Open Access BASE2011

Vote for us - but nothing more, please!: political online communication 2.0. in Germany

Abstract

Dans quelle mesure les partis politiques utilisent-ils les possibilités offertes par le Web 2.0. sur leur site web ? Cet article fournit un aperçu des résultats émanant d'une étude globale menée en Allemagne au cours de la campagne électorale 2009. Deux questions de recherche guident cet article : - quelles sont les applications du Web 2.0. proposées sur les sites web des partis politiques fédéraux en Allemagne? - Ces partis offrent-ils des applications qui, au delà de la simple référence à leurs partis, autorisent une contestation inter-discursive? Les résultats exposés ici émanent du projet de recherche « Future of the public sphere – the public sphere of the future ». Celui-ci cherche à mettre au jour les transformations de l'espace public qui résultent des possibilités offertes par le Web 2.0. L'étude porte sur la communication online des partis suivants: les Chrétiens Démocrates (CDU), le Parti Social Démocrate d'Allemagne (SPD), le Parti Démocrate Libre (FDP), les Verts (Bündnis 90/Die Grünen) et La Gauche (Die Linke). En référence aux théories de la démocratie délibérative proposées dans la veine des travaux d'Habermas, les potentialités participatives du Web 2.0. permettent de voir à quel point les partis politiques tentent d'établir un contact direct avec les citoyens. En effet, grâce au Web 2.0., les partis pourraient établir des points de rencontres dans le but de favoriser la délibération. Néanmoins, les résultats pour les années 2008 et 2009 montrent que les partis n'offrent pas, sur leurs sites, de possibilités de participation. Leur action sur les plateformes web se limite uniquement à des fins de marketing. On y trouve en effet trop peu d'éléments participatifs pour conclure à une réelle mise en oeuvre d'une délibération politique avec le citoyen. Et ce, bien que l'utilisation des réseaux sociaux constitue un premier pas en cette direction. Dans la mesure où trop peu d'opportunités de discussion des contenus sont offertes aux citoyens, la communication demeure "top-down" : le parti édicte les contenus politiques tandis que les récepteurs écoutent son message. Il n'y a dès lors aucune chance de "déhiérarchiser" la communication politique. Les résultats de l'étude ouvrent toutefois des perspectives. En effet, les nouvelles analyses menées sur la fin de l'année 2009 et le début de 2010 montrent un changement quant à l'ampleur des ressources utilisées à des fins de participation citoyenne. Les partis politiques font un usage de plus en plus accru des applications participatives du Web 2.0. telles que les chats permettant de discuter en direct de sujets d'actualité avec les citoyens-internautes. Cela augure peut être la fin du modèle "top-down" de la communication politique, voire une ère de démocratisation renforcée.

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