De nombreux jeunes connaissent et subissent « l'errance ». A Bruxelles, ils sont plusieurs centaines de mineurs et de jeunes majeurs à se retrouver à la rue chaque année. Dans le présent numéro de PAUVéRITé, plusieurs de ces jeunes s'expriment sur le parcours les ayant mené à la rue, les difficultés vécues mais aussi tous les moyens et stratégies qu'ils ont pu ou dû mettre en œuvre pour pouvoir survivre. Ils relatent également leur rapport aux structures d'aide sociale et le délicat passage entre celles dédiées à la jeunesse et celles pour adultes. Tous ces propos sont illustrés, soutenus, appuyés ou nuancés par une lecture sociologique des auteurs.
De nombreux jeunes connaissent et subissent « l'errance ». A Bruxelles, ils sont plusieurs centaines de mineurs et de jeunes majeurs à se retrouver à la rue chaque année. Dans le présent numéro de PAUVéRITé, plusieurs de ces jeunes s'expriment sur le parcours les ayant mené à la rue, les difficultés vécues mais aussi tous les moyens et stratégies qu'ils ont pu ou dû mettre en œuvre pour pouvoir survivre. Ils relatent également leur rapport aux structures d'aide sociale et le délicat passage entre celles dédiées à la jeunesse et celles pour adultes. Tous ces propos sont illustrés, soutenus, appuyés ou nuancés par une lecture sociologique des auteurs.
Les institutions politiques et culturelles ont depuis 30 ans parcouru un chemin considérable dans la reconnaissances des musiques populaires, et surtout des musiques dites actuelles, qui sont celles des jeunes. C'est l'histoire de ce parcours qui est ici retracée, prenant l'exemple de l'Aquitaine.
Les institutions politiques et culturelles ont depuis 30 ans parcouru un chemin considérable dans la reconnaissances des musiques populaires, et surtout des musiques dites actuelles, qui sont celles des jeunes. C'est l'histoire de ce parcours qui est ici retracée, prenant l'exemple de l'Aquitaine.
Perfume is recurrently evocated in many nineteenth-century texts about or addressed to young women. It is used as an effective metaphor of the awareness they had of themselves and of how they were generally perceived. Literature and iconography, religious, commercial or medical discourses, altogether form an olfactory portrait of the young woman. This particular perception is the result of a convergence between bourgeois values like family and hygiene and the economic expansion of perfumery that democratizes the access to flagrances. This paper sketches out this olfactory portrait in its chemical complexity, by interrogating the indefinable margins of the young woman's conceptions and representations, showing another aspect of this recently emerged figure in the social imaginary. ; Omniprésent lorsque s'agit d'évoquer la jeune fille ou bien de s'adresser à elle, le parfum métaphorise à merveille, au XIXe siècle, la connaissance qu'elle se forme d'elle-même et de l'amour, ainsi que, surtout, la façon dont on la conçoit alors. L'iconographie et la littérature, le discours médical, religieux et commercial composent tous ensemble un portrait olfactif de la jeune fille, figure née de l'avènement de deux valeurs bourgeoises, la famille et l'hygiène, dont la place s'affirme au sein du foyer au moment où la parfumerie, connaissant un formidable essor, démocratise l'accès aux senteurs. C'est ce portrait olfactif à la chimie complexe qu'il s'agit de dresser pour interroger les marges de l'indéfinissable et de l'indicible dans les conceptions et représentations de la jeune fille, précisant ainsi les contours de cette figure nouvellement apparue dans l'imaginaire. ; Peer reviewed
Euro-Mediterranean Consortium for Applied Research on International Migration (CARIM) ; La tendance des Libanais à émigrer remonte à plusieurs siècles et les départs définitifs ou temporaires font partie du quotidien. Toutefois, certaines périodes ont connu une intensification de ces mouvements touchant l'ensemble des résidents, toutes régions et toutes catégories sociales confondues. Dans ce rapport, nous nous proposons d'étudier le phénomène d'émigration des jeunes Libanais au cours des dernières vagues d'émigration. A cette fin et en l'absence de statistiques officielles, nous nous baserons entièrement sur les deux enquêtes nationales réalisées par l'Observatoire universitaire de la réalité socio-économique (OURSE) de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth. La première section compare les caractéristiques