Un ensemble éclectique de textes théoriques, de chapitres monographiques, d'entretiens, mais dont la lecture constitue sans doute la meilleure introduction à la société politique sud-africaine, bien au-delà de la restitution des nouvelles formes de la production culturelle populaire dont il traite (.).
Un ensemble éclectique de textes théoriques, de chapitres monographiques, d'entretiens, mais dont la lecture constitue sans doute la meilleure introduction à la société politique sud-africaine, bien au-delà de la restitution des nouvelles formes de la production culturelle populaire dont il traite (.).
International audience ; L'essor des Visual Studies dans le monde académique étasunien durant les années 1990 s'inscrit dans le sillage de l'institutionnalisation des Cultural Studies outre-Atlantique. Il implique spécifiquement le décentrement de la discipline de l'histoire de l'art vers l'étude interdisciplinaire des visibilités socioculturelles. Cet article revient sur la montée en puissance de ces études dans un climat encore marqué par les « guerres culturelles » engagées par la droite néoconservatrice à l'encontre de certaines franges du champ universitaire et artistique au cours des années 1980. En abordant les conflits suscités par les Visual Studies au sein de la gauche intellectuelle comme un élément inhérent à leur définition savante, il analyse certaines politisations académiques des notions de « culture visuelle » et d'« études visuelles » dans le contexte d'une importation et d'une redéfinition françaises actives de ces catégories.
International audience ; L'essor des Visual Studies dans le monde académique étasunien durant les années 1990 s'inscrit dans le sillage de l'institutionnalisation des Cultural Studies outre-Atlantique. Il implique spécifiquement le décentrement de la discipline de l'histoire de l'art vers l'étude interdisciplinaire des visibilités socioculturelles. Cet article revient sur la montée en puissance de ces études dans un climat encore marqué par les « guerres culturelles » engagées par la droite néoconservatrice à l'encontre de certaines franges du champ universitaire et artistique au cours des années 1980. En abordant les conflits suscités par les Visual Studies au sein de la gauche intellectuelle comme un élément inhérent à leur définition savante, il analyse certaines politisations académiques des notions de « culture visuelle » et d'« études visuelles » dans le contexte d'une importation et d'une redéfinition françaises actives de ces catégories.
The aim of this research was to study the role of enculturation and language in expressing mental suffering. Our conclusion is that therapeutic treatment must be expressed in a cultural code because mental illness is socially constructed. From that point of view, mental activity is a representation of things and words. ; International audience The aim of this research was to studies the rôle of enculturation and language on mental suffering. Our conclusion was that he therapeutic device, it need to be expressed in a cultural code because the mental disorders are socially and cultural constructed. From this point of view, the psychical activity would raise in the représentation of things and words. ; The aim of this research was to study the role of enculturation and language in expressing mental suffering. Our conclusion is that therapeutic treatment must be expressed in a cultural code because mental illness is socially constructed. From that point of view, mental activity is a representation of things and words. ; Le but de cette recherche était d'étudier le rôle de l'enculturation et du langage dans l'expression de la souffrance psychique. Notre conclusion est que la prise en charge thérapeutique doit être exprimée dans un code culturel car la maladie mentale fait l'objet d'une construction sociale. De ce point de vue, l'activité psychique relèverait des représentations des choses et des mots
International audience ; Edito "I'm done with #doctorwho WORST WRITING CHOICE EVER #NotMyDoctor #doctor13 #DoctorWho13" Ce message, posté sur Twitter par un dénommé @Icewit 1 , condense en quelques mots les réactions outrées de toute une frange du fandom de la série britannique Doctor Who le 16 juillet 2017. Ce jour-là, la BBC révèle officiellement que le treizième acteur choisi pour prêter ses traits au Time Lord 2 est en réalité une actrice, Jodie Whittaker. Sur les réseaux sociaux, tandis que certain·e·s exultent, d'autres se consument de rage. « Trahison », « propagande féministe », « tyrannie du politiquement correct », « Social Justice Warriors » : telles sont les accusations qui ressortent, en substance, des discours de ces (ex-)fans clamant haut et fort qu'ils arrêtent de regarder leur oeuvre-culte et que leur enfance est ruinée-rien de moins !-par ce parti-pris créatif. L'évènement n'est, du reste, pas isolé. La mise en avant du personnage de Rey (Daisy Ridley) dans la nouvelle trilogie Star Wars ou encore l'annonce d'un reboot entièrement féminin des films Ghostbusters avaient suscité les années précédentes des tollés similaires sur le Net. S'ils peuvent prêter à sourire tant ils paraissent exagérés, ces déferlements d'ire collective sont pourtant révélateurs d'enjeux qui se nouent là où s'articulent identités de genre et engagements faniques. Ils viennent rappeler à quel point la culture, ici populaire, est un lieu structuré par des rapports de pouvoir. Contrairement à certaines croyances encore répandues, la fiction n'y est jamais « que de la fiction » : elle dessine à l'inverse des espaces de reproduction ou de contestation de normes sociales presque impossibles à déboulonner. Partant, toute tentative de mettre en lumière ces normes, de les dé-naturaliser, voire de les dissoudre, est vouée à rencontrer des résistances du côté de la réception, sous des formes qui peuvent prendre une tournure extrêmement violente. Le mouvement Gamergate, né en 2014 en réaction à quelques percées féminines dans le ...
