Der Artikel behandelt vor dem Hintergrund gegenwärtiger Friedensfindung und Friedenssicherung, für die nicht mehr Staaten allein, sondern in maßgeblichem Umfang auch der Wille und die Interessen nicht-staatlicher Akteure bestimmend sind, die Entstehungszusammenhänge, tragende Strukturen und Funktionsweise der frühneuzeitlichen Friedensarchitektur, und zwar in chronologischer Folge von der frühen politischen und religiös-konfessionellen Differenzierung im 16. und frühen 17. Jahrhundert über die Epoche des ersten europäischen General frieden seit Mitte des 17. Jahrhunderts hin zu dem durch Gleichgewicht und begrenzte Kabinettskriege charakterisierten Friedenssystem im Zeitalter der Höfe und Allianzen (spätes 17. und 18. Jahrhundert). Ein Exkurs behandelt die sich innerhalb dieser Phasen verändernden Rolle der Kriegsbeute. Abschließend beleuchtet ein kurzer diachron vergleichender Ausblick die Friedensproblematik der Gegenwart und deren strukturelle Andersartigkeit gegenüber der frühneuzeitlichen Friedensarchitektur. Methodisch wird auf die für Alteuropa konstitutive kulturell-symbolische Repräsentation des Friedens hingewiesen, ohne aber in der vorwiegend makrohistorischen Analyse auf diese für das Thema zentrale Zusammenhänge detailliert eingehen zu können.
L'Afrique est confrontée à certains des conflits les plus violents et brutaux du monde. Les missions de maintien de la paix jouent un rôle crucial dans la préservation de la stabilité et de la sécurité dans les régions en proie à des conflits, en particulier en Afrique subsaharienne. L'Union européenne (UE) et l'Union africaine (UA) contribuent toutes deux aux efforts de maintien de la paix dans cette région. L'UA dirige des missions de maintien de la paix grâce à son Conseil de paix et de sécurité (CPS) et conformément à l'Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA). L'APSA repose sur de nombreux partenariats internationaux, mais l'UA n'a pas encore atteint l'autonomie totale. Cependant, elle bénéficie d'un avantage par rapport à l'UE et à l'OTAN, car elle peut prendre des décisions à la majorité, ce qui rend le processus décisionnel plus flexible. Les raisons de l'intervention sont souvent ambiguës, impliquant souvent à la fois des intérêts nationaux étroits et une dimension humanitaire. Les organisations de sécurité régionales et sous-régionales africaines ont souvent privilégié le "renforcement de la souveraineté" des États-nations plutôt que leur responsabilité de protection. De plus, les capacités opérationnelles de l'UA sont limitées, elle est insuffisamment intégrée aux efforts civils de gestion des conflits, et elle n'a pas réussi à intervenir de manière décisive dans les conflits armés les plus graves actuellement en cours sur le continent. En fin de compte, la capacité de l'UA à mettre fin aux conflits en Afrique a produit des résultats mitigés. À ce jour, l'APSA ne constitue pas une solution africaine aux problèmes du continent, mais plutôt une série de réponses internationales hybrides aux défis de sécurité transnationaux auxquels il est confronté. En outre, l'UA a eu du mal à établir une mémoire institutionnelle de base sur ses opérations de maintien de la paix, sans parler de systématiser l'apprentissage qui en découle. En plus de l'UA, l'UE est également engagée dans la coopération interrégionale en matière de paix et de sécurité en Afrique. Il existe un lien direct entre l'UE et l'UA à travers la Stratégie commune Afrique-UE. L'UE a mené des missions de maintien de la paix dans le cadre de sa Politique de sécurité et de défense commune (PSDC), en coopération fréquente avec d'autres organisations internationales telles que les Nations Unies. Parmi les exemples de missions de maintien de la paix de l'UE en Afrique figurent le Mali, la République centrafricaine et la Somalie. Alors que l'UE dispose de ressources plus importantes et de partenariats internationaux, l'UA jouit d'une légitimité et d'une appropriation régionale. Cependant, il est essentiel que l'UE et l'ONU continuent de promouvoir des "solutions africaines aux problèmes africains". Malheureusement, la Facilité européenne pour la paix (FPE), créée en mars 2021, semble être un instrument potentiellement instable entre les mains de l'UE. Elle est en passe de devenir l'instrument de financement le plus important de l'UE pour les activités militaires en dehors de l'UE. Initialement déployée pour soutenir l'Union africaine et le Mozambique, de nombreuses décisions hâtives aux conséquences potentiellement graves sont prises. Au lieu de stabiliser les situations, l'EPF pourrait renforcer les régimes autoritaires et alimenter les conflits, en particulier s'il est utilisé en Afrique.
Cette étude porte sur les perceptions locales d'une intervention régionale africaine - à savoir de l'Union Africaine et de la CEDEAO au Burkina Faso en 2014/15 - ainsi que sur les connaissances sur ces organisations détenues par différents acteurs locaux de diverses couches sociales. L'étude est le résultat d'une recherche collaborative et empiriquement rigoureuse effectuée dans la capitale et plusieurs localités du pays. Nous démontrons que les deux organisations régionales fricaines sont plus contestées localement que ce qui apparaît dans la littérature académique, et sont à la fois perçues plus positivement que suggéré par l'imaginaire social dominant relatif à ces organisations comme "syndicats des chefs d'État".
