Open Access BASE2016

Sur les frontières : le Parti syrien national social entre idéologie unitaire et Etats-Nations

Abstract

Ouvrage issu du Colloque international "Les printemps arabes quatre ans après: Etats et sociétés civiles face aux logiques segmentaires", Rome, 23 et 24 avril 2015, organisé par le programme "Islam, sociétés, politiques" du Groupe sociétés, religions, laïcités (GSRL, Ecole pratique des hautes études, Paris, et Université Roma Tre, Rome). ; International audience ; Il n'est pas anodin que l'un des plus anciens partis du Moyen-Orient, fondé sur le paradigme du refus des frontières nationales, ne soit pas dans un état de mort clinique. Idéologiquement, le PSNS a naturellement une parenté lointaine avec le nationalisme arabe, ou avec l'internationalisme de gauche. Il est à milles lieux de « l'utopie échevelée » du djihadisme de l'Etat islamique. Cependant, il partage sans doute avec eux un même refus : les Etats-Nations issus des mandats français et britanniques demeurent contestés, au nom d'idéologies mises en pratique, fondées sur des schèmes unitaires. La crise syrienne est aussi une crise de la forme-nationale : les partis et leurs branches armées franchissent d'autant mieux les frontières. C'est le cas du PSNS, qui renoue aujourd'hui avec l'esprit des ses « révolutions » en forme de coup d'Etat manqués, de 1949 à 1961 : elles emmenaient à l'époque de jeunes Palestiniens et Syriens au Liban, qui rêvaient d'une réunification de la Grande Syrie. Aujourd'hui, ce sont des Libanais qui rejoignent la Syrie. Les panneaux de direction ont changé, mais l'idée reste la même : la nation n'existe pas, elle est à venir.

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