Introduction / Paul D. Morris -- Première partie : interrogations théoriques et critiques -- Six theses on transculturality : a view from the new world / Afef Benessaieh -- À la recherche du Canadien : l'idée de métissage culturel, un aboutissement identitaire? / Franck Chignier-Riboulon -- L'altérité comme catégorie politique fondatrice : une lecture girardienne du multiculturalisme canadien / Paul Brochu et Anne Sechin -- Deuxième partie : métissage dans l'espace public
International audience ; Edito "I'm done with #doctorwho WORST WRITING CHOICE EVER #NotMyDoctor #doctor13 #DoctorWho13" Ce message, posté sur Twitter par un dénommé @Icewit 1 , condense en quelques mots les réactions outrées de toute une frange du fandom de la série britannique Doctor Who le 16 juillet 2017. Ce jour-là, la BBC révèle officiellement que le treizième acteur choisi pour prêter ses traits au Time Lord 2 est en réalité une actrice, Jodie Whittaker. Sur les réseaux sociaux, tandis que certain·e·s exultent, d'autres se consument de rage. « Trahison », « propagande féministe », « tyrannie du politiquement correct », « Social Justice Warriors » : telles sont les accusations qui ressortent, en substance, des discours de ces (ex-)fans clamant haut et fort qu'ils arrêtent de regarder leur oeuvre-culte et que leur enfance est ruinée-rien de moins !-par ce parti-pris créatif. L'évènement n'est, du reste, pas isolé. La mise en avant du personnage de Rey (Daisy Ridley) dans la nouvelle trilogie Star Wars ou encore l'annonce d'un reboot entièrement féminin des films Ghostbusters avaient suscité les années précédentes des tollés similaires sur le Net. S'ils peuvent prêter à sourire tant ils paraissent exagérés, ces déferlements d'ire collective sont pourtant révélateurs d'enjeux qui se nouent là où s'articulent identités de genre et engagements faniques. Ils viennent rappeler à quel point la culture, ici populaire, est un lieu structuré par des rapports de pouvoir. Contrairement à certaines croyances encore répandues, la fiction n'y est jamais « que de la fiction » : elle dessine à l'inverse des espaces de reproduction ou de contestation de normes sociales presque impossibles à déboulonner. Partant, toute tentative de mettre en lumière ces normes, de les dé-naturaliser, voire de les dissoudre, est vouée à rencontrer des résistances du côté de la réception, sous des formes qui peuvent prendre une tournure extrêmement violente. Le mouvement Gamergate, né en 2014 en réaction à quelques percées féminines dans le monde du jeu vidéo (tant au niveau de la création que de la réception), en constitue un exemple paroxystique nourri de cyberharcèlement et de menaces de mort. Parce qu'elles sont loin d'être anecdotiques, mais qu'elles affectent à l'inverse la vie « réelle » des publics sur la base de leurs identités de genre, ces dynamiques de solidarité ou d'hostilité au sein de fandoms confirment non seulement la pertinence, mais la nécessité des croisements épistémologiques entre fan studies et gender studies. Dans le bel état de l'art qu'elle a dressé pour le premier tome du présent ouvrage, Nelly Quemener (2017) retrace la genèse des rencontres entres ces deux champs ancrés dans des traditions académiques anglosaxonnes. Rappelons à sa suite que, quoique parfois tenues éloignées et en apparence hermétiques l'une à l'autre, ces disciplines sont liées par des problématiques transversales qui rendent indispensable leur conjugaison. Dans son « Panorama historique des études de fans », Henry Jenkins (2015) s'étend pour sa part longuement sur les « racines féministes » des fan studies, mettant en exergue la filiation qui existe entre la seconde vague de 1 https://metro.co.uk/2017/07/16/doctor-who-fans-react-to-casting-of-jodie-whittaker-as-the-13th-doctor-6783546/ (Consulté le 1 er octobre 2018) 2 Dans la série de science-fiction Doctor Who, les Time Lords sont des extraterrestres qui se régénèrent lorsqu'ils sont mortellement blessés, adoptant successivement des apparences et personnalités différentes.
