Open Access BASE2014

Psychotherapist-Patient Privilege, Recordkeeping, and Maintaining Psychotherapy Case Notes in Professional Practice: The Need for Ethical and Policy Reform ; Confidentialité des communications psychothérapeute psychothérapeutepatient, psychothérapie dans le cadre de l'exercice professionnel : nécessité d'une réforme déontologique et politique

Abstract

A growing trend in Canadian mental healthcare professes that the best standard of practice is to keep complete notes and correspondence of all patient transactions in the mental health practitioner's file, including a record of intimate personal details revealed in therapy. This file, however, is subject to intrusive inspection by third parties who may ask to view its contents. This creates a conundrum and a potential risk for the field of mental health. Professionals of all kinds are asked to keep in confidence whatever is disclosed in sessions, but the law prohibits privileged communication. This article challenges the distinction between privilege and confidentiality, and discusses the recording and filing of psychotherapy case notes, as well as the greater ethical questions these issues generate. I advocate a corrective: an alternative method of recordkeeping that maintains files for process notes separate from the official clinical record. This procedure insulates the patient and therapist from potential risk of ethical and legal exploitation inherent in our current presumption that all clinical notes and records are subject to disclosure and inclusion in the client's file. The future of professional policy is at stake for all mental health professionals in Canada unless this issue is addressed. ; Selon une tendance de plus en plus marquée dans le domaine des soins de santé mentale au Canada, la meilleure norme de pratique exemplaire consisterait à tenir des notes et correspondances complètes sur tous les échanges avec les patients dans le dossier sur le patient maintenu par le praticien de santé mentale, y compris en consignant les details personnels révélés en cours de thérapie. Toutefois, un tel dossier est exposé à une inspection intrusive de la part de tierces parties qui peuvent demander à l'examiner et scruter son contenu. Cela constitue donc une problématique et un risque potentiel dans le domaine de la santé mentale. On demande à tous les professionnels de préserver la confidentialité concernant tout ce qui est divulgué durant les séances, mais la loi interdit la communication privilégiée. Dans cet article, on remet en question la distinction entre le caractère privilégié et le caractère confidentiel, l'enregistrement et l'archivage des notes de cas de psychothérapie, ainsi que les grandes questions de déontologie que ces enjeux soulèvent. À titre de mesure corrective, l'auteur milite en faveur d'une autre méthode de tenue des dossiers qui consisterait à tenir des dossiers distincts pour les notes sur la démarche et les notes inscrites au dossier clinique officiel. Cette procédure met le patient et le thérapeute à l'abri d'une exploitation potentielle éthique et juridique eu égard à la présomption actuelle selon laquelle toutes les notes et tous les enregistrements cliniques sont susceptibles de divulgation et d'inclusion dans le dossier du client. L'avenir de la politique professionnelle est en jeu pour tous les professionnels canadiens de la santé mentale, à moins que l'on ne trouve une solution à cette problématique.

Problem melden

Wenn Sie Probleme mit dem Zugriff auf einen gefundenen Titel haben, können Sie sich über dieses Formular gern an uns wenden. Schreiben Sie uns hierüber auch gern, wenn Ihnen Fehler in der Titelanzeige aufgefallen sind.