Christianisation et parentés rituelles : le domaine de Byzance
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 33, Heft 3, S. 625-636
Abstract
Les relations de parenté dans la société romaine et dans la diversité ethnique des provinces de l'Empire ont été le plus souvent offusquées aux yeux des historiens par l'éclat des relations civiques. Et elles n'ont pas éveillé non plus l'attention des anthropologues, longtemps peu attirés par les domaines enclos de l'Antiquité classique. Pourtant, elles ont été une composante efficace de l'organisation sociale. Elles présentaient un échange matrimonial à peu près généralisé, avec, en Orient au moins, des traces pratiques d'un choix préférentiel entre cousins, et se caractérisaient aussi par l'importance des relations entre cousins et entre beaux-frères. A ce niveau se superpose celui des parentés volontaires, la paternité adoptive ou nourricière, pièce traditionnellement importante du système romain, et l'affrairement, attesté comme pratique provinciale.
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