Art et production culturelle
In: Multitudes, Band 4, Heft 1, S. 74-82
ISSN: 1777-5841
In: Multitudes, Band 4, Heft 1, S. 74-82
ISSN: 1777-5841
In: La Pensée, Band 416, Heft 4, S. 99-107
Pendant longtemps, peu de recherches ont porté sur l'étude de l'appropriation culturelle durant l'enfance, avec les points communs et les variations entre groupes sociaux. La récente réédition commentée d'un classique méconnu s'inscrit dans le regain d'intérêt pour ces questions, avec de nombreux travaux récents. Les trois recensions que nous présentons ci-dessous se font écho pour dessiner un domaine de recherche où les connaissances s'étoffent.
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Heft 44, S. 137-146
ISSN: 1148-2664
In: Cultures & conflits: sociologie politique de l'international, Heft 107, S. 9-13
ISSN: 1777-5345
In: International journal of urban and regional research, Band 35, Heft 2, S. 405-413
ISSN: 1468-2427
AbstractThis essay explores the role of Istanbul's 'cultural productions' as components of the city's structure and texture. Istanbul is a city of tensions, generated by its countless conflicting and divergent flows which are constantly influenced by socio‐economic, political and cultural fusions and confusions. It is constantly expanding, both horizontally and vertically, as evidenced by its central and peripheral settlements, illegal dwellings and squatted lands. With each and every new inhabitant, further cumulative cultural input is added to the city, which also blends social exclusion and transgression (together with axiomatic de facto regulations). The city 'operates' as a jumbled mode of excessive information; the repetitive collapse and replenishment of this information overload opens up diverse 'realities'. Within this picture, 'cultural productions' of the city have emerged as indicators of inhabitants' reactions, exposing ways of coping with/surviving in the city. These cultural productions are locally, temporarily and spontaneously produced. Consequently, this essay investigates how such cultural productions have been processed by the inhabitants of the city since the 1980s, and specifically focuses on the latest research and project models, navigating through projects undertaken by academics, artists and architects who correspond and have connections with international institutions — most notably in the field of contemporary art.Résumé Cet essai examine le rôle des 'productions culturelles' d'Istanbul en tant que composantes de la structure et de la texture urbaines. Cette ville est faite de tensions générées par un nombre infini de flux contradictoires et divergents, influencés en permanence par des fusions et confusions socio‐économiques, politiques et culturelles. Elle ne cesse de se développer tant au plan horizontal que vertical, comme le montrent ses implantations centrales et périphériques, ses habitats illégaux et ses terrains squattés. Chaque nouvel habitant apporte une contribution culturelle cumulative à la ville qui mélange également exclusion sociale et transgression (ainsi que des règles axiomatiques de fait). La ville 'fonctionne' comme un enchevêtrement d'informations excessives: l'effondrement et la reconstitution réitérés de cette surcharge d'informations révèlent diverses 'réalités'. Dans cette représentation, les 'productions culturelles' de la ville sont apparues comme des indicateurs des réactions des habitants, traduisant leurs manières d'affronter la ville et d'y survivre. Les modalités de ces productions sont locales, temporaires et spontanées. L'étude s'intéresse donc au traitement de ces productions culturelles par les habitants depuis les années 1980, et porte en particulier sur les modèles de recherches et de projets les plus récents, en passant par des travaux d'universitaires, d'artistes ou d'architectes qui correspondent et ont des liens avec des institutions internationales, notamment dans le domaine de l'art contemporain.
In: Cahiers Jaurès, Band 230, Heft 4, S. 109-128
Situé à l'Ouest de la Belgique, le Borinage a longtemps été décrit comme l'archétype du bassin minier. Sa crise et son en déclin, qui éclatent en 1958-1959, ont suscité l'émoi et l'intérêt du monde politique, journalistique, mais aussi des artistes. L'objectif de cet article vise donc à étudier le caractère pionnier de la mise en image de cette désindustrialisation, qui touche un bassin charbonnier emblématique. Notre approche porte sur une lecture croisée de trois productions culturelles et visuelles réalisées au moment même de la crise charbonnière : les reportages photographiques de Jean-Loup Sieff et Dolf Krüger et le film Déjà s'envole la fleur maigre de Paul Meyer. En outre, les clichés du photographe local François Daniel et les dessins du peintre Roger Somville contribueront à édifier une interprétation culturelle du processus de désindustrialisation dans le Borinage.
