Les représentations sociales de la justice pénale
In: Déviance et société, Band 28, Heft 2, S. 139
2389465 Ergebnisse
Sortierung:
In: Déviance et société, Band 28, Heft 2, S. 139
In: Déviance et société, Band 7, Heft 2, S. 181-191
In: Sciences sociales
violence - fear - crime - non-violence - criminal and social justice - La violence et la peur font tellement partie de nos vies que, parfois, elles se confondent avec elles. Elles s'insinuent aussi bien dans le social que dans l'individuel et déterminent l'histoire de l'un et de l'autre. Le crime, quant à lui, semble d'être devenu un acte privilégié non seulement pour dire la violence, mais aussi pour vivre la peur. Le criminel, à cet égard, a parfois pour fonction de permettre de défini son contraire, l'individu de bonne réputation. L'époque actuelle favorise un individualisme d'un genre nouveau : la personne menacée de toutes parts tente de se protéger en démonisant un groupe particulier. Heureusement, le monde d'aujourd'hui produit aussi des individus qui, du fait de l'affaissement des valeurs anciennes, se montrent plus tolérants à l'égard des autres. Cette acceptation d'autrui fait obstacles à certaines formes de violence et favorise la non-violence. Le présent ouvrage nous conduit à examiner quels sens revêtent la violence, la peur et le crime et quels sont leur rapports mutuels. Il s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à la justice pénale et sociale. Il fait ressortir certains problèmes et indique certains moyens permettant de résoudre les conflits, y compris ceux vécus par l'exclu. Il touche les pratiques sociales et les personnes appelées à les gérer, à assurer la sécurité et à éliminer la peur. Il est d'un grand intérêt pour les criminologues, travailleurs sociaux, psychologues, éducateurs, sociologues et politicologues.
In: Déviance et société, Band 1, Heft 2, S. 171-186
Située au point de convergence de la langue commune et de l'expression technique du droit, la langue judiciaire cherche à concilier les contraintes issues des structures lexicales spécifiques de ces deux codes linguistiques; la fonction du juge est double : en effet, il doit satisfaire à la fois à des exigences de technicité et à un souci d'accessibilité. Restent à définir le langage dit technique et à apprécier sa fonction réelle dans le domaine judiciaire. Or notre étude — fondée sur l'analyse linguistique de dossiers pénaux — montre que le langage judiciaire n'est qu'apparemment technique, qu'en particulier on peut y lire la subjectivité camouflée du juge et qu'il aboutit surtout à rendre hermétiques les rapports entre justice et justiciables sans pour autant éliminer les ambiguïtés propres au langage courant.
In: Déviance et société, Band 1, Heft 4, S. 427-434
In: Mercure du Nord
Si le combat de Voltaire pour l'élimination du domaine pénal de toute une série de conduites - sorcellerie, hérésie, opposition politique - et contre la sévérité excessive des châtiments semble étrangement actuel à notre époque de création de nouvelles infractions et d'alourdissement des peines, il en est de même de son plaidoyer pour la tolérance face à la montée des fondamentalismes à laquelle nous avons le malheur d'assister.--Cf. Site web de l'éditeur.
In: Déviance et société, Band 3, Heft 3, S. 201-227
L'analyse quantitative et qualitative d'un discours de presse traitant, de manière spectaculaire, de l'assassinat d'un caporal de police dans le Jura (Suisse), révèle une image de la justice pénale fort étrangère à la réalité.
Cette image, déconstruite en ses unités discriminantes, laisse apparaître la charge fantasmatique qu'elle véhicule, et livre son pouvoir organisateur au niveau de la construction des réactions sociales.
Que la composante réaliste du mythe s'effondre finalement devant les exigences de la Polis, n'empêchera pas ses prolongements de servir de cadre d'interprétation futur.
