artists - designers - cultural production - recycling - aesthetic experience - De nos jours, artistes et créateurs de toutes orientations, et dans différents champs de production culturelle, ont de plus en plus recours à des procédés impliquant le traitement de matériaux qui sont déjà disponibles dans l'espace culturel : ils créent en recyclant. Grâce aux nouvelles technologies de reproduction des œuvres et de traitement de données, cette modalité de production s'affirme comme une dominante de la culture contemporaine. Comment en rendre compte esthétiquement ? Quel est son impact sur notre expérience esthétique ? En quoi nous oblige-t-elle à repenser concepts et compréhension dans le domaine de l'esthétique. Dans ce livre, un groupe international de dix-huit chercheurs se penche sur cette interface entre esthétique et recyclage culturel et propose des éléments de réponse à ces questions. Ce livre est issu d'un colloque international qui eut lieu en 2001 à Montréal.
(francuski) Dans la premi?re partie de ce texte l?auteure traite des cons?quences th?oriques et m?thodologiques de l?utilisation du concept de champ de Pierre Bourdieu dans l?exploration du domaine de la production litt?raire. Ces cons?quences sont examin?es ? travers les oppositions caract?ristiques de la sociologie traditionnelle de l?art et de la litt?rature, entre la sociologie et l?herm?neutique, l?analyse externe et l?analyse interne, le contexte et le texte, le contenu et la forme, le social et l?esth?tique. La deuxi?me partie est consacr?e ? l?analyse des id?es principales de la sociologie de la production culturelle de Bourdieu. La th?orie du champ litt?raire que Bourdieu propose permet de comprendre la sp?cificit? des propri?t?s et des lois du champ de la production litt?raire. On examine ici dans quelle mesure ce sociologue a modifi? sa m?thode d?analyse pour construire r?ellement le champ des producteurs d?oeuvres culturelles, le champ des oeuvres, ainsi que le syst?me des relations qui s??tablissent entre ces deux ensembles de relations.
The spread of Japanese media culture to many parts of the world has been domestically & internationally acclaimed for its cultural creativity that stands out from its American counterparts & for its promotion of Japan's "soft power." However, such an affirmative discourse tends to ignore how it has been occurring in the uneven globalization process. This paper will argue that the developments of Japanese media culture export are symptomatic of the restructuring of unevenness in the transnational media & cultural flows, in the process of which the logic of neoliberalism has deeply penetrated not only the corporate production & circulation of media culture but also the state's cultural policies in its opportunistic uses to maximize national interests. Adapted from the source document.
À partir de l'analyse de dix collections de documents produites depuis le soulèvement de 2011, nous identifions les dynamiques d'archivage propres à l'espace transnational de l'exil syrien. Ceux qui font profession de collecter et de préserver ces documents ont développé une nouvelle pratique située à la frontière du militantisme, de la justice internationale et des politiques culturelles pour définir les normes d'archivage, les règles de propriété et la matérialité de ces archives. Cette arène transnationale forme ainsi un « champ faible » influencé par d'autres secteurs d'activité globalisés. Malgré ce rapport de force, le tournant archivistique syrien produit des contre-archives qui contribuent à la formation de récits autonomes sur l'histoire contemporaine syrienne. Pour développer notre analyse, nous distinguons trois familles de fonds documentaires : les archives patrimoniales, notamment architecturales, les archives révolutionnaires, documentant les productions culturelles du soulèvement, et les archives probatoires, réunissant les preuves des violences commises pendant la guerre. Cet ensemble forme un épistémè concurrent de l'archive d'État, dans le prolongement du soulèvement de 2011.
En temps de crise économique pour les régions industrielles qui deviennent ferraille, mais aussi en temps de reconversion et de changements des lieux et des modes productifs, la séparation du travail et de l'habitat grandit. Elle révèle toute la gravité de la question des déplacements, tant celle des transports que celle de l'isolement, de l'absence de communications, dans tous les sens du terme, jusqu'à l'enfermement. Elle peut aller jusqu'à la prépondérance ou l'exclusivité des quartiers et des zones d'habitat dans les sociétés de non production majeure. Plus encore, l'amplification de l'âge jeune, entretenu par l'école et l'assistance, mais qui concerne maintenant la majeure partie des sociétés au Maghreb, développe comme une immense banlieue informelle, assignée à résidence. Les seules sorties ne peuvent se faire que par rupture, c'est-à-dire ponctuellement par vagabondages ou descentes par effraction en ville, totalement par émigration ou son substitut par des solutions magiques, jeux de rôle, drogues et religions comprises, qui n'offrent qu'un paradis sans cesse artificiel. Pour être plus concret, il suffit de dire leur fait social à deux phénomènes que dissimulent les facilités de langage médiatisées : l'exclusion de la jeunesse des banlieues et, ensuite, cette manie d'appeler « villages », les concentrations qui entourent les villes ; en Algérie, ce sont les lieux désignés pour les massacres.
