Les études de sécurité : du constructivisme dominant au constructivisme critique
In: Cultures & conflits: sociologie politique de l'international, Heft 54, S. 13-51
ISSN: 1777-5345
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In: Cultures & conflits: sociologie politique de l'international, Heft 54, S. 13-51
ISSN: 1777-5345
In: Cultures et Conflits, Heft 54, S. 13-51
In: Cultures et Conflits, Heft 54, S. 13-51
In: Multitudes, Band 56, Heft 2, S. 37-47
ISSN: 1777-5841
L'objectif de cet article est le repérage de la composante constructiviste du « discours dominant » qui, de Bruno Latour à la géo-ingénierie, conduit à la justification de l'Anthropocène et des délices du développement technologique débridé. J'appelle géo-constructivisme la politique globale qui a généré les changements climatiques et les solutions technologiques qui sont proposées pour les réguler.
In: Studia diplomatica: Brussels journal of international relations, Band 53, Heft 5, S. 125-150
ISSN: 0770-2965
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 51, Heft 3, S. 63-80
ISSN: 1950-6708
Constructivisme et pratiques réflexives d'élaboration de la constitution L'approche par la dépendance aux pratiques fait une tentative bienvenue de frayer un chemin entre, d'une part, le cosmopolitisme libéral, et, d'autre part, l'étatisme et le nationalisme. Ce faisant, elle cherche à réconcilier l'universalité de la justice avec le rôle particulier que jouent les principes de justice dans le contexte des différentes pratiques sociales. Dans cet article, j'affirme cependant que le « tournant pratique » dans la théorisation de la justice n'est pas allé assez loin, que ce soit méthodologiquement ou substantiellement. D'un point de vue méthodologique, il est nécessaire de dépasser le positivisme résiduel de l'approche par la dépendance aux pratiques en faveur d'une approche interprétative qui rende compte de la nature réflexive et évolutive des pratiques sociales. D'un point de vue substantiel, porter l'attention sur la réflexivité des pratiques sociales, en particulier sur les pratiques d'élaboration réflexive de la constitution, fournit le cadre d'une approche républicaine de la justice internationale ayant le souci de réconcilier l'idée kantienne d'universalité de la justice avec l'idée de souveraineté populaire de Rousseau et Hegel.
In: Espaces Temps, Band 78, Heft 1, S. 59-67
Les artistes constructivistes ont tout simplement voulu changer la vie quotidienne dans l'Union Soviétique naissante. Ils ont espéré que l'art identifierait les formes susceptibles de transmettre les grand principes moraux et politiques du communisme. L'histoire du design constructiviste est bien celle d'une utopie sociale : les nouveaux objets, destinés à être produits en masse pour les masses, resteront au mieux à l'état de prototypes.
In: Critique internationale, Band 2, Heft 1, S. 51-62
ISSN: 1777-554X
In: Revue française de science politique, Band 61, Heft 6, S. 1172-1173
ISSN: 0035-2950
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 66, Heft 2, S. 121-142
ISSN: 1950-6708
« Quel genre de groupe sont les races ? » est une question d'ontologie sociale dont la réponse est un préalable indispensable pour répondre à la question normative : « que devons-nous faire avec elles ? ». On partira de l'opposition, proposée par John Stuart Mill, entre genres réels et genres nominaux et on montrera que les groupes racialisés ne correspondent pas à des genres réels naturels mais socialement construits. Pour autant, il ne s'agit pas de simples groupes nominaux et leur degré d'agir collectif les différencie également des séries sartriennes. S'il importe de prendre en compte leur statut d'êtres collectifs, c'est pour mettre en place une politique qui permette de déconstruire la configuration sociale qui a conduit à produire ces groupes sociaux particuliers que sont les races.
In: Critique internationale, Band 38, Heft 1, S. 113-135
ISSN: 1777-554X
In: Critique internationale: revue comparative de sciences sociales, Heft 1, S. 113-135
ISSN: 1149-9818, 1290-7839
The sociology of international norms has often focused on human rights in order to illustrate the "power of ideas" to inform policies: as the story goes, the successful institutionalization of human rights principles under the Carter administration forced the Reagan administration to adjust its policies to principles it could not uproot or use for purely legitimating purposes. The paper argues that these approaches ignore the disputed nature of political-legal concepts & the fact that their very definition is at stake in struggles between contending groups of actors seeking to use these concepts in order to legitimate different policy courses. Mapping out the field of producers of the human rights discourse in the late 1970s-early 1980s, both in their civil & governmental components, the paper shows that the concept of human rights can be construed in two different ways, each corresponding to specific social groups & policy interests: one that anchors human rights in the field of international law, promoted essentially by lawyers or activists connected with international organizations; the other turning it into an anti-juridical concept primarily concerned with political regimes & "democracy promotion," & elaborated by neoconservative policy makers. Adapted from the source document.
In: Études internationales, Band 35, Heft 3, S. 535
ISSN: 1703-7891
In: Bulletin d'histoire politique, Band 18, Heft 1, S. 183
ISSN: 1929-7653
In: Multitudes, Band n o 28, Heft 1, S. 189-194
ISSN: 1777-5841
Résumé L'art contemporain est issu de la radicalisation d'une crise ouverte par l'art moderne (Manet, Seurat, Cézanne) concernant la double identité sensible de l'art puisqu'elle engage d'un même mouvement sa forme-image et sa forme-esthétique. Cette crise a conduit Matisse et Duchamp à « défaire l'Image » en tant qu'elle se définit par la Forme dans une manière de phénoménologie (ou de dialectique) du visible et de l'invisible (ou du dicible). Matisse lui oppose une énergétique vitaliste induisant un constructivisme expansif (à visée environnementale) des couleurs-forces qui substitue à l'esthétique une esthésique . Duchamp met en œuvre un constructivisme du signifiant, dont le nominalisme et le machinisme célibataire abolissent tout effet d'être de l'image-signe et donc tout faire-signe esthétique du monde (l'Inesthétique duchampienne).