Intervention
In: Enfance, Band 45, Heft 3, S. 237-238
Abstract
Depuis longtemps nous savons, Michel Broyer et moi-même concernés par les transplantations de rein, que pour obtenir un consentement libre, éclairé et exprès il fallait s'adresser non seulement aux parents mais aussi aux enfants dès que leur parole et la compréhension de notre propos le permettaient.
Mais si trois ensembles de dispositions — délibérations des instances éthiques nationales et internationales, loi Huriet (décembre 1988) et Convention des Droits de l'Enfant (1990) — font état du droit de l'enfant à s'exprimer vis-à-vis de tout acte avec ou sans visée thérapeutique pratiqué sur sa personne, il reste à se demander ce que c'est que la « maturité » pour un enfant malade et « le droit à la parole » et l'éventuelle contradiction entre le choix de l'enfant et celui des parents.
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