This paper examines the cultural production of "Canada" and "Canadians" in The Newcomers, a 1953 film produced by the National Film Board of Canada. Using a form of discourse analysis that sees talk as social interaction and identity as socially and locally constructed, this study illuminates how "Canada" and "Canadians" are talked into being in a film ostensibly about immigration and immigrants. While illustrating the moment-to-moment construction of these social identities in this specific context, this study also illustrates how ethnomethodological tools could be used to critically analyze the production of ideologies and identities in audio-visual media. Specific attention is paid to the marginalization of Aboriginal peoples in this governmental text.Key words: Aboriginal peoples, Canada, cultural production, ethnomethodology, identity, Indigenous peoples, immigration, National Film Board, talk as social interaction. ; Ce document examine la production culturelle du «Canada» et des «canadiens» dans The Newcomers, un film de 1953 produit par l'office national du film du Canada. En utilisant une forme d'analyse du discours qui considère la parole comme une interaction sociale, et l'identité comme socialement et localement construite, cette étude met en lumière comment le «Canada» et les «canadiens» sont persuadés de jouer dans un film soi-disant sur l'immigration et les immigrants. Tout en illustrant étape par étape la construction de ces identités sociales dans ce contexte spécifique, cette étude illustre également comment des outils ethnométhodologiques pourraient être utilisés pour analyser de manière critique la fabrication des idéologies et des identités dans les médias audiovisuels. Une attention particulière est portée sur la marginalisation des peuples autochtones dans ce texte gouvernemental.Mots-clés : peuples autochtones, Canada, production culturelle, ethnométhodologie, identité, immigration, office national du film, la parole comme interaction sociale.
« L'exception culturelle franco-française est morte » (cité dans L'Express 19.11.2009). C'est ce que Jean-Marie Messier, président et directeur général de Vivendi (Altman 2002), a déclaré lors de la fusion de son entreprise avec la société de production américaine Universal en 2001 à New York (Vidal/Ministère de la culture et de la communication 2002). Cette déclaration a provoqué l'outrage aussi bien dans le gouvernement français que parmi les professionnels du cinéma, d'autant plus que Messier a ajouté que « les angoisses franco-françaises sont archaïques » (cité dans ebd.). En effet, depuis les négociations du GATT en 1993, l'exception culturelle, un concept qui a été mis en place par le Ministère de la culture afin de protéger la culture française de l'hégémonie américaine, est l'une des préoccupations principales de l'État français. Le gouvernement considère qu'il est nécessaire de mettre en place une politique protectionniste vis-à-vis des biens culturels pour empêcher que la France soit envahie par la culture américaine et de mettre fin à la « cocacolonisation », du moins au niveau culturel (Cohen 2002). Ce protectionnisme culturel sous forme d'une exception culturelle est propre à la France et à l'Union Européenne, qui a copié le modèle, et c'est pour cette raison qu'il est intéressant d'y réfléchir ; à plus forte raison puisqu'elle semble fonctionner : la France est le deuxième pays exportateur de films dans le monde (Lanzoni 2002:363). Ce qui semble alors paradoxal, c'est que la profession française du cinéma elle-même n'ait pas trouvé de consensus au sujet de l'exception culturelle. En effet, Luc Besson, l'un des cinéastes français qui connaît un très grand succès en France, aux États-Unis et dans le monde depuis les années quatre-vingt, a déclaré : « There is no cultural exception » (cité dans Maule 2006:31). L'hégémonie culturelle venant des États-Unis joue également un rôle primordial dans le développement d'une exception culturelle en France qui cherche avant tout à protéger sa propre culture contre une mondialisation culturelle unilatérale dont les règles sont dictées par les États-Unis. La nécessité d'instaurer un modèle français protégé a en effet principalement pour but de freiner l'influence américaine sur les produits culturels français, que ce soit au niveau de l'économie (aspect commercial) ou