In: International journal of urban and regional research, Band 24, Heft 1, S. 9-24
ISSN: 1468-2427
The past decade has seen an increasing interest in the cultural economies of cities by public bodies keen to address issues of urban decline. This article documents recent developments on the South Bank of the Thames in central London where cultural investments appear to be clustered and where attempts have been made to give spatial and policy coherence to a range of new development projects. The local authority promotes the South Bank as London's new cultural quarter. However, this strategy is an opportunist and image‐based response to dominant property speculation interests. The management of cultural production in this part of London reveals limits to local coalition building and the limited influence of local strategies on the development process. The article questions whether the cultural quarter is an appropriate scale for managing the development of cultural industries as a motor for economic development in particular.Depuis une dizaine d'années, les autorités publiques qui s'occupent du déclin urbain s'intéressent de plus en plus à la dimension économique de la culture dans les villes. Cet article présente ce qui s'est passé sur la rive sud de la Tamise au centre de Londres où une tentative a été faite pour donner une cohérence spatiale à une série de nouveaux projets. L'autorité locale vend la South Bank comme un nouveau centre culturel. Cependant, cette stratégie constitue une réponse opportuniste en termes d'image aux intérêts immobiliers spéculatifs dominants. La gestion de la production culturelle dans ce quartier de Londres révèle les limites de la construction de la coalition locale et l'influence limitée des stratégies locales dans les processus de développement. Les auteurs de l'article se demandent si le quartier culturel est une échelle appropriée pour la gestion du développement des industries culturelles comme centre moteur du développement économique en particulier.
In: Critique internationale: revue comparative de sciences sociales, Heft 1, S. 37-53
ISSN: 1149-9818, 1290-7839
The spread of Japanese media culture to many parts of the world has been domestically & internationally acclaimed for its cultural creativity that stands out from its American counterparts & for its promotion of Japan's "soft power." However, such an affirmative discourse tends to ignore how it has been occurring in the uneven globalization process. This paper will argue that the developments of Japanese media culture export are symptomatic of the restructuring of unevenness in the transnational media & cultural flows, in the process of which the logic of neoliberalism has deeply penetrated not only the corporate production & circulation of media culture but also the state's cultural policies in its opportunistic uses to maximize national interests. Adapted from the source document.
In: Naqd: revue d'études et de critique sociale, Band 16, Heft 1, S. 149-164
En temps de crise économique pour les régions industrielles qui deviennent ferraille, mais aussi en temps de reconversion et de changements des lieux et des modes productifs, la séparation du travail et de l'habitat grandit. Elle révèle toute la gravité de la question des déplacements, tant celle des transports que celle de l'isolement, de l'absence de communications, dans tous les sens du terme, jusqu'à l'enfermement. Elle peut aller jusqu'à la prépondérance ou l'exclusivité des quartiers et des zones d'habitat dans les sociétés de non production majeure. Plus encore, l'amplification de l'âge jeune, entretenu par l'école et l'assistance, mais qui concerne maintenant la majeure partie des sociétés au Maghreb, développe comme une immense banlieue informelle, assignée à résidence. Les seules sorties ne peuvent se faire que par rupture, c'est-à-dire ponctuellement par vagabondages ou descentes par effraction en ville, totalement par émigration ou son substitut par des solutions magiques, jeux de rôle, drogues et religions comprises, qui n'offrent qu'un paradis sans cesse artificiel. Pour être plus concret, il suffit de dire leur fait social à deux phénomènes que dissimulent les facilités de langage médiatisées : l'exclusion de la jeunesse des banlieues et, ensuite, cette manie d'appeler « villages », les concentrations qui entourent les villes ; en Algérie, ce sont les lieux désignés pour les massacres.
