Open Access BASE2012

La violence communautaire en Belgique

Abstract

Nous nous intéresserons, dans cet article, aux situations dans lesquelles les conflits communautaires belges ont débouché sur de la violence physique. Cette plongée dans l'histoire débouchera sur un premier constat : dans notre pays, on se bat moins avec les armes qu'avec les mots. Et l'on peut compter sur les doigts d'une main le nombre de personnes ayant perdu la vie au nom de leur appartenance communautaire. Nous étudierons notamment le cas de Jacques Georgin. En 1970, ce militant du FDF perd la vie après avoir été agressé par des extrémistes flamands. Il était tranquillement occupé à coller des affiches électorales. S'il n'y a que peu de victimes, si les balles ne sifflent que rarement, les incidents ne manquent pourtant guère et sont quelques fois sérieux. C'est notamment le cas dans les années soixante. A l'époque, le mouvement flamand retrouve de la vigueur et accroît ses revendications. Dans les rues de Bruxelles et de sa périphérie, l'on bat le pavé et l'on déchire les drapeaux belges. Avec à la clé, des lancers d'œufs, des bagarres, des coups de pétards. Et des dizaines de blessés. A la fin des années septante, ce sont les Fourons qui s'embrasent. A plusieurs reprises, on y frôle le drame. Nous analyserons aussi les quelques cas d'hommes politiques pris à parti par des militants violents.

Sprachen

Französisch

Verlag

De Boeck Universite

Problem melden

Wenn Sie Probleme mit dem Zugriff auf einen gefundenen Titel haben, können Sie sich über dieses Formular gern an uns wenden. Schreiben Sie uns hierüber auch gern, wenn Ihnen Fehler in der Titelanzeige aufgefallen sind.