeably at the French Institute for Central Asian Studies (IFEAC). As a complement to the field trips in Central Asia, a research period in France permitted both a consolidation in geopolitical theory at the French Institute of Geopolitics (IFG) of the University of Paris 8-Vincennes, and additional bibliographical research at the French National Library (BNF). The topic of the research is hence the analysis of power rivalries between "territorial actors" over the "territorial stake" of the Fergana Valley, a fertile basin of strategical location within the larger geopolitical context of Central Asia. Always a stake disputed by various territorial actors over time, the Fergana Valley now experiences power rivalries from contemporaneous territorial actors first and foremost on the border and transborder levels. By doing so, the dissertation introduces a new actor in the classical geopolitical pattern of analysis: the cultural regionalism. The dissertation hence offers a detailed presentation of the cultural regionalism as well as an evaluation of its past and current importance. First focusing on the centrasiatic context and the peculiarities which stem from its borders, the introduction presents the "stake" Fergana and its economic and physical resources which explain its importance as a territory. A rapid summary of the theory of geopolitics follows, with the justification of the choice of the French Lacostian school as the theoretical frame of this work. The introduction closes on a first analysis of the Fergana as a space of border or frontier. The thesis is structured in two main parts. The first, more theoretical, analyses each of the three territorial actors which aim for power over the Fergana: the Nation, the Religion, and the Cultural Regionalism. The presentation of the actors, of their respective embodiments and of their manifestations within the ferganian territory is organised according to a conceptual rationale; events that occurred simultaneously are thus not considered following a chronological order, but separately, according to their respective relations with the actors evoked. The first chapter focuses on the actor Nation. By this word we understand not only the effective entity of the Nation-State, and its three embodiments (Uzbekistan, Tajikistan, Kyrgyzstan), but also the Nation as an ideology which acts upon the territory through nationalistic policies. The force of legitimation of the actor Nation did certainly not have a neutral role in the rise of this actor in the Ferganian landscape, a process which led the Nation to the top of the geopolitical actors' hierarchy in the region. This chapter also analyses the representations of the Fergana which are defined and implemented by the actor Nation since its birth in the 1920s. In fact, the Fergana valley first became a transborder region only in these years, through its integration to the Union of the Socialist Soviet Republics (USSR) and its partition between three of the five newly created Socialist Soviet Republics in Central Asia. In the 1990s, following the fall of the USSR and the independence of the three Republics, the borders which divided the Ferghana stopped being only internal, but became real and proper international borders. Among the main representations that this study looks at, a particular attention is devoted to the study of the national borders , their creation and their evolution. The chapter also looks at the relations between the different Nation-States, which form a unique actor when they rival against the other territorial actors – the Religion and the Cultural Regionalism –, but three well different ones when they rival among themselves. The second chapter concentrates upon the second territorial actor, the Religion. The Fergana valley is one of the most pious and practicing region of Central Asia, and the Islamic religion always played a major role in the society's administration and organization. The chapter proposes first an analysis of the religion's representations in the Fergana: the autochthonous sufism and its sacred geography within the Fergana valley ; the traditional Islam of the soviet times, which became a legal weapon used by Moscow to fight the sufi orthodoxy in the Fergana ; the recently appeared wahabbite fundamentalism, imported from Afghanistan, Pakistan and Saudi Arabia following the Soviet invasion of Afghanistan in 1979 and the encounter it induced between the soviet muslims and the afghan mujaheddins. It is then examined how the different variations of the actor opposed themselves to the actor Nation, over the years, for the control over the power and the resources of the Fergana. We look at how the geopolitical rivalries vary dramatically from the soviet era to that of the independence. A special attention is devoted to the phenomenon of politization of the actor Religion and the way this led the Religion to endorse a role of protagonist in many of the Fergana's events. The third actor is the Cultural Regionalism. It is hereby referred to the geo-cultural identity of this regional entity, which persists in spite of nationalistic and religious pressures. In fact, as long as the Fergana has existed as a place, it has always constituted a geographical, political and social whole. Although its population has been characterized during the past centuries by high levels of multiethnicity and linguistic heterogeneity, this did not prevent the societal amalgamation of populations which always held multiethnicity as normality, and always attributed to each "group" a specific social role within the system Fergana. Be they of language and culture persian and sedentary, turk and sedentary or turk and nomadic, these populations always shared, each in its own social role, a common life within the region. This very phenomenon is the main characteristic of what we call the Cultural Regionalism of the Fergana. However, this equilibrium changes with the loss of political sovereignty of the region and the rise of nationalism under the soviet sovereignty. This chapter analyzes the main representation of the actor Cultural Regionalism over time, and how it took stand against the other territorial actors, especially the Nation. The second part of the dissertation as dedicated to the current manifestations of the territorial actors in the Fergana valley, particularly in its border zones. This part results from the interviews and field observation undertaken in Central Asia and the Fergana in 2007, 2009 and 2010. The first chapter analyzes the border of this region from a theoretical point of view, especially in the light of the geostrategical categories of "first line of defence" or "last line of defence". In the context of a transformation of the border from the soviet era to that of the independence, the second chapter explores the definition of the centrasiatic border, mainly through the analysis of border bureaucracy, control posts and documents required to cross the border. The chapter looks at themes connected to the commercial transborder relations : how the "three" Fergana still manage to interact despite growing border rigidity, which social relationships subsist today. The qualitative interviews led in the Fergana are a major source in this process of reviewing the difficulties of passage and communication within the valley, and of tracking the actual presence of the three geopolitical actors which play a major role in the border relations and conflicts. The third chapter focuses on the Ferganian urban centres: their history, the relations that the Ferganians have with them, et above all the internal and external representations of these centres in a now fully transborder region. The fourth chapter concentrates on the demographical evolutions of the Ferganian population. Up until then a land of immigration, the Fergana became a land of emigration following the independence and the materialization of the borders. The fifth chapter deals with the Ferganian infrastructures, especially the rail and road networks, and their relationship of reciprocal influence with the mutation of the borders in the region. The sixth chapter builds on the theoretical interrogations evoked in the introduction of the dissertation and develops a conclusive analysis of the Fergana of the borders nowadays. The conclusion of this research depicts the current Fergana, the relations between the different geopolitical actors and underscores the persistence of the actor Cultural Regionalism. It establishes the existence of tremendous changes in the region Fergana from various viewpoints: the Ferganian population has new frames of cultural, political and social reference whose importance increased dramatically ; new political forms and cultural structures influenced its self-image, its very identity: "russian, muslim, ferganian", then "soviet, uzbek (or tajik or kyrgyz), atheist, ferganian", finally "uzbek (or tajik or kyrgyz), secular, ferganian". However, although the territory, its borders and inhabitants changed, and despite the strong obstacles set by the actor Nation, the cultural regionalism succeeded in maintaining itself, by adapting to the new tendencies and ways of interpretation of the Fergana. The conclusion ends with the most recent events of the Fergana, the Andjian massacre in 2005 and the Osh clash in 2010, which are both analysed in the light of the geopolitical power rivalries which persist in the region. ; XXIII Ciclo