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Die Republik Österreich konnte die Feiern in den Jahren 1995 und 1996 (40 Jahre Staatsvertrag, 50 Jahre Österreich und Millenium) als Vollmitglied der Europäischen Union begehen. Zu diesem Anlass formulierte Herbert Krecjci einige Gedanken zur Position Österreichs in Europa und zur Diskussion über die österreichische Identität. Den Schlüssel zu einem gesunden Verständnis österreichischer Identität sieht der Autor besonders in einem von Bescheidenheit und Optimismus getragenen Wollen.

Cet article tente de situer l'apparition et la définition de la nation parmi les quelques formes politiques des sociétés humaines (tribu, cité, empire). L'évolution de ces formes est en cours. L'article évalue les positions pour et contre la valeur des nations aujourd'hui, analyse quelques arguments pour et contre leurs rôles possibles, diagnostique l'état des formes politiques concurrentes (un monde d'empires ou de nations), prévoit quelques chemins possibles. Il est peu probable qu'un monde sans nations ressemble à ce qui a longtemps été défini comme le seul progrès possible de la liberté politique.

Minority nations within multinational States often evolve within a context of great uncertainty when it comes to the protection of their distinctive political and cultural characteristics. While their minority condition in no way limits their existence as nations, it can nevertheless come with a certain feeling of national fragility and even a fear of disappearing. These minority nations, when the State to which they belong refuses to recognize their particularism and to allow them the necessary tools to defend it, can then quickly become fragile nations. In this article, we discuss, define and specify the meaning of the concept of fragile nations, putting the emphasis on its theoretical and normative dimensions.

Minority nations within multinational States often evolve within a context of great uncertainty when it comes to the protection of their distinctive political and cultural characteristics. While their minority condition in no way limits their existence as nations, it can nevertheless come with a certain feeling of national fragility and even a fear of disappearing. These minority nations, when the State to which they belong refuses to recognize their particularism and to allow them the necessary tools to defend it, can then quickly become fragile nations. In this article, we discuss, define and specify the meaning of the concept of fragile nations, putting the emphasis on its theoretical and normative dimensions.

RésuméLes nations minoritaires dans les États multinationaux évoluent dans un contexte parfois incertain et inhospitalier de leur particularité sociétale, politique et culturelle. Si leur situation minoritaire n'est en rien un frein à leur existence comme nation, elle peut néanmoins s'accompagner d'un certain sentiment de fragilité nationale et même d'une peur de disparaître. Ces nations minoritaires, quand l'État auquel elles appartiennent refuse de reconnaître leur particularisme et de leur permettre de le défendre, peuvent alors rapidement devenir des nations fragiles. Il est l'objet du présent article de définir et de préciser le concept de nation fragile, à l'aide d'une discussion théorique, conceptuelle et normative.

Tout oppose apparemment les traditions française et américaine en matière d'intégration des migrants et des minorités. Au credo français de la nation unitaire, répond l'ethnicisation des minorités et la prégnance du concept de race aux USA. Tandis que la société française intègre des individus, la société américaine, elle, négocie l'adaptation de groupes ethniques hétérogènes. De même, les Français se méfient beaucoup des effets pervers de l'Affirmative Action, une politique qui prend pourtant tout son sens dans le contexte américain, marqué par de très fortes discriminations, au moins jusqu'aux années 60.

Der Autor analysiert Bedingungen der "Krise des Politischen" in Frankreich. Das Referendum über die Verträge von Maastricht habe gezeigt, daß die etablierten politischen Parteien die Verteilung der gesellschaftlich relevanten Meinungen kaum noch repräsentieren; zudem konstatiert er einen Verlust an "Begeisterungsfähigkeit für die Politik". Er skizziert Frankreich als politikzentrierte Nation, deren Grundlagen der modernen politischen Identität die Ära der Revolution sei. Die Gewährleistung innerer Einheit des Landes sei in Frankreich zudem stets eine große Herausforderung gewesen. Er erläutert beide Thesen im historischen Kontext und geht anschließend auf die Politik des "Euro-Gaullismus" als Mittel gegen die Marginalisierung der Nation im Zusammenhang mit der Integration Europas ein. Wie erfolgversprechende Strategien der künftigen europäischen Innen- und Außenpolitik aussehen könnten, sei (nicht nur) in Frankreich noch unklar, heißt ein Fazit. (rk)