Der Einfluss der Verwaltungskultur auf politisch-administrative Prozesse ist schon lange Gegenstand der verwaltungswissenschaftlichen Forschung. Der Untersuchungsgegenstand wird dabei traditionell aus einem nationalen Blickwinkel betrachtet, häufig geht es gerade um die nationalen Charakteristika und Unterschiede der Verwaltungskultur.Der europäischen Dimension der Verwaltungskultur wurde demgegenüber keine Beachtung geschenkt. Mit der ökonomischen und politischen Integration Europas rückt jedoch auch das Phänomen einer spezifisch europäischen Verwaltungskultur in den Vordergrund. Dabei geht es um folgende Fragestellungen:Welche Spezifika kennzeichnen die europäische Verwaltungskultur? Welche verwaltungskulturellen Muster lassen sich in der bilateralen und grenzüberschreitenden Zusammenarbeit beobachten? Welches sind die Wechselwirkungen zwischen nationaler und supranationaler Verwaltungskultur? Welche Standards prägen das europäische verwaltungskulturelle System?Der Band präsentiert die Ergebnisse einer von der Deutschen Sektion des Internationalen Instituts für Verwaltungswissenschaften in Zusammenarbeit mit dem Europarat, der Verwaltungshochschule Kehl, dem Euro-Institut sowie dem Pôle Européen d'Administration Publique de Strasbourg (PAP) in Straßburg organisierten Tagung
International audience ; From a feminist perspective, language is a primary space within gender happens. As such, language is a site of struggle and negotiation. Feminist interventions therefore take place in language (e.g. through feminisation practices). However, beyond these linguistic interventions, language is unceasingly commented, discussed, analysed in feminist circles. Focusing on what feminists say about language sheds thus light on some metadiscourses extremely political. In this paper, I provide a description of metalinguistic practices of gender within the anarchist culture, based on a corpus analysis, as well as a political analysis of some tendencies of contemporary anarchism and feminism. The study seeks to show that anarchism and feminism are cultures of discourses, understanding discourse as a place of power. I argue that some tendencies of anarchism, feminism and rhetoric shares an epistemological complicity through an understanding of discourse and society as heterogeneous (vs. systemic), and semiotic, and an understanding of the discursive production of knowledge in the lenses of power relationships ; Le féminisme a depuis longtemps identifié la langue comme un lieu primordial de la fabrique du genre, et donc comme un lieu de lutte. La langue est ainsi non seulement le théâtre d'interventions politiques féministes, mais également un objet de discussion récurrent. En s'intéressant à ce que des féministes disent de leur action sur la langue, on voit apparaître des métadiscours à motifs politiques. Dans cet article, je me pencherai sur certains des métadiscours du genre que l'on trouve dans la culture politique anarchiste. À partir de l'observation de ces pratiques, je propose de comprendre anarchisme et féminisme comme des cultures du discours, c'est-à-dire articulées autour d'une lecture du discours comme espace de pouvoir. Cet article défend l'idée qu'anarchisme, féminisme et rhétorique partagent une complicité épistémologique en ce que tous trois, dans certaines de leurs tendances, ...
International audience ; From a feminist perspective, language is a primary space within gender happens. As such, language is a site of struggle and negotiation. Feminist interventions therefore take place in language (e.g. through feminisation practices). However, beyond these linguistic interventions, language is unceasingly commented, discussed, analysed in feminist circles. Focusing on what feminists say about language sheds thus light on some metadiscourses extremely political. In this paper, I provide a description of metalinguistic practices of gender within the anarchist culture, based on a corpus analysis, as well as a political analysis of some tendencies of contemporary anarchism and feminism. The study seeks to show that anarchism and feminism are cultures of discourses, understanding discourse as a place of power. I argue that some tendencies of anarchism, feminism and rhetoric shares an epistemological complicity through an understanding of discourse and society as heterogeneous (vs. systemic), and semiotic, and an understanding of the discursive production of knowledge in the lenses of power relationships ; Le féminisme a depuis longtemps identifié la langue comme un lieu primordial de la fabrique du genre, et donc comme un lieu de lutte. La langue est ainsi non seulement le théâtre d'interventions politiques féministes, mais également un objet de discussion récurrent. En s'intéressant à ce que des féministes disent de leur action sur la langue, on voit apparaître des métadiscours à motifs politiques. Dans cet article, je me pencherai sur certains des métadiscours du genre que l'on trouve dans la culture politique anarchiste. À partir de l'observation de ces pratiques, je propose de comprendre anarchisme et féminisme comme des cultures du discours, c'est-à-dire articulées autour d'une lecture du discours comme espace de pouvoir. Cet article défend l'idée qu'anarchisme, féminisme et rhétorique partagent une complicité épistémologique en ce que tous trois, dans certaines de leurs tendances, ...
