International audience ; Le maintien et le développement des pôles urbains en zone inondable questionnent l'efficacité des politiques de prévention des risques basées sur la maîtrise de l'urbanisation. L'article analyse la résilience urbaine des représentations gestionnaires du risque dans les Plans de Prévention des Risques (PPR) du Val de Tours – Val de Luynes. Le concept de résilience révèle néanmoins les obstacles à son intégration dans la réglementation des zones inondables. D'une part, l'unicité de la norme dans l'application des PPR évacue toute possibilité de prise en compte de la résilience. D'autre part, la capacité d'adaptation et d'auto-organisation des habitants est une condition nécessaire afin d'assurer la pérennité d'une société face à une perturbation. Loin d'inciter à des pratiques de coopération et de solidarité, les changements de paradigme et d'échelle induits par la résilience se heurtent au manque de confiance entre les pouvoirs publics et la population.
The recent renewed interest in participatory housing experiments is, in fact, linked to a much longer history that can be traced back to the late 19th century, when the first public policies in France to encourage the construction of low-cost housing were introduced. Metropolitics looks at how this multifaceted history has laid the foundations for today's projects. ; Le regain d'intérêt actuel pour les expériences d'habitat participatif doit être rattaché à une histoire plus longue, dont on peut faire remonter les débuts à la fin du XIXe siècle, au moment où s'engage la construction des premières politiques publiques d'aide à la construction du logement modeste. Multiforme, celle-ci dessine les perspectives dans lesquelles s'inscrivent les projets d'aujourd'hui.
The recent renewed interest in participatory housing experiments is, in fact, linked to a much longer history that can be traced back to the late 19th century, when the first public policies in France to encourage the construction of low-cost housing were introduced. Metropolitics looks at how this multifaceted history has laid the foundations for today's projects. ; Le regain d'intérêt actuel pour les expériences d'habitat participatif doit être rattaché à une histoire plus longue, dont on peut faire remonter les débuts à la fin du XIXe siècle, au moment où s'engage la construction des premières politiques publiques d'aide à la construction du logement modeste. Multiforme, celle-ci dessine les perspectives dans lesquelles s'inscrivent les projets d'aujourd'hui.
The recent renewed interest in participatory housing experiments is, in fact, linked to a much longer history that can be traced back to the late 19th century, when the first public policies in France to encourage the construction of low-cost housing were introduced. Metropolitics looks at how this multifaceted history has laid the foundations for today's projects. ; Le regain d'intérêt actuel pour les expériences d'habitat participatif doit être rattaché à une histoire plus longue, dont on peut faire remonter les débuts à la fin du XIXe siècle, au moment où s'engage la construction des premières politiques publiques d'aide à la construction du logement modeste. Multiforme, celle-ci dessine les perspectives dans lesquelles s'inscrivent les projets d'aujourd'hui.
The recent renewed interest in participatory housing experiments is, in fact, linked to a much longer history that can be traced back to the late 19th century, when the first public policies in France to encourage the construction of low-cost housing were introduced. Metropolitics looks at how this multifaceted history has laid the foundations for today's projects. ; Le regain d'intérêt actuel pour les expériences d'habitat participatif doit être rattaché à une histoire plus longue, dont on peut faire remonter les débuts à la fin du XIXe siècle, au moment où s'engage la construction des premières politiques publiques d'aide à la construction du logement modeste. Multiforme, celle-ci dessine les perspectives dans lesquelles s'inscrivent les projets d'aujourd'hui.
Plusieurs facteurs fonctionnels contribuent à créer des gestions compartimentées du territoire plutôt que du développement intégré du tourisme en toutes saisons. Comment étudier leurs relations de dépendance et de causalité ? Le seul moyen d'approcher totalement le problème dans sa complexité et sa richesse est de travailler sur un cas. Globalement, la pensée par cas s'avère plus riche que l'exemplification où le chercheur est toujours amené à choisir l'exemple qui l'arrange en fonction de ce qu'il veut démontrer, écartant ainsi, volontairement ou non, les contraintes qui contrediraient sa démarche de construction. Donc, au-delà du projet théorique qui est exposé dans la publication des résultats, la démarche d'enquête autour de la question de l'articulation entre construction intercommunale et diversification de l'économie touristique s'insère dans une perspective théorique hypothético-déductive. Il fallait choisir un cas qui réalise plusieurs conditions : une pratique du tourisme en stations de ski et de sports d'hiver riche et ancienne, une histoire de l'intercommunalité ayant connu les différentes politiques de regroupement mises en place par l'État depuis 40 ans afin de pouvoir faire la part, dans la recherche de ses facteurs de mise en place, entre effets d'aubaine (du type DGE-DGF abondées) et volontés locales de regroupement, un territoire comportant des gisements touristiques potentiels nouveaux et suffisants pour débuter une politique publique locale de diversification, une ou plusieurs stations de ski conscientes de la fragilité de leur système productif, une forte insertion dans les politiques nationales de planification locale et d'urbanisme (Parc naturel, Réserve naturelle, PLU, projets d'écoquartier,.), la volonté de travailler en réseau et de faciliter les échanges d'expériences et, bien entendu, une politique de diversification engagée dans le cadre d'un projet intercommunal. Les résultats - nuancés - de la recherche révèlent la grande marge de liberté des acteurs en fonction des objectifs qu'ils se sont donnés. En Pyrénées-Orientales, si l'expérimentation autour du Syndicat mixte de préfiguration pour l'aménagement et la gestion des stations de ski montre bien les limites du regroupement " imposé " et son incapacité à produire autre chose que du réinvestissement spécifiquement centré sur l'économie liée à l'exploitation du produit " neige ", au contraire, le cas de la commune d'Eyne, qui développe avec deux communes voisines depuis quelques années un projet de village éco-terroir, répond à toutes les conditions exposées par le cadre théorique. On s'est attardé à dégager les conditions qui rendent l'expérience reproductible et on a insisté sur ses enjeux pratiques tout en dégageant la portée théorique de l'analyse de cas.