au niveau de la diffusion et de la création du cinéma (aspect productif). Dans ce contexte du conflit franco-américain dans le domaine de la culture et du cinéma, nous voyons émerger depuis le milieu des années 1980 un nouveau réalisateur français qui est à la fois admiré et exécré : Luc Besson. Il a créé un modèle de réalisation et de production unique dans le monde, se détachant à la fois de l'exception culturelle et du système américain des grands studios libéraux. Il fusionne les deux modèles de production pour en faire un modèle unique dans le monde, destiné à concurrencer Hollywood de façon efficace et innovatrice. Au cours des recherches menées pour ce travail, il s'est rapidement avéré que la littérature au sujet du système de protection de la culture française est nombreuse. De même, nous trouvons une multitude d'oeuvres au sujet de l'hégémonie culturelle américaine. Cependant, il n'existe pratiquement aucune oeuvre qui fait la comparaison entre les deux systèmes ou qui analyse comment le système français de l'exception culturelle, dominé par la culture américaine, change sous l'influence de cette dernière. En outre, très peu d'auteurs s'intéressent aux films de Luc Besson et les analysent en profondeur alors qu'il connaît un succès particulièrement important en tant que réalisateur et producteur, peut-être parce que ce dernier est souvent considéré comme étant trop commercial et trop en écart avec les exigences de l'exception culturelle en France (Maule 2011:46). En effet, ce sont surtout des chercheurs britanniques qui s'intéressent à ses films même si le travail académique au sujet de Besson reste toujours très limité (ebd.). Le but du présent travail sera donc d'explorer un nouveau terrain de la recherche du cinéma français en tentant de faire cette comparaison directe mentionnée ci-dessus ainsi que d'accorder à Luc Besson l'importance qu'il mérite puisqu'il constitue incontestablement un metteur en scène important pour le paysage cinématographique de la France des années 2000. Au cours de ce travail, nous allons donc nous poser les questions suivantes : Qu'est-ce que l'exception culturelle et comment fonctionne-t-elle ? Quelles sont les difficultés auxquelles l'exception culturelle doit faire face ? Le cas échéant, comment expliquer son succès ou son échec ? La France a-t-elle réussi à résister face à l'hégémonie culturelle des États-Unis et si oui, comment ? Quelle est l'influence des États-Unis sur la création cinématographique en France et quels sont les aspects qui opposent principalement ces deux pays au niveau de la création, de la production et de la diffusion des produits du cinéma ? Quel rôle Luc Besson joue-t-il dans le paysage cinématographique de la France et dans le monde ? Et comment les films de Luc Besson traduisent la façon de travailler de ce réalisateur et producteur, apparemment situé entre deux chaises dans ces deux mondes du cinéma tellement opposés ? Finalement, comment peut-on situer Luc Besson dans les deux systèmes, est-il un réalisateur plutôt français ou plutôt hollywoodien ? Ce sont les problématiques principales auxquelles le développement qui suit va tenter de répondre. Afin d'apporter des réponses à toutes ces questions, nous allons voir, dans un premier chapitre théorique, comment fonctionne l'exception culturelle française et, plus précisément, comment l'exception culturelle peut se définir, et quelles sont les difficultés auxquelles ce système cinématographique se voit confronté aujourd'hui. Ensuite, dans un deuxième chapitre, nous examinerons Luc Besson en tant que réalisateur français et/ou hollywoodien ainsi que ses films « pré-EuropaCorp », c'est-à-dire ses oeuvres réalisées avant la création de sa propre grande société de production en 2000. Dans un troisième chapitre, nous nous intéresserons au Luc Besson « post-EuropaCorp », c'est-à-dire aux changements dans la réalisation et la production survenus suite à la création d'EuropaCorp en 2000. La problématique centrale du deuxième et troisième chapitre tournera autour de la francité et/ou du caractère hollywoodien de Luc Besson et de ses films. Finalement, le quatrième et dernier chapitre constituera une synthèse et un bilan personnel des trois premiers chapitres. Il exposera également, dans une deuxième partie, les perspectives de Luc Besson et EuropaCorp dans le futur.
