La médiation culturelle: expérience esthétique et construction du vivre-ensemble
In: Communication, médias et sociétés
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In: Communication, médias et sociétés
In: Terrains, théories, Heft 7
ISSN: 2427-9188
Ce texte tente de montrer en quoi la notion de médiation esthétique, qui articule la question du commun et de la communauté à celle de l'adresse et de la réception, rencontre l'objectif de conserver à la notion de médiation une dimension critique et politique. Je m'y réfère à un modèle fondé sur la mise en lien entre l'expérience esthétique et la possibilité d'une communauté ; ce modèle, théorisé par Kant, est très longuement commenté et interrogé par Arendt, en particulier dans La Crise de la culture et dans Juger. Sur la philosophie politique de Kant. Ces références s'inscrivent également dans le cadre théorique dessiné par les notions de malentendu et de mésentente telles qu'elles sont problématisés respectivement par Derrida et Rancière. ; Ce texte tente de montrer en quoi la notion de médiation esthétique, qui articule la question du commun et de la communauté à celle de l'adresse et de la réception, rencontre l'objectif de conserver à la notion de médiation une dimension critique et politique. Je m'y réfère à un modèle fondé sur la mise en lien entre l'expérience esthétique et la possibilité d'une communauté ; ce modèle, théorisé par Kant, est très longuement commenté et interrogé par Arendt, en particulier dans La Crise de la culture et dans Juger. Sur la philosophie politique de Kant. Ces références s'inscrivent également dans le cadre théorique dessiné par les notions de malentendu et de mésentente telles qu'elles sont problématisés respectivement par Derrida et Rancière.
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The discursive transgression of street art can be expressed in various spaces. In the street for a first appearance, but the coverings on the social networks give new spatiality and temporality to a work, they now inscribe it in duration as well as in a new "effect of meaning". Moving from an urban wall to a sociodigital wall, subversion commits to the constitution of a community around a thematic or a more or less politicized center of interest. Egypt in 2010 sees street art suddenly appearing in its streets and spreading like wildfire on the sociodigital networks from the insurrectional uprising of January-February 2011.From this observation, it will be necessary to study the contribution of the social media mediation of street art, taken over by activist communities, to incite political collectives to an action. This work of thesis will try to verify to what extent these collectives are instituted in a political public demanding the fall of a political regime as well as the establishment of a civil and democratic power. A pragmatist approach will combine a deweyian "theory of action" with a Peircian semiotics in order to observe the actions of a political public. These are aroused by media devices, which include street artivist images in their speeches, generating victimary and martyrological mythographic narratives. ; La transgression discursive que constitue le street art peut s'exprimer dans divers espaces. Si les œuvres apparaissent tout d'abord dans la rue, leurs reprises sur les réseaux socionumériques leur octroient de nouvelles spatialité et temporalité ; elles sont alors non seulement inscrites dans la durée, mais également intégrées dans un nouvel « effet de sens ». Passant d'un mur urbain à un mur socionumérique, cet acte subversif engage à la constitution d'une communauté autour d'une thématique ou un centre d'intérêt plus ou moins politisé. L'Egypte voit le street art soudainement apparaître dans ses rues et se répandre comme une traînée de poudre sur les réseaux socionumériques dès le soulèvement insurrectionnel de janvier-février 2011. A partir de ce constat, il s'agit d'étudier la contribution de la médiation socionumérique du street art, prise en charge par des communautés activistes, à un agir des collectifs politiques. Ce travail de thèse a pour principal objectif de vérifier dans quelle mesure ces collectifs s'instituent en un public politique revendiquant la chute d'un régime ainsi que la mise en place d'un pouvoir civil et démocratique. Une approche pragmatiste, associant une « théorie de l'action » deweyienne à une sémiotique peircienne, est mise à l'œuvre afin d'observer les actions d'un public. Celles-ci sont suscitées par des dispositifs médiatiques, dont les auteurs insèrent dans leur discours des images street artivistes, générant des récits mythographiques victimaires et martyrologiques.
