Démocratisation, identité culturelle et identité nationale en Haïti
In: Pouvoirs dans la Carai͏̈be: PDLC, Heft 10, S. 217-238
ISSN: 2117-5209
In: Pouvoirs dans la Carai͏̈be: PDLC, Heft 10, S. 217-238
ISSN: 2117-5209
Pour la sociologie politique, la notion d'identité recouvre des significations et des approches variées voire contradictoires. Les identités politiques peuvent être définies comme des récits offrant à chacun la possibilité de se définir par rapport aux autres et de caractériser les relations l'unissant à un groupe. Dans une nation, les " imaginaires " prégnants qu'ils véhiculent - et qui sont de manière récurrente l'objet de questionnements et de réinterprétations - rapprochent les individus et leur sont enseignés dès leur enfance. L'Europe connaît elle aussi une mise en récit, opérée par les appareils institutionnels de l'UE et les élites pro-européennes, mais ces histoires transnationales vont être ensuite " naturalisées " dans les cadres propres aux différents États, et en outre elles atteignent peu le grand public. Si les mesures permettant d'évaluer l'identification à l'Europe sont difficiles à établir, Sophie Duchesne explique néanmoins qu'on constate de fortes disparités selon les pays et les catégories sociales. On observe également - au rebours de premières hypothèses - une corrélation positive entre l'attachement des citoyens à l'Europe et la force de leur attachement national.
BASE
In: Maghreb - Machrek, Band 163, Heft 1, S. 223-227
L'immigration qui contribue et contribuera toujours davantage au peuplement du Vieux Monde renvoie les nations européennes et l'Europe elle-même à la question de leur identité. Les individus cosmopolites que nous étions spontanément font, sous le choc de l'altérité, la découverte de leur être. Découverte précieuse, découverte périlleuse : il nous faut combattre la tentation ethnocentrique de persécuter les différences et de nous ériger en modèle idéal, sans pour autant succomber à la tentation pénitentielle de nous déprendre de nous-mêmes pour expier nos fautes. La bonne conscience nous est interdite mais il y a des limites à la mauvaise conscience. Notre héritage, qui ne fait certes pas de nous des êtres supérieurs, mérite d'être préservé, entretenu et transmis aussi bien aux autochtones qu'aux nouveaux arrivants. Reste à savoir, dans un monde qui remplace l'art de lire par l'interconnexion permanente et qui proscrit l'élitisme culturel au nom de l'égalité, s'il est encore possible d'hériter et de transmettre. A. F.
World Affairs Online
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In: Sociologie d'aujourd'hui
In: Après-demain: journal trimestriel de documentation politique : organe de la Fondation Seligmann, Band N ° 56-57, NF, Heft 4, S. 34-35
In: Inflexions, Band 40, Heft 1, S. 115-121
Le chant militaire est un vecteur exceptionnel de l'âme humaine, grâce notamment à l'effet psychologique qu'il exerce. Il est à la fois le jardinier et le fruit de l'identité, car il participe à la construction identitaire, tout en étant composé et chanté grâce à celle-ci. Mais il peut aussi servir et suivre les excès ou les dérives de la recherche d'identité. L'Histoire le prouve, il nous revient de rester vigilants aujourd'hui.
Pour la sociologie politique, la notion d'identité recouvre des significations et des approches variées voire contradictoires. Les identités politiques peuvent être définies comme des récits offrant à chacun la possibilité de se définir par rapport aux autres et de caractériser les relations l'unissant à un groupe. Dans une nation, les " imaginaires " prégnants qu'ils véhiculent - et qui sont de manière récurrente l'objet de questionnements et de réinterprétations - rapprochent les individus et leur sont enseignés dès leur enfance. L'Europe connaît elle aussi une mise en récit, opérée par les appareils institutionnels de l'UE et les élites pro-européennes, mais ces histoires transnationales vont être ensuite " naturalisées " dans les cadres propres aux différents États, et en outre elles atteignent peu le grand public. Si les mesures permettant d'évaluer l'identification à l'Europe sont difficiles à établir, Sophie Duchesne explique néanmoins qu'on constate de fortes disparités selon les pays et les catégories sociales. On observe également - au rebours de premières hypothèses - une corrélation positive entre l'attachement des citoyens à l'Europe et la force de leur attachement national.
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Pour la sociologie politique, la notion d'identité recouvre des significations et des approches variées voire contradictoires. Les identités politiques peuvent être définies comme des récits offrant à chacun la possibilité de se définir par rapport aux autres et de caractériser les relations l'unissant à un groupe. Dans une nation, les " imaginaires " prégnants qu'ils véhiculent - et qui sont de manière récurrente l'objet de questionnements et de réinterprétations - rapprochent les individus et leur sont enseignés dès leur enfance. L'Europe connaît elle aussi une mise en récit, opérée par les appareils institutionnels de l'UE et les élites pro-européennes, mais ces histoires transnationales vont être ensuite " naturalisées " dans les cadres propres aux différents États, et en outre elles atteignent peu le grand public. Si les mesures permettant d'évaluer l'identification à l'Europe sont difficiles à établir, Sophie Duchesne explique néanmoins qu'on constate de fortes disparités selon les pays et les catégories sociales. On observe également - au rebours de premières hypothèses - une corrélation positive entre l'attachement des citoyens à l'Europe et la force de leur attachement national.
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Pour la sociologie politique, la notion d'identité recouvre des significations et des approches variées voire contradictoires. Les identités politiques peuvent être définies comme des récits offrant à chacun la possibilité de se définir par rapport aux autres et de caractériser les relations l'unissant à un groupe. Dans une nation, les " imaginaires " prégnants qu'ils véhiculent - et qui sont de manière récurrente l'objet de questionnements et de réinterprétations - rapprochent les individus et leur sont enseignés dès leur enfance. L'Europe connaît elle aussi une mise en récit, opérée par les appareils institutionnels de l'UE et les élites pro-européennes, mais ces histoires transnationales vont être ensuite " naturalisées " dans les cadres propres aux différents États, et en outre elles atteignent peu le grand public. Si les mesures permettant d'évaluer l'identification à l'Europe sont difficiles à établir, Sophie Duchesne explique néanmoins qu'on constate de fortes disparités selon les pays et les catégories sociales. On observe également - au rebours de premières hypothèses - une corrélation positive entre l'attachement des citoyens à l'Europe et la force de leur attachement national.
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