International audience ; Combining digital humanities, cultural studies and migration studies, this chapter analyses the depiction of Europe in Algerian and Tunisian cultural productions about undocumented migration. These cultural productions are used as gateway to imaginaries of migration and imaginative geography. Europe first appears as a fortress and a land that is especially hard to reach as well as a land where everything is possible: a land of freedom where one can succeed and be accomplished. However, Europe is not only the land of hope but also the land of disillusion. Cultural productions about undocumented migration sometimes portray the loneliness of migrants or the racism that they face. These works also speak of the economic hardships, as well as the fear of being expelled from this land that they risked so much to reach. Finally, the present chapter provides a constructive alternative to mechanistic approaches in migration and diaspora studies. We will analyze the different artistic strategies for expressing the agency of the harraga, that are rooted in their imagination, but still evolving in a specific political, social and economic context ; Ce chapitre en anglais est consacré aux représentations de l'Europe dans les productions culturelles algériennes et tunisiennes sur la harga. Il mobilise des données récoltées dans le cadre de ma thèse de doctorat et dans le cadre du projet collectif mèné avec Simon Mastrangelo et Monika Salzbrunn à l'Université de Lausanne. Au-delà des modèles push and pull, ce chapitre postule que les imaginaires et les représentations participent à la décision de migrer. A la croisée des humanités digitales et des sciences sociales des migrations, ce chapitre explore les imaginaires migratoires des harraga Tunisiens et Algériens – et plus spécifiquement les représentations de l'Europe. L'analyse se fonde sur les productions culturelles sur la harga, les pages Facebook consacrées à ce fait migratoire et les discours des harraga. Ces matériaux révèlent que les ...
L'évolution des différents courants de la géographie a conduit à l'individualisation de la géographie culturelle. Cette orientation appliquée au Vanuatu permet de mettre en évidence l'importance des facteurs d'ordre culturel, social et politique dans l'organisation socio-insulaire du Pacifique Sud
Médias, communication et diversité culturelle : Actes du colloque international tenu à l'IPSI (Tunis, Tunisie), Université de la Manouba, 4-5 avril 2019. ; International audience ; Depuis les indépendances, l'un des projets politiques de la plupart des Présidents africains a été de s'engager dans la construction de l'État-nation. Si on peut louer les efforts faits par les Chefs d'État africains qui, pour la plupart, ont inscrit la question de la promotion de la diversité culturelle dans leurs Constitutions, il faut tout de même reconnaître que les résultats d'un tel projet restent mitigés. L'objectif de cette contribution est d'analyser le rôle des médias dans l'expression de la diversité culturelle au Cameroun. Ceci dans la mesure où les médias sont considérés comme acteurs incontournables de la promotion et de la valorisation du « vivre-ensemble ». Les résultats de l'analyse de 227 émissions de débats télévisés (Canal presse et Droit de réponse) révèlent que les médias n'incarnent pas la diversité culturelle à travers leurs programmes (référence à l'invisibilité médiatique de certaines minorités à l'instar des « anglophones ») et que les discours qui y sont véhiculés sont souvent de nature haineuse, ethnocentriste et fondés sur la stigmatisation de l'autre.
Médias, communication et diversité culturelle : Actes du colloque international tenu à l'IPSI (Tunis, Tunisie), Université de la Manouba, 4-5 avril 2019. ; International audience ; Depuis les indépendances, l'un des projets politiques de la plupart des Présidents africains a été de s'engager dans la construction de l'État-nation. Si on peut louer les efforts faits par les Chefs d'État africains qui, pour la plupart, ont inscrit la question de la promotion de la diversité culturelle dans leurs Constitutions, il faut tout de même reconnaître que les résultats d'un tel projet restent mitigés. L'objectif de cette contribution est d'analyser le rôle des médias dans l'expression de la diversité culturelle au Cameroun. Ceci dans la mesure où les médias sont considérés comme acteurs incontournables de la promotion et de la valorisation du « vivre-ensemble ». Les résultats de l'analyse de 227 émissions de débats télévisés (Canal presse et Droit de réponse) révèlent que les médias n'incarnent pas la diversité culturelle à travers leurs programmes (référence à l'invisibilité médiatique de certaines minorités à l'instar des « anglophones ») et que les discours qui y sont véhiculés sont souvent de nature haineuse, ethnocentriste et fondés sur la stigmatisation de l'autre.