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The discursive transgression of street art can be expressed in various spaces. In the street for a first appearance, but the coverings on the social networks give new spatiality and temporality to a work, they now inscribe it in duration as well as in a new "effect of meaning". Moving from an urban wall to a sociodigital wall, subversion commits to the constitution of a community around a thematic or a more or less politicized center of interest. Egypt in 2010 sees street art suddenly appearing in its streets and spreading like wildfire on the sociodigital networks from the insurrectional uprising of January-February 2011.From this observation, it will be necessary to study the contribution of the social media mediation of street art, taken over by activist communities, to incite political collectives to an action. This work of thesis will try to verify to what extent these collectives are instituted in a political public demanding the fall of a political regime as well as the establishment of a civil and democratic power. A pragmatist approach will combine a deweyian "theory of action" with a Peircian semiotics in order to observe the actions of a political public. These are aroused by media devices, which include street artivist images in their speeches, generating victimary and martyrological mythographic narratives. ; La transgression discursive que constitue le street art peut s'exprimer dans divers espaces. Si les œuvres apparaissent tout d'abord dans la rue, leurs reprises sur les réseaux socionumériques leur octroient de nouvelles spatialité et temporalité ; elles sont alors non seulement inscrites dans la durée, mais également intégrées dans un nouvel « effet de sens ». Passant d'un mur urbain à un mur socionumérique, cet acte subversif engage à la constitution d'une communauté autour d'une thématique ou un centre d'intérêt plus ou moins politisé. L'Egypte voit le street art soudainement apparaître dans ses rues et se répandre comme une traînée de poudre sur les réseaux socionumériques dès le ...
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In: Multitudes, Band 63, Heft 2, S. 181-193
ISSN: 1777-5841
À partir d'une lecture de Kant et d'une analyse de quelques expériences de nos interactions avec la réalité matérielle, cet article développe une pensée de l' aisthesis qui précise la nature de la différence entre les perceptions qui nous viennent à travers des médiations techniques (aujourd'hui numériques) et les perceptions que nous avons des formes qui constituent notre environnement présentiel. Sans aucune technophobie, il aide à comprendre en quoi l'autoréférentialité de la représentation ne cesse de croître en même temps que nos perceptions sont de plus en plus filtrées par des médiations numériques.
International audience ; La communication organisationnelle est le plus souvent appréhendée dans sa capacité à transmettre un message, une intention, une emprise, mais elle peut également être abordée dans ses effets sur les destinataires. Les slogans, les images, les discours, les interfaces peuvent alors être étudiés non comme des intentions ou des symboles à produire et décoder, mais comme formant une expérience esthétique, comme engendrant un ensemble d'affects et de percepts. Cependant, une telle perspective pose de redoutables questions épistémologiques et méthodologiques, que nous voudrions ici explorer. L'expérience esthétique est effet faite d'une étoffe bien singulière. Son double caractère expérientiel et esthétique défie nos outils plus habitués à traiter des significations que de l'expérience et du sensible. Si on veut la connaître en tant qu'expérience, on ne peut s'en extraire pour l'examiner à distance, il s'agit de plutôt décrire et réfléchir notre " expérience de l'expérience " (Massumi, 2015), en ne s'intéressant pas seulement à son sens, mais aussi à des effets de plaisir ou de déplaisir, d'étrangeté ou de reconnaissance, aux places et positions de pouvoir qu'elle instaure, aux capacités d'expression qu'elle fournit, aux mouvements qu'elle fait naître, etc. Il s'agit également de ne pas la figer, de la prendre dans un seul concept ou une représentation, de la placer dans une catégorie, ce qui ne rendrait pas compte de l'expérience. Enfin, nous voudrions la conserver comme rencontre, en un point où l'expérience