La violence
In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionnelles et politiques, Heft 86, S. 107-116
ISSN: 0152-0768
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In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionnelles et politiques, Heft 86, S. 107-116
ISSN: 0152-0768
In: Esprit, Band Janvier, Heft 1, S. 45-56
La violence des terroristes est à la fois produite par la mondialisation et destructrice du monde. Avec elle, les frontières ne dessinent plus des territoires, mais séparent des personnes. Tout comme l'économie globale, le terrorisme déterritorialisé nous oblige à repenser le lien politique.
In: Utopie critique: revue internationale pour l'autogestion, Heft 35, S. 59-64
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 47-2, Heft 2, S. 354-367
ISSN: 1776-3045
Résumé Nés des improvisations rageuses des activistes du Mouvement à l'encontre de leurs adversaires politiques, les camps de concentration se développèrent à partir de 1934 sur le « modèle de Dachau ». A travers le règlement édicté par Eicke se dessina l'idéal d'une violence pure, dépourvue de toute passion comme de toute inhibition. La violence qui garantissait le pouvoir absolu des S.S. imprégna également les rapports entre les différentes catégories de détenus. A la fin des années 1930, la répression fut élargie, sous l'influence des théories de la biologie sociale et de l'hygiène raciale, aux criminels et aux asociaux, définis comme non conformes à la norme de la communauté du Peuple allemand. Pendant la guerre, le recours à la méthode des assassinats par gaz et l'extension vers l'est du système concentrationnaire témoignèrent de la continuité et de la radicalisation la plus extrême du processus de la violence. Born of the « fierce improvisations » of the activists of the Nazi Parry against their political opponents, the concentration camps developed from 1934 on the Dachau model. From the raies formùlated by Eicke there surged an idéal of pure violence, devoid of any form of either passion or inhibition. Violence, which guaranted the absolute power of the S.S., equally spread to the relations between the various catégories of prisoners. Towards the end of the thirthies, under the influence of the théories of social biology and racial hygiène, repression spread to criminals and asocial éléments, who were defined as « not in agreement with the norms of the community of the German People ». During the war, resorting to the method of gas murders and extending the System of concentration camps eastward highlighted the continuity and the most extrême radicalization of the process of violence.
In: Inflexions, Band 31, Heft 1, S. 11-21
Devant l'ampleur et la monstruosité des crimes nazis, collectifs ou individuels, les historiens ont longtemps buté sur leur causalité profonde, faisant basculer leurs auteurs du côté de l'inhumain, du barbare. Ces comportements s'appuient pourtant sur des fondements normatifs et un argumentaire juridique. Philosophes, juristes, historiens, médecins ont en effet élaboré des théories qui faisaient de la race le fondement du droit, et de la loi du sang la loi de la nature qui justifiait tout, notamment la violence totale et l'extermination. Voilà comment tuer un enfant au bord d'une fosse pouvait relever de la bravoure militaire face à l'ennemi biologique.
In: Alternatives non-violentes: revue trimestrielle, Band 190, Heft 1, S. 28-28
In: Revue française de science politique, Band 59, Heft 6, S. 1302-1303
ISSN: 0035-2950
In: Vie sociale et traitements, Band 74, Heft 2, S. 50
ISSN: 1776-2898
In: Autres temps: cahiers d'ethique sociale et politique, Band 53, Heft 1, S. 7-12
ISSN: 2261-1010
In: Reflets: Revue d'intervention sociale et communautaire, Band 2, Heft 1, S. 146
ISSN: 1712-8498
In: Le Sujet dans la Cité: revue internationale de recherche biographique, Band 1, Heft 1, S. 144-151
ISSN: 2263-7516
In: Stratégique: revue trimestrielle de recherches et d'études stratégiques, Band 120, Heft 3, S. 13-17
In: Politique et sociétés, Band 29, Heft 2, S. 156-158
ISSN: 1203-9438
In: Revue française de sociologie, Band 39, Heft 3, S. 625
In: La Revue du MAUSS, Band 55, Heft 1, S. 315-328
ISSN: 1776-3053
Écartant la condamnation morale du mal, l'article prend un point de vue social pour discerner les contours du mal antisocial et en cerner l'origine dans la violence exercée contre la relation sociale. Dans les sociétés archaïques, le mal antisocial à l'origine de la violence intrasociale était conjuré par son externalisation dans la guerre contre les ennemis. La guerre de soumission hégémonique à l'origine des sociétés divisées en classes hiérarchisées y a introduit au contraire la violence sous la forme plus policée d'un antagonisme antisocial entre groupes. Mais, au lieu de simplement opposer la violence à la violence, il faudrait contrarier la propension à attiser le conflit dans le sens de la guerre pour lutter contre le mal de l'antagonisme intrasocial : le mal antisocial étant irréductible à la violence de l'oppression structurelle, le combat contre le système de soumission impliquerait de s'émanciper du désir de soumission comme ressort du mal antisocial.