Le texte porte sur l'intégration des enjeux climatiques dans l'action publique régionale et locale. A partir de situations observées dans des territoires variés, est proposée une réflexion sur les modalités de mise en politique de la question du changement climatique, notamment au regard de son articulation avec les politiques environnementales " traditionnelles " elles-mêmes marquées par une référence au développement durable.
En janvier 1939, le gouvernement français décide de fermer la frontière franco-espagnole, redoutant l'arrivée massive des réfugiés politiques. Un mois plus tard, face aux foules qui se pressent aux portes de la France, une solution d'urgence est mise en place. La plage d'Argelès est réquisitionnée, dans la plus grande improvisation. Ils seront des dizaines de milliers à y séjourner. Quels ont été leurs destins, en suspension jusqu'à la mort de Franco en 1975 ? Quelle en est l'empreinte - démographique, culturelle, politique et mémorielle - dans ce territoire poreux ? Enfin, comment l'Espagne fait-elle le deuil d'une Histoire volée ?
À Berlin, le vide laissé par le Mur offre un nouveau territoire à conquérir. Le parc Mauerpark a joué un rôle majeur dans la réappropriation de ce territoire autrefois interdit aux habitants. D'abord habité par les berlinois en l'état, il est aménagé en 1994 et prétend devenir liaison, couture entre deux quartiers autrefois mis dos à dos. Lieu incontournable, emblématique, l'espace public s'inscrit à l'échelle de la ville. Aujourd'hui son avenir est discuté, confronté à une démarche politique stratégique, aux intérêts d'une société privée, et à l'engagement des citoyens dans une action collective. Ce mémoire s'intéresse au développement et à la politique urbaine de Berlin à travers l'étude de Mauerpark et du conflit actuel autour de son avenir. Il s'interroge sur la place donnée aux habitants dans la réflexion sur l'espace urbain et sur les enjeux que soulève la participation citoyenne.
International audience ; À travers l'usage de la préemption prévu par les acteurs publics - services d'État et collectivités locales -, l'article montre les effets de la délimitation des périmètres des plans de prévention des risques technologiques (PPRT) sur la gouvernance territoriale et l'aménagement des territoires. Les intercommunalités proposent un nouvel agencement des ressources juridiques et budgétaires, mais aussi politiques et territoriales. Même si le cadre juridique est peu clarifié, l'utilisation anticipée de la préemption révèle de nouvelles formes de régulation locale entre l'État et les collectivités. La préemption questionne l'avenir de l'aménagement dans les interfaces entre ville et industries, ainsi que la relativité de l'appréhension du risque industriel à proximité des agglomérations.
Le texte porte sur l'intégration des enjeux climatiques dans l'action publique régionale et locale. A partir de situations observées dans des territoires variés, est proposée une réflexion sur les modalités de mise en politique de la question du changement climatique, notamment au regard de son articulation avec les politiques environnementales " traditionnelles " elles-mêmes marquées par une référence au développement durable.