subjective se conjugue avec la structure et le contexte de son apparition, sa matérialité et la mémoire qui la hante, sa singularité avec la culture et l'histoire qui l'ont rendue possible, etc. Dans ce but, nous nous inscrivons dans le " tournant vers les affects " qui ne désigne pas seulement l'incorporation des affects aux côtés de la raison, du calcul et de la stratégie (Clough, 2007) mais avant tout propose un mode d'enquête où le chercheur se laisse guider par les affects, plonge dans le concret, vécu, partial, local, spécifique, expérimenté, relationnel (Letiche & Lightfoot, 2014), puis tâche de penser et d'écrire à neuf depuis ce bain expérientiel. Il y a ainsi un double mouvement : celui d'abord de se laisser affecter par l'expérience sans savoir où elle va nous mener. Pour Stewart (2007), les affects arrivent à la manière d'un événement. Ils ne nous montrent pas la big picture de la communication organisationnelle mais témoignent de la variété et de l'efficace de ses effets sur nos vies, nos corps, nos agirs. Le second mouvement consiste à réfléchir à partir de, et à travers, ces affects au présent pour saisir des traces et des effets politiques, mémoriels, éthiques, existentiels. Les affects envahissent notre intériorité mais ils disent quelque chose des structures, de l'histoire, du biopolitique, des effets de subjectivités, de l'imaginaire collectif.
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International audience ; La communication organisationnelle est le plus souvent appréhendée dans sa capacité à transmettre un message, une intention, une emprise, mais elle peut également être abordée dans ses effets sur les destinataires. Les slogans, les images, les discours, les interfaces peuvent alors être étudiés non comme des intentions ou des symboles à produire et décoder, mais comme formant une expérience esthétique, comme engendrant un ensemble d'affects et de percepts. Cependant, une telle perspective pose de redoutables questions épistémologiques et méthodologiques, que nous voudrions ici explorer. L'expérience esthétique est effet faite d'une étoffe bien singulière. Son double caractère expérientiel et esthétique défie nos outils plus habitués à traiter des significations que de l'expérience et du sensible. Si on veut la connaître en tant qu'expérience, on ne peut s'en extraire pour l'examiner à distance, il s'agit de plutôt décrire et réfléchir notre " expérience de l'expérience " (Massumi, 2015), en ne s'intéressant pas seulement à son sens, mais aussi à des effets de plaisir ou de déplaisir, d'étrangeté ou de reconnaissance, aux places et positions de pouvoir qu'elle instaure, aux capacités d'expression qu'elle fournit, aux mouvements qu'elle fait naître, etc. Il s'agit également de ne pas la figer, de la prendre dans un seul concept ou une représentation, de la placer dans une catégorie, ce qui ne rendrait pas compte de l'expérience. Enfin, nous voudrions la conserver comme rencontre, en un point où l'expérience subjective se conjugue avec la structure et le contexte de son apparition, sa matérialité et la mémoire qui la hante, sa singularité avec la culture et l'histoire qui l'ont rendue possible, etc. Dans ce but, nous nous inscrivons dans le " tournant vers les affects " qui ne désigne pas seulement l'incorporation des affects aux côtés de la raison, du calcul et de la stratégie (Clough, 2007) mais avant tout propose un mode d'enquête où le chercheur se laisse guider par les affects, plonge dans le concret, vécu, partial, local, spécifique, expérimenté, relationnel (Letiche & Lightfoot, 2014), puis tâche de penser et d'écrire à neuf depuis ce bain expérientiel. Il y a ainsi un double mouvement : celui d'abord de se laisser affecter par l'expérience sans savoir où elle va nous mener. Pour Stewart (2007), les affects arrivent à la manière d'un événement. Ils ne nous montrent pas la big picture de la communication organisationnelle mais témoignent de la variété et de l'efficace de ses effets sur nos vies, nos corps, nos agirs. Le second mouvement consiste à réfléchir à partir de, et à travers, ces affects au présent pour saisir des traces et des effets politiques, mémoriels, éthiques, existentiels. Les affects envahissent notre intériorité mais ils disent quelque chose des structures, de l'histoire, du biopolitique, des effets de subjectivités, de l'imaginaire collectif.