La reprise au sortir de la Grande Récession a été semée d'embûches. Cette reprise économique diffère des reprises cycliques précédentes. La raison en est simple : nous sommes en pleine crise de la dette. Ces crises présentent des particularités économiques et politiques. Sur le plan politique, elles entraînent des conflits sur la répartition du fardeau de l'ajustement, qui peuvent retarder sensiblement l'adoption des mesures nécessaires pour atténuer leurs effets – ce qui aggrave les problèmes de tout le monde. La théorie et l'histoire mettent en évidence divers facteurs qui favorisent ce type de conflit contre-productif et ces retards ; elles proposent également des moyens pour limiter ces conflits et leurs coûts sociaux.
In dem Dossier über Frieden, Sicherheit und Entwicklung werden unterschiedliche Aspekte und Dimensionen des Hauptthemas in insgesamt neun Beiträgen beleuchtet. Zu den Themen zählen der strategische Rahmen von Friedensprozessen, die wechselseitige Abhängigkeit zwischen tragfähigem Frieden und nachhaltiger Entwicklung, die Rolle öffentlicher Auslandshilfe im Hinblick auf staatliche Sicherheitssysteme, die Rolle von Terrorismus in Afrika, die EU-Intervention zur Beendigung von Gewaltexzessen im Osten der Demokratischen Republik Kongo (2003), Hintergründe des Krieges in Côte d'Ivoire und der Krieg im Norden von Uganda. (DÜI-Kör)
Der an der Universität Reims in Frankreich tätige Autor analysiert den Friedensvertrag von Linas-Marcoussis (bei Paris) zur Beendigung des 2002 eskalierten Krieges in Côte d'Ivoire. In seiner Betrachtung geht es nicht nur um den Vertrag und seine Perspektiven als solches, vielmehr diskutiert er ihn auch im Hinblick auf die Rolle Frankreichs, das sich nach Jahren der Zurückhaltung in der Afrikapolitik als Interventionsmacht mit Großmachtinteressen zurückgemeldet habe. (DÜI-Kör)
Sudan wird seit seiner Gründung von einem immer wieder gewaltsam ausgetragenen Nord-Süd-Konflikt erschüttert: Islam gegen Christentum, Araber gegen Schwarzafrikaner, Reiche gegen Arme. Die unter Numeiri ausgehandelte Friedenslösung von Addis-Abeba 1972 wurde alsbald unterlaufen, als im Süden umfangreiche Ölvorkommen entdeckt wurden. Der Autor, ein Missionar der Weißen Väter, zeichnet den Konflikt und die Versuche, ihn zu lösen, chronologisch nach; das Schwergewicht der Darstellung liegt auf den Entwicklungen seit 1994, als sich die IGAD in die Suche nach einer dauerhaften Verhandlungslösung einschaltete. (DÜI-Sbd)
In: Revue juridique et politique: indépendance et coopération ; organe de l'Institut de Droit ; organe de l'Institut International de Droit d'Expression Français, Band 57, Heft 1, S. 94-111
Aus der Sicht eines afrikanischen Rechtswissenschaftlers werden v.a. politische und juristische Fragen im Zusammenhang mit jüngeren internationalen bzw. multinationalen Friedenseinsätzen in von Krieg heimgesuchten afrikanischen Staaten betrachtet. Er spricht vom Neutralitätsgebot (im Hinblick auf die Definition der Mission wie auch im Hinblick auf die Zusammensetzung der Truppen) und von der Voraussetzung eines Waffenstillstands. Zudem benennt er verschiedene Arten von Einsätzen und analysiert deren rechtliche Basis. Anschauungsmaterial wird v.a. aus den Kriegen in Liberia und Sierra Leone sowie dem Engagement der ECOWAS gewonnen. (DÜI-Kör)
In einem Dossier aus neun Beiträgen werden Ursachen, Hintergründe, Ausprägungen und Perspektiven der 2002 gewaltsam eskalierten innenpolitischen Konflikte in Côte d'Ivoire untersucht. Unter anderem werden Ethnizität, Religion, politische Gegensätze, die Wechselwirkungen von ökonomischen Problemen und politischer Krise sowie internationale regionale Aspekte des Konfliktgeschehens thematisiert. Ein Beitrag ist speziell dem Brennpunkt Abidjan gewidmet, ein anderer behandelt den Friedensvertrag von Linas-Marcoussis vom Januar 2003 (mit Vertragstext). Auch der Frage, welche Lehren aus der ivorischen Krise zu ziehen sind, wird in einem Beitrag nachgegangen. (DÜI-Kör)
Nach 27 Jahren wurde der Bürgerkrieg in Angola mit dem Abkommen vom 4.4.2002 beendet und es besteht Hoffnung, dass es erfolgreich sein wird. Hypotheken sind jedoch die Bedingungen, unter denen der Friedensvertrag abgeschlossen wurde. So hat die MPLA zuletzt eine militärische Option gewählt, die zum Tod von UNITA-Chef Jonas Savimbi führte. Zudem beschränkt sich der Vertrag auf die Demilitarisierung, ohne Fragen einer nationalen Aussöhnung oder Demokratisierung ins Auge zu fassen. (DÜI-Wgm)