sociodémographiques et occupationnelles de la population jeune résidente et émigrée. Dans la seconde partie, les attitudes des jeunes Libanais face à l'émigration ainsi que leur dispersion dans le monde sont analysées dans le détail. Les résultats mettent en exergue l'importance de l'émigration des jeunes, leurs projets de mobilité, leur perception de l'émigration et l'attitude de la collectivité quant à ce phénomène. Il semble que l'émigration, présente depuis longtemps dans la société libanaise, a tendance à s'accentuer et s'étendre à l'ensemble des couches sociales. Par ailleurs, les opportunités du marché du travail local semblent constituer le principal régulateur de l'intensité de l'émigration. Toutefois, les stratégies de départ et les opportunités du marché international du travail ne sont pas pour autant envisagées dans une perspective de rupture avec le pays d'origine. La raison du départ serait financière, mais la période de l'exil est déterminée et non définitive. Par ailleurs, malgré l'impact économique des remises d'épargne, l'émigration des jeunes est vécue par les familles au Liban et par la société dans son ensemble comme un fléau et de nombreuses voix se sont élevées dans le débat public pour en dénoncer les conséquences, provenant aussi bien des responsables politiques que des communautés religieuses et des médias. Abstract Attitudes to emigration have ancient roots in Lebanon. Indeed, leaving the country permanently or temporarily has long been part of Lebanese life. However, emigration flows have been more intense during certain periods involving the whole population regardless of social class and place of residence. This research report looks at recent patterns of youth emigration from Lebanon. Given the lack of official statistics for this phenomenon, this study is based on two national surveys carried out by the Observatoire universitaire de la réalité socio-économique (OURSE) of the St. Joseph University (USJ) in Beirut. In the first part of the report, the socio-demographic characteristics as well as the employment conditions of the young resident population and their emigrant peers will be compared. The second part will deal, instead, with the attitudes of young Lebanese nationals towards migration. The results highlight the plans of the young and the attitude towards migration found in Lebanese society. Furthermore, it emerges that younger emigration flows have been growing in recent years, responding to a lack of employment opportunities at home. However, emigration has not been perceived as a definitive separation from Lebanon, since migratory projects have often been temporary. From the point of view of the families left behind and the whole of Lebanese society, the continuous emigration of younger Lebanese migrants is a big loss, which is only partly counter-balanced by remittances.
Depuis le début de la guerre en 2002, un mouvement social d'ampleur inédite s'est affirmé en Côte d'Ivoire, celui de la " Jeunesse patriotique ", qui se mobilise dans la violence d'un discours ultranationaliste et anticolonialiste. Encadrés par des organisations de masse qui quadrillent l'espace urbain, les Jeunes patriotes sont devenus des acteurs centraux du jeu politique et une arme de choc au service du pouvoir. Tout en reconnaissant cette instrumentalisation politique, l'Etude dépasse les lectures fonctionnalistes du phénomène des Jeunes patriotes pour tenter d'en saisir les ressorts sociologiques et d'en mesurer la portée. Fondée sur des enquêtes inédites menées à Abidjan auprès de militants de base de la " galaxie patriotique ", elle démontre que dans la grande geste nationaliste se joue également l'émergence d'une nouvelle génération politique, passée par le syndicalisme étudiant de la Fesci, qui aujourd'hui réclame violemment des droits et une reconnaissance sociale. Le registre anticolonialiste apparaît, dans cette hypothèse, comme un langage d'énonciation d'une révolution générationnelle, d'émancipation d'une fraction de la jeunesse ayant expérimenté la violence dans la lutte syndicale et dans la guerre. Elle s'interroge in fine sur l'influence de ce phénomène quant aux perspectives de sortie de crise. Par-delà ses dimensions institutionnelles, l'accord de Ouagadougou n'ouvre-t-il pas la voie à un changement de génération politique, celles des " fescistes " - patriotes et rebelles confondus - qui aura su s'imposer aux héritiers de l'houphouëtisme ?