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Ce mémoire se donne pour objet la philosophie de John Dewey, afin d'interroger les rapports de l'esthétique et du politique. En particulier, il s'agit de penser ensemble deux éléments souvent dissociés : la qualité, associée au domaine des émotions, des objectifs et des valeurs, qui font l'objet d'une appréciation immédiate, et l'instrumentalité, associée au domaine des moyens, n'existant que pour mettre en œuvre des objectifs pré-déterminés. Il s'agira, en nous appuyant sur la pensée de John Dewey, de montrer que cette césure est dommageable pour la pensée esthétique aussi bien que la théorie politique : elle empêche d'une part d'exprimer en pensée la qualité esthétique, et réduit d'autre part la politique à une pensée sans qualités, détachée des valeurs qui motivent nos modes de vie. Nous verrons comment Dewey propose de dépasser, en intégrant la qualité et l'instrumentalité dans une pensée du médium, ces deux apories.
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Ce mémoire se donne pour objet la philosophie de John Dewey, afin d'interroger les rapports de l'esthétique et du politique. En particulier, il s'agit de penser ensemble deux éléments souvent dissociés : la qualité, associée au domaine des émotions, des objectifs et des valeurs, qui font l'objet d'une appréciation immédiate, et l'instrumentalité, associée au domaine des moyens, n'existant que pour mettre en œuvre des objectifs pré-déterminés. Il s'agira, en nous appuyant sur la pensée de John Dewey, de montrer que cette césure est dommageable pour la pensée esthétique aussi bien que la théorie politique : elle empêche d'une part d'exprimer en pensée la qualité esthétique, et réduit d'autre part la politique à une pensée sans qualités, détachée des valeurs qui motivent nos modes de vie. Nous verrons comment Dewey propose de dépasser, en intégrant la qualité et l'instrumentalité dans une pensée du médium, ces deux apories.
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National audience ; We propose to study organizational communication in terms of the effects it brings about, and for this to consider it as an aesthetical experience and to position ourselves inside the turn-to-affect. After the methodological challenges of such a perspective are presented, we present its dual movement that takes distance to the representation towards on one hand a sensitive presence as unmediated as possible, and reflexivity on the other hand. Contact with communication goes first through touching/being touched, possibly a contamination, an experimentation of the experience. This contact then induces political reflexivity and ethical reflexivity, as well as a search for a performative writing, capable in turn to affect the reader. ; Nous proposons d'étudier la communication organisationnelle sous l'angle des affects qu'elle engendre, et de pour cela l'appréhender comme une expérience esthétique en nous situant dans le tournant vers les affects. Après avoir montré les défis méthodologiques d'une telle option, nous montrons son double mouvement qui s'écarte de la représentation d'un côté vers la présence sensible aussi immédiate que possible et de l'autre vers la réflexivité. Le contact avec la communication sera ainsi d'abord un toucher et un se-laisser-toucher, voire un contaminer, une étude de l'expérience de l'expérience. Ce contact induit ensuite une réflexivité politique et une réflexivité éthique ainsi que la recherche d'une écriture performative capable d'affecter à son tour le lecteur.
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National audience ; We propose to study organizational communication in terms of the effects it brings about, and for this to consider it as an aesthetical experience and to position ourselves inside the turn-to-affect. After the methodological challenges of such a perspective are presented, we present its dual movement that takes distance to the representation towards on one hand a sensitive presence as unmediated as possible, and reflexivity on the other hand. Contact with communication goes first through touching/being touched, possibly a contamination, an experimentation of the experience. This contact then induces political reflexivity and ethical reflexivity, as well as a search for a performative writing, capable in turn to affect the reader. ; Nous proposons d'étudier la communication organisationnelle sous l'angle des affects qu'elle engendre, et de pour cela l'appréhender comme une expérience esthétique en nous situant dans le tournant vers les affects. Après avoir montré les défis méthodologiques d'une telle option, nous montrons son double mouvement qui s'écarte de la représentation d'un côté vers la présence sensible aussi immédiate que possible et de l'autre vers la réflexivité. Le contact avec la communication sera ainsi d'abord un toucher et un se-laisser-toucher, voire un contaminer, une étude de l'expérience de l'expérience. Ce contact induit ensuite une réflexivité politique et une réflexivité éthique ainsi que la recherche d'une écriture performative capable d'affecter à son tour le lecteur.