Plusieurs facteurs fonctionnels contribuent à créer des gestions compartimentées du territoire plutôt que du développement intégré du tourisme en toutes saisons. Comment étudier leurs relations de dépendance et de causalité ? Le seul moyen d'approcher totalement le problème dans sa complexité et sa richesse est de travailler sur un cas. Globalement, la pensée par cas s'avère plus riche que l'exemplification où le chercheur est toujours amené à choisir l'exemple qui l'arrange en fonction de ce qu'il veut démontrer, écartant ainsi, volontairement ou non, les contraintes qui contrediraient sa démarche de construction. Donc, au-delà du projet théorique qui est exposé dans la publication des résultats, la démarche d'enquête autour de la question de l'articulation entre construction intercommunale et diversification de l'économie touristique s'insère dans une perspective théorique hypothético-déductive. Il fallait choisir un cas qui réalise plusieurs conditions : une pratique du tourisme en stations de ski et de sports d'hiver riche et ancienne, une histoire de l'intercommunalité ayant connu les différentes politiques de regroupement mises en place par l'État depuis 40 ans afin de pouvoir faire la part, dans la recherche de ses facteurs de mise en place, entre effets d'aubaine (du type DGE-DGF abondées) et volontés locales de regroupement, un territoire comportant des gisements touristiques potentiels nouveaux et suffisants pour débuter une politique publique locale de diversification, une ou plusieurs stations de ski conscientes de la fragilité de leur système productif, une forte insertion dans les politiques nationales de planification locale et d'urbanisme (Parc naturel, Réserve naturelle, PLU, projets d'écoquartier,.), la volonté de travailler en réseau et de faciliter les échanges d'expériences et, bien entendu, une politique de diversification engagée dans le cadre d'un projet intercommunal. Les résultats - nuancés - de la recherche révèlent la grande marge de liberté des acteurs en fonction des objectifs ...
International audience ; À travers l'usage de la préemption prévu par les acteurs publics - services d'État et collectivités locales -, l'article montre les effets de la délimitation des périmètres des plans de prévention des risques technologiques (PPRT) sur la gouvernance territoriale et l'aménagement des territoires. Les intercommunalités proposent un nouvel agencement des ressources juridiques et budgétaires, mais aussi politiques et territoriales. Même si le cadre juridique est peu clarifié, l'utilisation anticipée de la préemption révèle de nouvelles formes de régulation locale entre l'État et les collectivités. La préemption questionne l'avenir de l'aménagement dans les interfaces entre ville et industries, ainsi que la relativité de l'appréhension du risque industriel à proximité des agglomérations.
Depuis quelques années on constate, tant au Chili qu'en France, un essor des mobilisations sociales réclamant une réelle implication des habitants dans les décisions d'aménagement de la ville. Ces mobilisations apparaissent en réponse aux menaces grandissantes sur le cadre de vie des acteurs locaux. La forte présence des promoteurs dans la construction de la ville, associée à une faible possibilité de participation réelle des citoyens, sont en train de déclencher des conflits territoriaux à différentes échelles. Nombre d'habitants ne trouvent pas leurs places dans les canaux institutionnels de la participation. Ils se regroupent en mouvements sociaux transversaux, culturels et solidaires, et vont créer diverses organisations afin de défendre leur patrimoine et de promouvoir une participation citoyenne effective. Malgré les évidentes différences historiques, culturelles et politiques des deux pays, notre attention est attirée par un élément en commun qui sera l'axe conducteur de ce communiqué: l'essor des mobilisations sociales, issues d'une prise de conscience des menaces qui pèsent sur des lieux signifiants de la ville. Ces initiatives collectives vont exiger leurs implications dans les décisions d'aménagement. Elles créent ainsi des canaux alternatifs de participation que les canaux traditionnels ne satisfont pas. Ce phénomène engendre une organisation sociale informelle qui transforme les acteurs passifs en sujets sociaux de la ville: des citoyens au sens premier du terme. Les organisations qui apparaissent alors de manière spontanée développent un travail remarquable lié à la culture et à l'éducation urbaine. Il s'agit d'un nouveau mode de participation et de réappropriation territoriale.
Depuis quelques années on constate, tant au Chili qu'en France, un essor des mobilisations sociales réclamant une réelle implication des habitants dans les décisions d'aménagement de la ville. Ces mobilisations apparaissent en réponse aux menaces grandissantes sur le cadre de vie des acteurs locaux. La forte présence des promoteurs dans la construction de la ville, associée à une faible possibilité de participation réelle des citoyens, sont en train de déclencher des conflits territoriaux à différentes échelles. Nombre d'habitants ne trouvent pas leurs places dans les canaux institutionnels de la participation. Ils se regroupent en mouvements sociaux transversaux, culturels et solidaires, et vont créer diverses organisations afin de défendre leur patrimoine et de promouvoir une participation citoyenne effective. Malgré les évidentes différences historiques, culturelles et politiques des deux pays, notre attention est attirée par un élément en commun qui sera l'axe conducteur de ce communiqué: l'essor des mobilisations sociales, issues d'une prise de conscience des menaces qui pèsent sur des lieux signifiants de la ville. Ces initiatives collectives vont exiger leurs implications dans les décisions d'aménagement. Elles créent ainsi des canaux alternatifs de participation que les canaux traditionnels ne satisfont pas. Ce phénomène engendre une organisation sociale informelle qui transforme les acteurs passifs en sujets sociaux de la ville: des citoyens au sens premier du terme. Les organisations qui apparaissent alors de manière spontanée développent un travail remarquable lié à la culture et à l'éducation urbaine. Il s'agit d'un nouveau mode de participation et de réappropriation territoriale.