International audience ; From a feminist perspective, language is a primary space within gender happens. As such, language is a site of struggle and negotiation. Feminist interventions therefore take place in language (e.g. through feminisation practices). However, beyond these linguistic interventions, language is unceasingly commented, discussed, analysed in feminist circles. Focusing on what feminists say about language sheds thus light on some metadiscourses extremely political. In this paper, I provide a description of metalinguistic practices of gender within the anarchist culture, based on a corpus analysis, as well as a political analysis of some tendencies of contemporary anarchism and feminism. The study seeks to show that anarchism and feminism are cultures of discourses, understanding discourse as a place of power. I argue that some tendencies of anarchism, feminism and rhetoric shares an epistemological complicity through an understanding of discourse and society as heterogeneous (vs. systemic), and semiotic, and an understanding of the discursive production of knowledge in the lenses of power relationships ; Le féminisme a depuis longtemps identifié la langue comme un lieu primordial de la fabrique du genre, et donc comme un lieu de lutte. La langue est ainsi non seulement le théâtre d'interventions politiques féministes, mais également un objet de discussion récurrent. En s'intéressant à ce que des féministes disent de leur action sur la langue, on voit apparaître des métadiscours à motifs politiques. Dans cet article, je me pencherai sur certains des métadiscours du genre que l'on trouve dans la culture politique anarchiste. À partir de l'observation de ces pratiques, je propose de comprendre anarchisme et féminisme comme des cultures du discours, c'est-à-dire articulées autour d'une lecture du discours comme espace de pouvoir. Cet article défend l'idée qu'anarchisme, féminisme et rhétorique partagent une complicité épistémologique en ce que tous trois, dans certaines de leurs tendances, ...
International audience ; From a feminist perspective, language is a primary space within gender happens. As such, language is a site of struggle and negotiation. Feminist interventions therefore take place in language (e.g. through feminisation practices). However, beyond these linguistic interventions, language is unceasingly commented, discussed, analysed in feminist circles. Focusing on what feminists say about language sheds thus light on some metadiscourses extremely political. In this paper, I provide a description of metalinguistic practices of gender within the anarchist culture, based on a corpus analysis, as well as a political analysis of some tendencies of contemporary anarchism and feminism. The study seeks to show that anarchism and feminism are cultures of discourses, understanding discourse as a place of power. I argue that some tendencies of anarchism, feminism and rhetoric shares an epistemological complicity through an understanding of discourse and society as heterogeneous (vs. systemic), and semiotic, and an understanding of the discursive production of knowledge in the lenses of power relationships ; Le féminisme a depuis longtemps identifié la langue comme un lieu primordial de la fabrique du genre, et donc comme un lieu de lutte. La langue est ainsi non seulement le théâtre d'interventions politiques féministes, mais également un objet de discussion récurrent. En s'intéressant à ce que des féministes disent de leur action sur la langue, on voit apparaître des métadiscours à motifs politiques. Dans cet article, je me pencherai sur certains des métadiscours du genre que l'on trouve dans la culture politique anarchiste. À partir de l'observation de ces pratiques, je propose de comprendre anarchisme et féminisme comme des cultures du discours, c'est-à-dire articulées autour d'une lecture du discours comme espace de pouvoir. Cet article défend l'idée qu'anarchisme, féminisme et rhétorique partagent une complicité épistémologique en ce que tous trois, dans certaines de leurs tendances, ...
Le mouvement écologiste constitue- t-il un OVNI politique ? Assurément, les motivations des électeurs qui s'en déclarent proches semblent illustrer une certaine imprécision des contours de la culture écologiste. Mais chez les militants se dessine en revanche un patrimoine plus structuré, que tissent des références, des préoccupations et des symboles partagés au fil des combats. Aussi est-il concevable de raisonner à leur propos en termes de "culture politique en cours de constitution". L'écologie politique a eu vingt ans en 1994. Elle est entrée dans le champ politique avec la candidature de René Dumont à l'élection présidentielle de 1974. Depuis cette date, les écologistes ont été présents à toutes les élections locales et nationales avec des succès divers. Leurs résultats ont longtemps été inférieurs à 5% des suffrages exprimés jusqu'à leur brusque émergence aux élections européennes de 1989 (11%) et à leur triomphe aux élections régionales de 1992 où 15 % des électeurs qui se sont exprimés ont accordé leurs suffrages aux deux formations écologistes (.).