Depuis le début de la guerre en 2002, un mouvement social d'ampleur inédite s'est affirmé en Côte d'Ivoire, celui de la " Jeunesse patriotique ", qui se mobilise dans la violence d'un discours ultranationaliste et anticolonialiste. Encadrés par des organisations de masse qui quadrillent l'espace urbain, les Jeunes patriotes sont devenus des acteurs centraux du jeu politique et une arme de choc au service du pouvoir. Tout en reconnaissant cette instrumentalisation politique, l'Etude dépasse les lectures fonctionnalistes du phénomène des Jeunes patriotes pour tenter d'en saisir les ressorts sociologiques et d'en mesurer la portée. Fondée sur des enquêtes inédites menées à Abidjan auprès de militants de base de la " galaxie patriotique ", elle démontre que dans la grande geste nationaliste se joue également l'émergence d'une nouvelle génération politique, passée par le syndicalisme étudiant de la Fesci, qui aujourd'hui réclame violemment des droits et une reconnaissance sociale. Le registre anticolonialiste apparaît, dans cette hypothèse, comme un langage d'énonciation d'une révolution générationnelle, d'émancipation d'une fraction de la jeunesse ayant expérimenté la violence dans la lutte syndicale et dans la guerre. Elle s'interroge in fine sur l'influence de ce phénomène quant aux perspectives de sortie de crise. Par-delà ses dimensions institutionnelles, l'accord de Ouagadougou n'ouvre-t-il pas la voie à un changement de génération politique, celles des " fescistes " - patriotes et rebelles confondus - qui aura su s'imposer aux héritiers de l'houphouëtisme ?
Depuis le début de la guerre en 2002, un mouvement social d'ampleur inédite s'est affirmé en Côte d'Ivoire, celui de la " Jeunesse patriotique ", qui se mobilise dans la violence d'un discours ultranationaliste et anticolonialiste. Encadrés par des organisations de masse qui quadrillent l'espace urbain, les Jeunes patriotes sont devenus des acteurs centraux du jeu politique et une arme de choc au service du pouvoir. Tout en reconnaissant cette instrumentalisation politique, l'Etude dépasse les lectures fonctionnalistes du phénomène des Jeunes patriotes pour tenter d'en saisir les ressorts sociologiques et d'en mesurer la portée. Fondée sur des enquêtes inédites menées à Abidjan auprès de militants de base de la " galaxie patriotique ", elle démontre que dans la grande geste nationaliste se joue également l'émergence d'une nouvelle génération politique, passée par le syndicalisme étudiant de la Fesci, qui aujourd'hui réclame violemment des droits et une reconnaissance sociale. Le registre anticolonialiste apparaît, dans cette hypothèse, comme un langage d'énonciation d'une révolution générationnelle, d'émancipation d'une fraction de la jeunesse ayant expérimenté la violence dans la lutte syndicale et dans la guerre. Elle s'interroge in fine sur l'influence de ce phénomène quant aux perspectives de sortie de crise. Par-delà ses dimensions institutionnelles, l'accord de Ouagadougou n'ouvre-t-il pas la voie à un changement de génération politique, celles des " fescistes " - patriotes et rebelles confondus - qui aura su s'imposer aux héritiers de l'houphouëtisme ?