Médias, communication et diversité culturelle : Actes du colloque international tenu à l'IPSI (Tunis, Tunisie), Université de la Manouba, 4-5 avril 2019. ; International audience ; Depuis les indépendances, l'un des projets politiques de la plupart des Présidents africains a été de se lancer dans la construction de l'État-nation. Si on peut louer les efforts faits par les Chefs d'État africains qui, pour la plupart, ont inscrit la question de la promotion de la diversité culturelle dans leurs Constitutions, il faut tout de même reconnaître que les résultats d'un tel projet restent mitigés. L'objectif de cette contribution est d'analyser le rôle des médias dans l'expression de la diversité culturelle au Cameroun. Ceci dans la mesure où les médias sont considérés comme acteurs incontournables de la promotion et de la valorisation du « vivre-ensemble ». Les résultats de l'analyse de 227 émissions de débats télévisés (Canal presse et Droit de réponse) révèlent que les médias n'incarnent pas la diversité culturelle à travers leurs programmes (référence à l'invisibilité médiatique de certaines minorités à l'instar des « anglophones ») et que les discours qui y sont véhiculés sont souvent de nature haineuse, ethnocentriste et fondés sur la stigmatisation de l'autre.
Médias, communication et diversité culturelle : Actes du colloque international tenu à l'IPSI (Tunis, Tunisie), Université de la Manouba, 4-5 avril 2019. ; International audience ; Depuis les indépendances, l'un des projets politiques de la plupart des Présidents africains a été de se lancer dans la construction de l'État-nation. Si on peut louer les efforts faits par les Chefs d'État africains qui, pour la plupart, ont inscrit la question de la promotion de la diversité culturelle dans leurs Constitutions, il faut tout de même reconnaître que les résultats d'un tel projet restent mitigés. L'objectif de cette contribution est d'analyser le rôle des médias dans l'expression de la diversité culturelle au Cameroun. Ceci dans la mesure où les médias sont considérés comme acteurs incontournables de la promotion et de la valorisation du « vivre-ensemble ». Les résultats de l'analyse de 227 émissions de débats télévisés (Canal presse et Droit de réponse) révèlent que les médias n'incarnent pas la diversité culturelle à travers leurs programmes (référence à l'invisibilité médiatique de certaines minorités à l'instar des « anglophones ») et que les discours qui y sont véhiculés sont souvent de nature haineuse, ethnocentriste et fondés sur la stigmatisation de l'autre.
Médias, communication et diversité culturelle : Actes du colloque international tenu à l'IPSI (Tunis, Tunisie), Université de la Manouba, 4-5 avril 2019. ; International audience ; Depuis les indépendances, l'un des projets politiques de la plupart des Présidents africains a été de se lancer dans la construction de l'État-nation. Si on peut louer les efforts faits par les Chefs d'État africains qui, pour la plupart, ont inscrit la question de la promotion de la diversité culturelle dans leurs Constitutions, il faut tout de même reconnaître que les résultats d'un tel projet restent mitigés. L'objectif de cette contribution est d'analyser le rôle des médias dans l'expression de la diversité culturelle au Cameroun. Ceci dans la mesure où les médias sont considérés comme acteurs incontournables de la promotion et de la valorisation du « vivre-ensemble ». Les résultats de l'analyse de 227 émissions de débats télévisés (Canal presse et Droit de réponse) révèlent que les médias n'incarnent pas la diversité culturelle à travers leurs programmes (référence à l'invisibilité médiatique de certaines minorités à l'instar des « anglophones ») et que les discours qui y sont véhiculés sont souvent de nature haineuse, ethnocentriste et fondés sur la stigmatisation de l'autre.
Intro -- TABLE DES MATIERES -- Table des matières 1 -- Table des matières 2 -- La collection « Communication en + » -- Introduction -- Chapitre 1 - De l'industrie culturelle -- L'industrie culturelle selon l'École de Francfort -- Les industries culturelles au cœur du capitalisme -- Les éléments disséminés mais convergents d'une théorie des industries culturelles -- Chapitre 2 - Les industries culturelles confrontées aux médias audiovisuels de masse -- Le fonctionnement des modèles [étape II] -- L'affrontement entre modèles [étape III] -- La relation avec les spectacles vivants -- Chapitre 3 - L'avènement des industries du contenu -- Industries culturelles et industries créatives -- Repérages -- Mutations corrélatives -- Conclusion - Enjeux et orientations -- Des enjeux en relation directe avec les industries culturelles et créatives -- Des orientations pour les industries culturelles et créatives -- Bibliographie sélective -- Index thématique -- A-E -- F-N -- N-V -- Annexe. Caractères généraux des modèles à l'œuvre dans la production et la consommation de la culture et de l'information industrialisées.
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