In: Mémoire et Survivance
In: Collection Mercure du Nord
In: The Canadian yearbook of international law: Annuaire canadien de droit international, Band 41, S. 51-81
ISSN: 1925-0169
Sommaire
L'ampleur de la criminalité internationale et de l'impunité qui en résulte exige que la communauté internationale développe de nouvelles stratégies afin de venir à about de ce phénomène. Bien que les juridictions pénales internationales soient souvent présentées comme une panacée, force est de constater que les juridictions étatiques interviennent pour leur prêter main forte dans la lutte contre l'impunité. Cet article se propose d'analyser l'opportunité de l'intervention des juridictions étatiques traditionnelles ou communautaires dans l'administration de la justice pénale internationale. Après avoir établi que leur intervention trouve des assises en droit international, l'auteur conclut que les juridictions traditionnelles ne sont pas juridiquement ni logistiquement outillées pour réprimer les crimes internationaux les plus graves. Néanmoins, dans les Etats où des violences massives ont eu lieu impliquant la participation de la population, l'auteur estime que celle-ci ainsi que les institutions populaires existantes peuvent être associées dans le règlement judiciaire de la crise afin de mieux définir de nouvelles bases de cohabitation sociale. L'implication judiciaire des institutions traditionnelles est envisageable à deux niveaux: la répression des infractions mineures, en l'occurrence celles contre les propriétés, qui sont commises à l'occasion de la perpétration des crimes odieux qui offensent la conscience de toute l'humanité d'une part, et, d'autrepart, l'implication des juges-citoyens comme jurés dans le cadre des procès pour crimes internationaux proprement dits. La population quant à elle peut être appelée à jouer un rôle de premier plan dans la recherche de la vérité historique et dans la manifestation de la vérité judiciaire.
In: Genèses: sciences sociales et histoire, Band 97, Heft 4, S. 47-66
ISSN: 1776-2944
Cet article porte sur le traitement différentiel des adolescents selon le genre dans la justice pénale. Après avoir présenté les statistiques publiques dans ce domaine sous le rapport du genre, on examine d'un point de vue qualitatif le travail judiciaire et ses productions (écrits éducatifs, dossiers judiciaires), afin de saisir, dans leur banalité, les biais de genre opérant quotidiennement dans le traitement des « mineurs délinquants ». Cette analyse est confrontée aux propos d'éducateurs et de magistrats recueillis au cours d'une enquête par observation et entretiens. On décrit ainsi, dans ses aspects les plus concrets, la production et reproduction des normes de genre et ses effets sur les carrières institutionnelles des adolescents.
In: Déviance et société, Band 28, Heft 2, S. 159
In: Déviance et société, Band 1, Heft 4, S. 441-449
Le maître mot de ce mémoire sera « l'évolution ». La justice internationale pénale, où en était-elle hier ? Où en est-elle aujourd'hui ? Où en sera-t-elle demain ? Ce mémoire vise à démontrer, à travers des développements historiques, juridiques et politiques, l'évolution institutionnelle de la justice internationale. De la justice des vainqueurs à Nuremberg et Tokyo à La Haye et ailleurs encore. La CPI représente-t-elle une justice mondiale ? Quelles sont les difficultés rencontrées par ces institutions ? De quelle manière l'évolution des règles institutionnelles permet-elle de rendre justice de manière plus efficace ? ; Master [120] en droit, Université catholique de Louvain, 2015
BASE
Le maître mot de ce mémoire sera « l'évolution ». La justice internationale pénale, où en était-elle hier ? Où en est-elle aujourd'hui ? Où en sera-t-elle demain ? Ce mémoire vise à démontrer, à travers des développements historiques, juridiques et politiques, l'évolution institutionnelle de la justice internationale. De la justice des vainqueurs à Nuremberg et Tokyo à La Haye et ailleurs encore. La CPI représente-t-elle une justice mondiale ? Quelles sont les difficultés rencontrées par ces institutions ? De quelle manière l'évolution des règles institutionnelles permet-elle de rendre justice de manière plus efficace ? ; Master [120] en droit, Université catholique de Louvain, 2015
BASE
In: Déviance et société, Band 34, Heft 4, S. 671-687
Tenter de mesurer et de contrôler le risque est devenu une préoccupation centrale de la justice pénale. Les auteurs critiques ont souligné combien pratiquer l'évaluation du risque peut entrer en contradiction avec le principe de proportionnalité et ont également avancé que son utilisation peut accroître le niveau général de punitivité et d'inégalité sociale. Quant aux promoteurs et aux partisans de l'évaluation du risque, ils mettent en lumière ses avantages, par exemple le socle qu'elle offre aux mesures de réhabilitation. Cet article discute le développement de l'évaluation du risque dans les pratiques de la justice pénale britannique et avance que ses conséquences, tant positives que négatives, ont été les effets, non seulement des pratiques elles-mêmes, mais également des politiques au service desquelles elles ont été déployées.