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National audience ; We propose to study organizational communication in terms of the effects it brings about, and for this to consider it as an aesthetical experience and to position ourselves inside the turn-to-affect. After the methodological challenges of such a perspective are presented, we present its dual movement that takes distance to the representation towards on one hand a sensitive presence as unmediated as possible, and reflexivity on the other hand. Contact with communication goes first through touching/being touched, possibly a contamination, an experimentation of the experience. This contact then induces political reflexivity and ethical reflexivity, as well as a search for a performative writing, capable in turn to affect the reader. ; Nous proposons d'étudier la communication organisationnelle sous l'angle des affects qu'elle engendre, et de pour cela l'appréhender comme une expérience esthétique en nous situant dans le tournant vers les affects. Après avoir montré les défis méthodologiques d'une telle option, nous montrons son double mouvement qui s'écarte de la représentation d'un côté vers la présence sensible aussi immédiate que possible et de l'autre vers la réflexivité. Le contact avec la communication sera ainsi d'abord un toucher et un se-laisser-toucher, voire un contaminer, une étude de l'expérience de l'expérience. Ce contact induit ensuite une réflexivité politique et une réflexivité éthique ainsi que la recherche d'une écriture performative capable d'affecter à son tour le lecteur.
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Ce papier vise à revisiter certaines constructions philosophiques vis-à-vis l'écologie politique pour in-terroger l'expérience de l'habiter en tant que co-constitution de l'homme et du monde. Nous nous demanderons à quel point l'architecture prend en charge l'être-au-monde, considéré comme mode d'existence de l'homme par rapport au milieu qu'il édifie et qu'il habite. On s'intéressera tout particuliè-rement aux travaux de Félix Guattari, Bernard Stiegler, Isabelle Stengers et Bruno Latour, afin d'interroger les modes de transmission du savoir et l'articulation entre les dimensions esthétique, poli-tique, technique, éthique et écologique en architecture et en urbanisme. Il s'agira aussi de réunir les démarches de ces penseurs pour problématiser le passage à l'acte, la praxis des pratiques architectu-rales et urbanistiques, et l'impact de l'industrialisation du geste sur les modes d'énonciation architectu-rale. Afin de repenser l'architecture dans le cadre de la crise écologique contemporaine, ce papier tente d'articuler l'écosophie de Félix Guattari, la théorie des objets techniques développée par Ber-nard Stiegler et enfin l'écologie politique repensée par Isabelle Stengers et Bruno Latour. Nous cher-cherons à montrer comment l'examen des pratiques architecturales et urbanistiques à partir de la no-tion de « cosmopolitique », telle que l'entend Stengers, implique l'élaboration d'une nouvelle fabrique du sensible permettant de revisiter les rapports entre subjectivité individuelle et subjectivité collective.
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International audience ; If tracers have become more and more ordinary figures of the urban, their daily manufacture of urbanity through a playful practice questions everyone. The ephemeral nature of their inscription in space nonetheless translates a bodily experience and a relationship to place that combines aesthetics and politics, suggesting an aspiration to re-enchant the world. ; Si les traceurs sont devenus des figures de plus en plus ordinaires de l'urbain, leur fabrique quotidienne de l'urbanité via une pratique ludosportive questionne tout un chacun. L'éphémère de leur inscription dans l'espace n'en traduit pas moins une expérience corporelle et un rapport au lieu qui combine esthétique et politique, suggérant une aspiration à ré-enchanter le monde.
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