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Si la mort individuelle et collective peut être représentée, les réflexions restent plus rares en ce qui concerne le devenir des institutions permettant à une société de durer et de fournir du sens aux individus qui la composent. C'est pourtant en envisageant la mort possible des institutions qu'une société est capable de s'adapter en créant d'autres institutions. La mort, en tant que caducité de certaines formes de vie collective, est alors nécessaire pour qu'une société s'imagine un avenir. Il faut pour cela qu'elle soit capable de se donner des limites et ne pas verser dans la démesure. Selon Castoriadis, l'acceptation de la mort est l'une des caractéristiques d'un mouvement d'autoréflexion de la société sur ses propres limites.

Cet ouvrage présente et analyse les institutions juridictionnelles (tribunaux et cours) françaises, communautaires et internationales, chargées de rendre la Justice, conformément aux principes qui la gouvernent, sans oublier ceux qui la rendent. Eu égard à la complexité et technicité de certaines institutions, une trentaine de tableaux synthétiques, thématiques ou synoptiques ont été élaborés dans un but constant de clarification, de compréhension et de mémorisation. Les étudiants de licence en Droit et ceux, plus chevronnés, qui préparent des concours ou examens (magistrature, avocature, etc.) pourront y puiser les connaissances absolument indispensables directement rattachées à toutes les branches du droit (civil, pénal, administratif, constitutionnel...).