In: Critique internationale, Band 102, Heft 1, S. 69-92
ISSN: 1777-554X
À partir de l'analyse de dix collections de documents produites depuis le soulèvement de 2011, nous identifions les dynamiques d'archivage propres à l'espace transnational de l'exil syrien. Ceux qui font profession de collecter et de préserver ces documents ont développé une nouvelle pratique située à la frontière du militantisme, de la justice internationale et des politiques culturelles pour définir les normes d'archivage, les règles de propriété et la matérialité de ces archives. Cette arène transnationale forme ainsi un « champ faible » influencé par d'autres secteurs d'activité globalisés. Malgré ce rapport de force, le tournant archivistique syrien produit des contre-archives qui contribuent à la formation de récits autonomes sur l'histoire contemporaine syrienne. Pour développer notre analyse, nous distinguons trois familles de fonds documentaires : les archives patrimoniales, notamment architecturales, les archives révolutionnaires, documentant les productions culturelles du soulèvement, et les archives probatoires, réunissant les preuves des violences commises pendant la guerre. Cet ensemble forme un épistémè concurrent de l'archive d'État, dans le prolongement du soulèvement de 2011.
In: Problèmes d'Amérique Latine, Band 110, Heft 3, S. 17-37
ISSN: 0765-1333
Ce travail propose une analyse historique de la catégorie « ville latino-américaine » en tant que construction culturelle. Il établit qu'entre l'après-guerre et les années 1970, l'idée d'une « ville latino-américaine » a fonctionné comme une catégorie de la pensée sociale, une figure de l'imaginaire intellectuel et politique dans de vastes régions du continent. Ainsi, il recherche à reconstruire les principaux itinéraires conceptuels et idéologiques de cette catégorie, ses fonctions politiques et institutionnelles dans la conjoncture spécifique de la région. Le texte suggère enfin que cette manière de concevoir la catégorie « ville latino-américaine » peut ouvrir une piste productive pour les études culturelles latino-américaines.
In: Relations internationales: revue trimestrielle d'histoire, Band 145, Heft 1, S. 71-86
ISSN: 2105-2654
Résumé Cet article s'interroge sur les appréhensions culturelles liées à la Chine en étudiant un corpus de textes produits par les principaux experts sinologues centre-asiatiques, principalement mais non exclusivement kazakhs. Il part de l'hypothèse que les appréhensions culturelles forment l'un des socles sur lequel se construit de manière indirecte la prise de décision en relations internationales. Le décalage entre une présence chinoise massive sur le plan économique et géopolitique et une méconnaissance de la Chine contemporaine et de sa culture tend à susciter une production académique marquée par des inquiétudes identitaires profondes liées à ce voisinage chinois si soudain, et déjà si incontournable.
In: International social science journal: ISSJ, Band 38, Heft 4, S. 619-629
ISSN: 0020-8701
An attempt to clarify misunderstandings caused by Marxist & functionalist interpretations of the sociological theories expressed in Jean-Claude Passeron's & Pierre Bourdieu's La Reproduction: elements pour une theorie du systeme d'enseignement ([Reproduction: Elements of a Theory of the Educational System], Paris: Minuit, 1971; English translation, London/Beverly Hills: Sage, 1977). It is argued that most models of sociocultural reproduction are limited to the description of observable & measurable phenomena, serving only a heuristic & systematic function that never permits adequate description of historical changes or logical explanations of the transformations of social systems or subsystems. The Hegelian concept of "internal contradiction" & Weberian notion of "routinization" are discussed in relation to Karl Marx's model of the mode of capitalist production. The contribution of diverse theoretical constructions of sociologists & historians for shedding light on the epistemological presuppositions of such reproduction theories are explored. A framework by which to analyze cultural or social systems of reproduction is offered, & comparisons are made to the models of scholarly autoreproduction & intergenerational reproduction of collective inequalities. Particular attention is devoted to the educational system. It is cautioned that models of sociocultural reproduction cannot be viewed as global models of society, nor as laws or tendencies that govern the order of history. Modified AA
In: L' observatoire: observatoire des politiques culturelles, Band 58, Heft 2, S. 99-101
ISSN: 2553-615X
In: Relations internationales: revue trimestrielle d'histoire, Heft 147, S. 59-71
ISSN: 0335-2013
After 1964, Soviet cultural diplomacy used the cinema industry more than ever to compete with its main enemy, Hollywood, in a Cold War battle across different continents. From the famous adaptation of Tolstoy's War and Peace (1965) to the now forgotten military saga Liberation (1971), the first part of the Brezhnev era witnessed an important effort by Moscow not only to recover cinematic territory from Hollywood, but also to counter the Western films whose vision of history contradicted the Soviet vision. Although these efforts seem disappointing, the analysis of co-productions shows that in reality the traditional model of interpretation (efficiency v inefficiency) needs to be reconsidered when studying Soviet cultural diplomacy. Adapted from the source document.