Depuis le début de la guerre en 2002, un mouvement social d'ampleur inédite s'est affirmé en Côte d'Ivoire, celui de la " Jeunesse patriotique ", qui se mobilise dans la violence d'un discours ultranationaliste et anticolonialiste. Encadrés par des organisations de masse qui quadrillent l'espace urbain, les Jeunes patriotes sont devenus des acteurs centraux du jeu politique et une arme de choc au service du pouvoir. Tout en reconnaissant cette instrumentalisation politique, l'Etude dépasse les lectures fonctionnalistes du phénomène des Jeunes patriotes pour tenter d'en saisir les ressorts sociologiques et d'en mesurer la portée. Fondée sur des enquêtes inédites menées à Abidjan auprès de militants de base de la " galaxie patriotique ", elle démontre que dans la grande geste nationaliste se joue également l'émergence d'une nouvelle génération politique, passée par le syndicalisme étudiant de la Fesci, qui aujourd'hui réclame violemment des droits et une reconnaissance sociale. Le registre anticolonialiste apparaît, dans cette hypothèse, comme un langage d'énonciation d'une révolution générationnelle, d'émancipation d'une fraction de la jeunesse ayant expérimenté la violence dans la lutte syndicale et dans la guerre. Elle s'interroge in fine sur l'influence de ce phénomène quant aux perspectives de sortie de crise. Par-delà ses dimensions institutionnelles, l'accord de Ouagadougou n'ouvre-t-il pas la voie à un changement de génération politique, celles des " fescistes " - patriotes et rebelles confondus - qui aura su s'imposer aux héritiers de l'houphouëtisme ?
Depuis le début de la guerre en 2002, un mouvement social d'ampleur inédite s'est affirmé en Côte d'Ivoire, celui de la " Jeunesse patriotique ", qui se mobilise dans la violence d'un discours ultranationaliste et anticolonialiste. Encadrés par des organisations de masse qui quadrillent l'espace urbain, les Jeunes patriotes sont devenus des acteurs centraux du jeu politique et une arme de choc au service du pouvoir. Tout en reconnaissant cette instrumentalisation politique, l'Etude dépasse les lectures fonctionnalistes du phénomène des Jeunes patriotes pour tenter d'en saisir les ressorts sociologiques et d'en mesurer la portée. Fondée sur des enquêtes inédites menées à Abidjan auprès de militants de base de la " galaxie patriotique ", elle démontre que dans la grande geste nationaliste se joue également l'émergence d'une nouvelle génération politique, passée par le syndicalisme étudiant de la Fesci, qui aujourd'hui réclame violemment des droits et une reconnaissance sociale. Le registre anticolonialiste apparaît, dans cette hypothèse, comme un langage d'énonciation d'une révolution générationnelle, d'émancipation d'une fraction de la jeunesse ayant expérimenté la violence dans la lutte syndicale et dans la guerre. Elle s'interroge in fine sur l'influence de ce phénomène quant aux perspectives de sortie de crise. Par-delà ses dimensions institutionnelles, l'accord de Ouagadougou n'ouvre-t-il pas la voie à un changement de génération politique, celles des " fescistes " - patriotes et rebelles confondus - qui aura su s'imposer aux héritiers de l'houphouëtisme ?
Depuis le début de la guerre en 2002, un mouvement social d'ampleur inédite s'est affirmé en Côte d'Ivoire, celui de la " Jeunesse patriotique ", qui se mobilise dans la violence d'un discours ultranationaliste et anticolonialiste. Encadrés par des organisations de masse qui quadrillent l'espace urbain, les Jeunes patriotes sont devenus des acteurs centraux du jeu politique et une arme de choc au service du pouvoir. Tout en reconnaissant cette instrumentalisation politique, l'Etude dépasse les lectures fonctionnalistes du phénomène des Jeunes patriotes pour tenter d'en saisir les ressorts sociologiques et d'en mesurer la portée. Fondée sur des enquêtes inédites menées à Abidjan auprès de militants de base de la " galaxie patriotique ", elle démontre que dans la grande geste nationaliste se joue également l'émergence d'une nouvelle génération politique, passée par le syndicalisme étudiant de la Fesci, qui aujourd'hui réclame violemment des droits et une reconnaissance sociale. Le registre anticolonialiste apparaît, dans cette hypothèse, comme un langage d'énonciation d'une révolution générationnelle, d'émancipation d'une fraction de la jeunesse ayant expérimenté la violence dans la lutte syndicale et dans la guerre. Elle s'interroge in fine sur l'influence de ce phénomène quant aux perspectives de sortie de crise. Par-delà ses dimensions institutionnelles, l'accord de Ouagadougou n'ouvre-t-il pas la voie à un changement de génération politique, celles des " fescistes " - patriotes et rebelles confondus - qui aura su s'imposer aux héritiers de l'houphouëtisme ?
Ce projet de recherche en sociologie porte sur les aspirations des jeunes atikamekws d'Opitciwan dans le Haut-Saint-Maurice et leur attitude face à l'école et l'emploi. Dans un premier temps, nous dresserons un bref portrait de la situation socio-économique, historique et politique de la communauté. Ensuite, nous examinerons les données de l'Enquête Nationale auprès des Ménages d'Opitciwan en 2011. Nous retiendrons les données sur la situation socio-économique de la communauté, en particulier celles portant sur la relation entre l'éducation, l'emploi et le revenu total. Cela permettra de connaître leur dynamique. Dans un deuxième temps, nous tenterons d'identifier les aspirations des jeunes d'Opitciwan à l'aide d'entrevues semi-dirigées. Nous examinerons les fondements de leurs aspirations, c'est-à-dire les représentations que se font les jeunes des possibilités d'avenir, et des moyens de les rendre effectivement atteignables. Afin d'illustrer les résultats différemment, nous dresserons un portrait des jeunes participants en créant des socio-types. Les quatre socio-types seront l'ambitieux, le réaliste consciencieux, l'insécure et le passif. Finalement, nous comparerons les deux analyses afin d'identifier les cohérences et les divergences et d'élucider celles-ci. L'étude permettra de mieux comprendre l'attitude des jeunes atikamekws et de l'ensemble de la population face à l'éducation et l'emploi. Elle permettra aussi de découvrir les besoins de la communauté. ; This sociology research project aims to shed light on the aspirations of the Atikamekw youth of Opitciwan; one of the three poverty struck Atikamekw communities in the Northern Saint-Maurice region of Québec, Canada. Its further aim is to discover the attitude of Atikamekw youth towards school education and employment. First, a brief portrait will be painted of the socio-economical, historical and political situation of the community. Then, the National Household Survey of 2011 statistics will be examined to define the socio-economical conditions of the community by paying a particular attention to the relationship between schooling, employment and income. This quantitative analysis will allow us to discover the dynamic of these three variables within the community of Opitciwan. Secondly, semi-structured interviews will be carried out with Opitciwan's youth to identify their aspirations and motives. Our interview strategy will examine the reasoning of the participants' aspirations such as the impressions they have of their possible future and how they conceive the achievement of their ambitions. Four socio-types will be created from this qualitative analysis to categorise the results and help facilitate their interpretation. The resulting socio-types are: the ambitious, the conscious-realistic, the insecure and the passive type. Finally, the quantitative and qualitative analysis will be compared. This will allow us to identify and expose the similarities and differences between the realities of the community and the values of its youth. This study will, most importantly, generate a better understanding of the attitude of Atikamekw youth towards education and employment. It will also allow us to discover the dynamic between education, employment and income in the community and aid in identifying Opitciwans' socio-economic needs.
Les jeunes ressentent plus que les adultes les injustices et lesdiscriminations vécues personnellement. En revanche ils sont moins sensiblesà l'injustice sociale dans l'ensemble de la société. Cet article explore quelquesexplications possibles de ce paradoxe : particularités des injustices ressenties etprobablement subies par les jeunes, effets de composition sociale du groupe desjeunes par rapport aux adultes contribuant à atténuer la sensibilité à l'injusticesociale, nature des liens, chez les jeunes, entre le positionnement politique etla perception de l'injustice dans la société.